Beyond the Waves
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a side of me that I was scared

Nyrea Safín
Moussaillon à l'abordage !
Nyrea Safín
Hopes
Miscéllanées : a side of me that I was scared Tumblr_inline_o0d9hc720y1qcgwu0_500

Âge : dans la fleur de l’âge; entre l’océan et la terre ferme, la jeune femme évolue dans l’archipel depuis trente quatre ans.
Pronom : elle, rien que elle; nyrea se genre au féminin.
Coeur : solitaire; le myocarde fermé à toute forme de vibration, trouble et silencieux. cris déchirants dans la nuit, il souffre.
Origines : la baie des sirènes; fille de l’océan, enfant de la terre.
Clan : aucune attache; famille inconnue, elle se souvient à peine du nom de son père adoptif. le nom de sovevna raisonne encore dans son esprit, mais il n'a jamais été le sien...
Sang : océanide; la pureté du sang des enfants de l’eau, mais l’angoisse de s’abandonner de nouveau à l’océan.
Boussole : sur les sept mers; la jeune femme se cache à bord d'un navire appelé sea hawk.
Aventures :
Irl : Elle
DC : hael, rune, aédan
Faceclaim : Phoebe Tonkin
Crédits : Ellaenys
Trigger : violences sexuelles, violence envers les enfants & les animaux.
Warning : violence physique, sexe, on discute je m'adapte.
Foes

Feuille de personnage
Pouvoirs: ceux que possède une océanide.
Artefacts:
Inventaire:
Bones
   

a side of me that I was scared
Nyrea & Ely
Crépuscule au goût de sel, le ponton de bois qui craque sous les assauts des bottes marines, les bateaux tanguent dans la marina. On paye une fortune sur le port de Kelona pour faire garder son navire et le protéger des pirates. Triste ironie sur une île uniquement peuplée de mercenaires hors de tout contrôle. Nyrea n’aime pas toujours s’y aventurer. Errer dans ses rues crasseuses et dangereuses ne fait pas partie de ses activités favorites. Ce soir, dans une taverne, elle profite d'un peu de répit. Ses marins, océanides, en quête d’informations ont besoin de faire étape sur l'île des pirates sous les ordres de Casteel qui n’est pas en leur compagnie de soir là. Et peut-être aussi un peu de repos… Lâcher prise. Ici comme tous les autres ils passent inaperçus. Les visages, les armes, les tatouages et autres marques ne se dissimulent guère.

De ses doigts fins la jeune femme fait tourner la choppe de bière qui lui a été servit. Son regard froid, glacial, curieux s’aventure sur toutes les âmes errantes de la taverne. Elle observe, attentive, les visages, écoute d’une oreille baladeuse les quelques conversations. Sa manche légèrement relevée, révèle ce tatouage en forme de croissant de lune qui trahit un passé lointain mais révolu. Elle ne sait pas pourquoi elle a accepté de faire cela. Jamais elle n’a croisé âme qui vive avec pareille marque. Les Sovevna se sont fait décimer il y a bien longtemps et personne d’autre ne connaît vraiment la signification de cette encre qui imprimera son derme jusqu’à la fin… l’accompagnera jusqu’à son dernier souffle.

La respiration est lente, et ses doigts jouent encore et encore. L’air absent mais concentré elle voit se poser sur elle un regard qui se fait tantôt insistant tantôt évasif. Le derme s’électrise, elle ne sait pas quoi en penser, elle n’ose pas aller au-delà des limites de sa vision périphérique. Mais elle le sent, sur elle. Le myocarde rate quelques battements, l’impression désagréable d’être prise au piège. La mâchoire se contracte, se serre. Péniblement elle déglutit et avale le reste de sa chope avant de balancer quelque nodos et de quitter l’endroit.

La taverne n’est plus un lieu sûr pour elle. Une intuition qui se fait soudain dévorante, incommodante. La gorge se serre, elle suffoque intérieurement. Elle pourrait sentir bientôt cet air lui manquer. Lèvres pincées, elle pousse la porte de la taverne et marche en direction du port. Elle bifurque à gauche puis à droite dans une petite ruelle. L’a-t-il suivit ? Est-il  derrière elle ? Doucement elle se tourne, rebrousse chemin, quelques pas vers le coin de ce bâtiment de briques. L’endroit est plutôt calme, pas âme qui vive. Elle ne voit personne.

« Tu es folle Nyrea… »


(c) DΛNDELION
Ely Gethin
Moussaillon à l'abordage !
Ely Gethin
Hopes
Âge : Trente huit noeuds dans ses cordes.
Pronom : Il/Lui
Origines : Ely vient de l'île Fedja, l'île des Brumes. L'île maudite. Il est un Sovevna.
Sang : Hybride. Il est mi-homme, mi-poisson. Il n'est ni des tritons, ni des hommes, car peu d'entre eux sont bien vus. Ely s'est bien fait à cette idée et ce, depuis la nuit de l'attentat, du soulèvement. Sa mère et sa soeur, tuées, rayées des eaux ou des terres sans une once de regret. Il ne sait plus qui il est vraiment.
Boussole : Le cul sur un bateau, dans une taverne. Les pieds sur un port d'attache. La main armée dans une poitrine ouverte.
Irl : Elle
Faceclaim : Joel Kinnaman
Crédits : Arnor

Trigger : Viol, sexe et violence trash/cru. Tout ce qui est bien trop décrit en terme de gore, violence etc
Warning : Hot, violence suggérée soft
RP : #80D0D0 "Paroles en bleu givré"

Ecriture : Français
Pronom : Il/Je ou Tu en pensée
Fréquence de présence : 5/7
Fréquence RP : 4/7 plus ou moins selon la dispo

Permanence Admin : U.C

Nombre de mots : minimum 500 mais adaptable selon le partenaire. <3

Foes

Feuille de personnage
Pouvoirs:
Artefacts:
Inventaire:
Bones
   
A side of me that i was scared
ft  @Nyrea Safín

TW : violence du langage, sur femme et mention de race.

Kelona, terre battue des soldats sanguinaires des mers. Teintée d’hémoglobine, terre de renaissance, second foyer d’Ely. Il connaît l’île comme sa poche. Il en connaît bien du monde, prie pour ne pas croiser certaines gueules. Son oncle, par exemple. L’homme n’est guère avenant à son égard et malgré l’effort qu’il avait employé pour lui montrer honneur, loyauté et force, Ely n’avait pas été le bienvenu dans ce cercle familial restreint. La solitude lui avait tordu les tripes, percé les morceaux de palpitant déjà bien petits. Essuyé un rejet n’avait pas été de son goût mais ainsi était il passé au delà. Difficilement, mais il n’avait pas eu le choix, Gethin. La vie l’avait façonné ainsi, seul sans véritablement l’être, sanguinaire et con. La tête de mule s’était laissée bercer par les violences de cette vie, la sienne. Des femmes destructrices et les autres. Depuis sa naissance, l’hybride n’avait connu de repos que ses huit premières années avant d’être détesté. Bien sûr, le mariage de ses parents avait été une hérésie pour les puristes, sa naissance une abomination. Mais il vivait au travers de l’amour parental infini. Aujourd’hui… Aujourd’hui, l’homme vogue dans les eaux d’errance, sans jamais vraiment s’ancrer. Son père absent, les eaux pour amante. Ne reste que Calyssa sans le sillage direct. Douce tante, soeur de coeur prenant place comme une reine dans l’univers de Gethin… Une source de bonheur, de détente, de vérité. Il n’avait jamais eu besoin de se cacher avec elle, rien, juste eux. Il se complait dans la tendresse et l’amusement qu’elle lui offre. Le seul moment où il se sent lui, plus équilibré.

Mais ce soir, ce soir, son regard se pose avidement sur un poignet féminin. Le dessin accompagne les courbes de ses veines, son derme lisse. Un croissant de lune. Sovevna. Ely n’a pas arrêté de déglutir à l’idée que cela soit un membre d’une famille proche… Ou la raison de leur chute… Katerina. Que foutrait elle ici ? Les prunelles s’enflamment à la simple pensée de son prénom. La garce ne recule vraiment devant rien. Le visage se ferme à mesure que le chemin se fait dans son encéphale. Ce serait elle ou lui ? Et il compte bien à ce qu’elle ne voit pas le jour si elle est venue pour le descendre… Un piège certainement… Savamment orchestré puisqu’elle semble bien jouer son rôle… L’animal zieute, fronce ses sourcils. Le verre rejoint ses lippes à mesure qu’il analyse. Il pince ses lèvres lorsque le breuvage descend, longe son gosier. Le liquide reste sur sa bouche avant de s’effacer totalement. Mh.

La brune tente un regard, c’est furtif. Tiens, tiens. L’insistance de son regard est menaçante, vibrante, une aura dégueulasse. ça pue le dédain, le dégoût et la rancoeur. La séduction ne fonctionnera pas, la danse peut être. Et il allait la faire danser… Exiger d’elle des réponses. Loin de lui l’envie de la toucher, car s’il le fait ce serait pour lui ôter l’âme de ce corps semblant si frêle mais discrètement affirmé. Qui viendrait se balader à Kelona sans ressource ? La curiosité, la rage et tout un cocktail froid le poussent à suivre son sillage. Il a attendu qu’elle ait un peu d’avance, y aller doucement, prédateur. Le félin s’engouffre donc dans les ruelles, la suit sans clope. Trop visible, trop détectable. La nuit l’englobe sagement, et il s’unit aux ténèbres avec aisance. La partie de cache cache commence. Elle se retourne, il n’est plus et ainsi de suite. Le corps esquive, patiente. L’encéphale bout à mesure qu’il approche de la jeune femme et de cette fragrance. C’est iodé, et floral. Elle s’arrête un instant. Le corps tangue un peu, elle hésite, forcément. La cambrure est légère mais paradoxale avec la direction empruntée, elle prévoit de faire demi tour. Mh La cible s’approche. Doucement mais surement. ”T’es folle Nyrea”

- Et tu peux pas savoir combien tu l’es. le sourire est malsain, déconnant. Rien ne va. L’homme attrape un bras, attire. Explose la carcasse contre un mur. Une main autour d’un poignet, l’autre se charge de tendre une pointe d’une lame sur le cou de la cible. - Elle envoie quoi ? sa fille cette fois ? une de “ses pures races” de nièce ? Un sbire ? il fustige, Ely. Pauvre abruti que tu es. Salaud - Alors dis moi… C’est bien gonflé de te présenter dans les rues de Kelona avec ça… Il désigne le tatouage sur le poignet. - C’est bien dangereux, Nyrea Un pas de danse et elle se retrouve menée vers une bicoque vide. Il l’y pousse pour qu’elle s’échoue contre un canapé poussiéreux ou sableux. - J’suis pas un sans cœur, j’vais te laisser te défendre. Que je renvoie pas ta tête à la garce trop rapidement. Il se plante devant la porte désormais close. - Elle t’a promis quoi, l’accession au trône ? il marque une pause et fixe la brune - Peu de gens osent montrer tel apparat et peu la portent… Alors dis moi Nyrea… Que veux-tu confesser avant que nous engagions les hostilités ? Car l’idiot, le connard n’a pas l’intention de baisser les bras. Aucune douce parole ne saura le calmer, aucune séduction, rien… Katerina a pris sa sœur, il n’hésitera pas à lui faire payer par le sang. Innocente ou pas… Et surtout femme ou non… L’instinct de survie au creux des tripes, Ely n’aura de repos que lorsque Katerina et sa bande sera éteinte.
Nyrea Safín
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Âge : dans la fleur de l’âge; entre l’océan et la terre ferme, la jeune femme évolue dans l’archipel depuis trente quatre ans.
Pronom : elle, rien que elle; nyrea se genre au féminin.
Coeur : solitaire; le myocarde fermé à toute forme de vibration, trouble et silencieux. cris déchirants dans la nuit, il souffre.
Origines : la baie des sirènes; fille de l’océan, enfant de la terre.
Clan : aucune attache; famille inconnue, elle se souvient à peine du nom de son père adoptif. le nom de sovevna raisonne encore dans son esprit, mais il n'a jamais été le sien...
Sang : océanide; la pureté du sang des enfants de l’eau, mais l’angoisse de s’abandonner de nouveau à l’océan.
Boussole : sur les sept mers; la jeune femme se cache à bord d'un navire appelé sea hawk.
Aventures :
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Nyrea & Ely
Folle, distraite, imprudente... Tout un tas d'émotions la traverse allant de l'inquiétude à la peur. Une tension dans les veines bloque le palpitant déjà bien fébrile. Un gout d'éther dans la bouche, une boule qui se niche au fond de la gorge. Elle ne sent pas immédiatement le danger s'approcher à pas de loup, et alors qu'elle se parle à elle-même tout en rebroussant chemin, une main l'attrape et la plaque violemment contre le mur de briques. Soupir de douleur qui siffle entre les lippes. Le crâne douloureux, l'esprit un peu sonné par cette attaque soudaine. Le souffle est court, alors qu'elle affronte d'un regard sombre l'impertinent qui ose s’en prendre à elle.

Le poignet tatoué est coincé contre le mur, la poigne de l’homme est ferme et puissante. Une lame vient quant à elle tranquillement se loger contre son pouls aux battements incertains. Elle déglutit. Pas un mot ne sort de sa bouche, pas un son, à peine à souffle. Non. Le regard se plante, se fixe, la poitrine se soulève et la colère monte. Les sourcils se froncent. Nyrea étudie chaque parcelle du visage de son agresseur qui semble si sûr de lui. Encore un vaurien, un ivrogne. Un de ces tarés de pirates qui s’en prennent à la première venue. Qu’il essaye, qu’il ose… Elle sait déjà comment lui faire regretter son geste. ”Alors dis moi… C’est bien gonflé de te présenter dans les rues de Kelona avec ça…”

Visiblement le type parle de son tatouage… Cette marque qu’elle a encrée sur sa peau il y a plus de vingt ans. Cette marque qui la lie à un seul être et à rien d’autre. Une encre souvent planquée par une horde de bracelets et autres babioles, une marque qui ne fait écho ni à rien ni à personne dans cette partie du monde. Sauf pour lui… Lui y voit quelque chose et elle ignore quoi. Ses élucubrations n’ont pas le moindre sens pour elle. Muette comme une carpe, elle ne réagit toujours pas. Surtout pas. Les négociations avec un couteau sous la gorge très peu pour elle. Son discours se fait fort confus, à son oreille rien ne semble tout à fait cohérent.

Puis il insiste sur son prénom : Nyrea sifflé entre ses lèvres agressives. D’un pas, puis deux ils glissent, il l'entraîne dans une baraque abandonnée. Là expulsée contre le sofa elle retombe sur ses fesses. Elle respire. Inspiration profonde, une main se glisse sur la carotide pour en essuyer une goutte de sang qu’il a extirpé de sa lame. Très vite, elle se relève après avoir récupéré cette lame qu’elle planquait dans une de ses bottes.

« Fort aimable… » répond-elle lorsque de bon cœur il lui permet de “se défendre”. Fière, le menton relevé, la menace dans le regard, la jeune femme reprend un peu de consistance. Qu’allait-il lui faire ? Décrocher la tête de son corps apparemment… Qu’il essaye. Elle ne manquerait pas de lui laisser le souvenir douloureux de ses crocs dans son derme. Qu’il approche, elle ne tardera pas à lui montrer qu’il s’est trompé de victime… Le discours est toujours aussi incohérent pour elle, mais visiblement le type, avant de vouloir lui faire du mal, s'ouvre à la discussion. Étrange… Ce “elle” martelée à toutes les sauces, il ne parlait pas de Casteel… Impossible, et elle ne travaillait pour personne d’autre que le prince des océanides. Elle n’était aux ordres de nulle autre créature mais le gars était visiblement persuadé que ce croissant de lune la liait à quelqu’un d’autre. Anya ? Avait-il un contentieux avec elle ?

« Que croyez vous savoir de moi ? » demande-t-elle, confuse. Sur ses gardes elle empoigne sa lame prête à se défendre s'il recommence à se jeter sur elle sans prévenir. Cette fois-ci elle surveille, guette le moindre de ses gestes. Elle le dévisage mais son visage ne lui est absolument pas familier. « Cette marque... » commence-t-elle, la respiration inconstante, l'hésitation dans le regard.

A-t-elle vraiment envie de discuter avec lui ? A-t-elle vraiment envie de confier son passé au premier inconnu qui l'agresse dans un coin de rue à peine éclairé par la lune ? Mérite-t-il la moindre réponse de sa part ? Sûrement pas...

« Je n'ai aucune confession à vous faire sale chien de pirate, » lui crache-t-elle à la gueule prête à le voir débouler comme un animal.


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Sang : Hybride. Il est mi-homme, mi-poisson. Il n'est ni des tritons, ni des hommes, car peu d'entre eux sont bien vus. Ely s'est bien fait à cette idée et ce, depuis la nuit de l'attentat, du soulèvement. Sa mère et sa soeur, tuées, rayées des eaux ou des terres sans une once de regret. Il ne sait plus qui il est vraiment.
Boussole : Le cul sur un bateau, dans une taverne. Les pieds sur un port d'attache. La main armée dans une poitrine ouverte.
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TW : violence du langage, sur femme et mention de race.

La fragrance envenime le mâle en déroute. Il n’a pas de temps à perdre avec les futilités, les féminités. Surtout celles qui viennent d’une Sovevna, potentiellement celle qui l’a foutu dans un état d’entre deux douloureux. Ely est un hybride brisé. Les écailles visibles jusqu’à la ceinture, les palmes de ses pieds déchirées, coupées. C’est une souffrance atroce lorsqu’il atteint les mers. Il ne s’y risque plus. Les phalanges longilignes ne touchent pas, mais attaquent, agrippent. Une véritable furie, un bezerk en plein délire. Il menace, persifle et assènent les mots, les maux. La jeune femme fronce son minois enragé. Il n’attend pas mieux, Gethin. Si elle est guerrière Sovevna, missionnaire de Katerina, il n’en attend pas moins. Une chose est sûre… Il n’arrêtera pas. Rien si ce n’est la défaite cuisante. Mais au moins est il maître de ses mouvements, pas entravés, pas sous le joug d’une quelconque magie et encore moins des sentiments… ça…. c’est mort avec la part de lui qu’il a laissé à son mariage. Sa nuit de noce bafouée; détruite avec son coeur… Là bas… Loin.

La douleur est encore vive dans sa poitrine. Bien évidemment qu’il déteste ce qu’il ressent, car ça le ronge, ça le bouffe avec une forte surhumaine. Mais c’est ainsi et il n’aurait point de joie tant que Katerina foule cette terre, cet Archipel. Les femmes en horreur, il ne peut se défaire de cette sensation nauséeuse et répulsive à leur égard. Les repousser sans cesse, ne donner aucun espoir, rien. Ne rien leur donner, ne serait ce qu'une impression dégueulasse de lui-même. Personne ne devra l’atteindre, personne. Il se protège, il se contente de lui, son propre combat lui suffit bien. Une guerre de longue haleine, dont il en sortira forcément vainqueur, retournant toute présence féminine de son sillage. Et cela lui sied.

Le tatouage dans le viseur, la proie se tait. Et qui ne dit rien consent. Cela attise sa colère, sa rage. Putain. Fait elle partie des garces de la plus reine des garces ? Sa paume se referme sur sa dague menaçante calée à même le derme tendre. La Lune, trop parlante. Astre trop vendeur, trop accusateur. Il est loin d’imaginer que cela pourrait être autre chose… Un autre. Ces autres qu’il attend depuis des années. Trente ans exactement. Le corps entier se tend vers la victime, la cible. Il n’a plus rien d’aimable, pour le si peu qu’il est… L’homme devient chasseur sans concession aucune. Une valse rondement menée conduit le duo à s’engouffrer dans une bicoque délabrée. Dominant pour le moment, Ely jauge Nyrea de toute sa hauteur, elle qui est assise sur le canapé bancal et recouvert de bien trop de poussière, de sable. Il jauge, juge son adversaire. L’hémoglobine semble s’en échapper.

La lame a entaillé le cou de la demoiselle qui lui accorde un ”fort aimable” des plus sarcastiques. Cela tombe bien… Il n’est pas là pour l’être non plus. Mais elle se redresse, se dresse telle une louve sous ses yeux, elle est prête à en découdre. Voilà qu’elle pose des questions à son tour, saisissant une dague à son tour. Mh. Le poignet s’agite sous son regard et ça le titille davantage. - Bien des choses. et là, c’bien suffisant. Le félin observe, incline sa tête d’un air mécanique, automatique. Il n’est presque pas humain. Prédateur, le mercenaire. Il est intimidant et fout les jetons. La sanité effleure son âme avec de simples tapes sur le haut de sa tête pour l’encouragent à retrouver un peu de raison. Mais rien n’y fait. Il veut brûler, déchiqueter la femme qui se dresse devant lui. Il veut lui faire payer ce que sa tante lui a fait. Et si c’est un sbire, elle lui servira de mise en garde. Si tant est qu’il l’atteigne, la louve téméraire. Elle ne se démonte pas et c’est tout à son honneur. Elle semble vouloir entamer une phrase concernant la marque. Les mots s’éteignent. L’assurance n’est pas la même quand il s’agit d’exposer la provenance de ce tatouage, sa signification. - Alors, alors, on ne veut plus se justifier… Elle se ravise et préfère emmener son corps dans cette baston dont un des deux ne sortira pas vivant ou en sale état. Et clairement, il préfère que ce ne soit pas lui. Gavril l’engueulera pour sa prise de risque inutile pour une histoire de tatouage que tout le monde peut se faire faire dans un bar de catin du coin. Mais pour lui cela signifiait beaucoup trop de choses. Trop

L’angoisse, la mort. La solitude… Il se sent plus seul que jamais, très peu accepté par les siens. Et… Qui sont ils ? Qui sont les siens quand tu ignores tes origines qui t’ont apporté trop de peine ? Les siens. Océanides ? Humains ? Rien. Personne, il se trouve dans cet entre deux encore, dans ces limbes tentant de vivre auprès des humains et répudier son côté océanique qui lui a apporté tant de souffrance. Un rire sinistre s’échappe des lippes. Sa carcasse s’agite d’un spasme horriblement amusé. - Ben voyons, sale chien de pirate… T’as pas mieux… Sovevna ? Il grimace à l’entente de son propre patronyme, celui qu’il n’a pas porté depuis plus de treize ans et qui lui rapporte encore beaucoup de douleur. - Alors, viens… viens défendre ce pourquoi tu t’es tatouée, Nyrea il roule affreusement le “r” pour une énième provocation. - Ta grande dirigeante ou chef de famille parle d’abomination, d’erreur de la nature, mais croyez moi, vous en êtes tous des belles. Les meilleures, de la haute voltige… Il déraille mais continue, encore et encore de marteler ses pensées qui sont , pour lui, véridiques. Il transpire une honnêteté débordante. Il est partie bien loin, l’enfoiré. Il se met à faire les cent pas désormais, reluque fixe, fait danser sa lame dans sa paume. Il engage les hostilités après une révérence à l’arrière goût dégueulasse, c’est malsain, effrayant. Il ne l’atteint pas mais la repousse, la pousse encore par terre. - Vas tu me dire c’que tu m’veux ? Tu es de sa famille ou de sa garde rapprochée ?

Alors que… Alors que tout cela pourrait être différent, plus enivrant, plus émouvant. Mais rien, rien ne semble pouvoir émotionner, Ely… Rien ne semble ranimer Vaelyre Sovevna.

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Nyrea & Ely
Tout le corps de Nyrea est parcouru d’une tension extrème, sa nuque se raidit, son flux sanguin est desordonné. Elle ne perd pas de vue l’inconnu agressif qui semble l’avoir prise pour cible selon une obscure raison. Bien qu’elle ne sache quoi, bien qu’elle persiste dans le doute elle ne se démonte surtout pas. Ne jamais montrer ses faiblesses, ne jamais ployer le genoux, ne jamais quémander pitié. Le type, la rage au ventre, n’en a aucune. Il veut en découdre et ça se voit dans son regard. Mais Nyrea elle ne veut pas finir sa vie ici ce soir, ne veut pas se faire décapiter sans avoir au moins essayé de se battre pour sa vie. Le regard du type est particulièrement prédateur, il fait froid dans le dos. Il a les traits bruts, le visage marqué par les épreuves de la vie. Les prunelles sombres ne laissent quant à elles deviner la couleur de ses yeux. La pénombre bouffe son aura, dévore sa silhouette. Il est grand, massif, animal.

Nyrea est tout son contraire, fine, féline, légère comme le vent, elle ne semble aucunement faire le poids face à lui. Elle devra faire preuve d’agilité pour se sortir de ce guêpier. L'œil lorgne sur la porte derrière lui, la sortie, la fuite vers la liberté. Elle se voit déjà courir à en perdre haleine rejoindre le Sea Hawke se protéger tout en haut du mât principal. Elle éructe, insulte la carcasse il s’en amuse, l’accuse… Sovevna ? Elle plisse les yeux devant ce nom. Pourquoi l'appeler ainsi ? Le tatouage… Profonde inspiration… Est-ce cela ? Elle tourne la tête légèrement sur le côté, elle s’interroge, risque un regard sur ce croissant de lune. Il sait… |i]Enfin…[/i] Ce type semble détester les Sovevna, Il y avait probablement de quoi, Nyrea est confuse. Elle défendrait coûte que coûte la seule Sovevna qu’elle connaît encore : Anya… Voulait-il lui faire du mal ? Ça ne pouvait être que ça… Sa jeune amie a dû s'attirer bien des ennuis, l’océanide a toujours promis qu'elle la protégerait.

Putain Anya… qu’as-tu fait ? Qui as-tu provoqué ? Et où es-tu… Tu es en danger, ce type… Il pourrait te tuer, me tuer… Les pensées de Nyrea fusent dans tous les sens, la panique monte en elle, alors qu’elle semblait maitriser la situation. Puis le type s’incline, crache une dernière fois ses questions et s’élance contre elle. Elle recule, fend les airs avec sa lame, l'évite et tombe par terre.

« Je ne veux rien de vous… » siffle-t-elle entre ses lippes se relevant doucement. « Je ne suis pas une Sovevna… » Si c’est celà qui l’ennuie, au moins elle lâche un bout de vérité. Elle n’appartient pas à cette famille bien qu’elle y soit totalement liée. Mais Nyrea pense à Anya… Pense à  retrouver sa liberté pour retrouver cette sœur de cœur et la protéger de ce taré de pirate… De tous ces fous qui veulent mettre les Sovevna sur un bûcher, de ce tatouage qui saigne son derme encore et toujours, une marque qu’elle ne regrette pas, mais… Qui étonnamment lui cause aujourd'hui du tort. « Mais je t’arracherai les tripes si tu essayes de lui faire du mal… » Évidemment Nyrea pense à Anya…

Elle s’élance alors à son tour contre lui, hors de question de lui laisser l’avantage à chaque fois. Deux fois qu’il l'attaque, deux fois qu’elle tombe en arrière. Il préfère parlementer visiblement plutôt que de régler ses comptes proprement. Le type est violent mais hésitant. Il veut des réponses avant de prononcer sa sentence. Alors Nyrea profite d’un léger moment de flottement, de ce tique étrange qui déforme le visage du type à l’écoute du mot Sovevna… Pauvre fou… L’homme la voit agir, il est déjà prêt à répliquer. Mais pour éviter sa lame, elle se baisse, et attaque à la cuisse. Rapide comme l’éclair, la force décuplée par l'adrénaline, elle plante sa dague dans le muscle de l’homme qui se tend sous le coup de la douleur. Lame, qu’elle retire aussitôt pour voir le sang gicler. Son joli visage se retrouve vite taché par l’hémoglobine. La respiration haletante, elle essuie d’un revers de main sa bouche, le goût du sang agite ses papilles. C’est immonde. Elle met quelques secondes avant de se relever, de lui tourner le dos et tenter de fuir… De le fuir.


(c) DΛNDELION
Ely Gethin
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Pronom : Il/Lui
Origines : Ely vient de l'île Fedja, l'île des Brumes. L'île maudite. Il est un Sovevna.
Sang : Hybride. Il est mi-homme, mi-poisson. Il n'est ni des tritons, ni des hommes, car peu d'entre eux sont bien vus. Ely s'est bien fait à cette idée et ce, depuis la nuit de l'attentat, du soulèvement. Sa mère et sa soeur, tuées, rayées des eaux ou des terres sans une once de regret. Il ne sait plus qui il est vraiment.
Boussole : Le cul sur un bateau, dans une taverne. Les pieds sur un port d'attache. La main armée dans une poitrine ouverte.
Irl : Elle
Faceclaim : Joel Kinnaman
Crédits : Arnor

Trigger : Viol, sexe et violence trash/cru. Tout ce qui est bien trop décrit en terme de gore, violence etc
Warning : Hot, violence suggérée soft
RP : #80D0D0 "Paroles en bleu givré"

Ecriture : Français
Pronom : Il/Je ou Tu en pensée
Fréquence de présence : 5/7
Fréquence RP : 4/7 plus ou moins selon la dispo

Permanence Admin : U.C

Nombre de mots : minimum 500 mais adaptable selon le partenaire. <3

Foes

Feuille de personnage
Pouvoirs:
Artefacts:
Inventaire:
Bones
   
A side of me that i was scared
ft  @Nyrea Safín

TW : violence du langage, sur femme et mention de race.

Ely est sûr, il est certain. La louve qui se dresse devant lui n’est pas en reste. Elle est là pour le tuer. Quoi d’autres ? L’espionner, le pister, le filer ? Donner toutes les informations possibles sur lui à Katerina, comme l’avait fait son ex épouse. Des garces. Elles le sont toutes. Pour de l’argent, pour le pouvoir. Pour tout. La brune le jauge, elle analyse. Putain, regardes bien. Elle a de bons aplombs, elle sait. Elle n’est pas démunie. Elle a de l'enseignement, de l'entraînement. Fuselée, elle dresse le museau, sort les crocs et se tend. Le regard glisse sur les côtes du mâle. Ses mirettes suivent. Il ricane. - J’sais pas ce que t’espère, mais tu sortiras pas tout de suite. Tu vas sagement répondre à mes questions et déballer gentiment ce que tu fous là ? Lui assène t’il presque mielleux, dangereux alors qu’elle se risque une descente de prunelles vers son tatouage. Oui là.. Sur ce bras. Ce fin poignet que je pourrais t’éclater avant que tu m’butes.

La première danse est bancale. ça tangue, esquive, pousse, elle tombe. Les mots sortent de ses lippes. Rien de vous. Le visage se redresse, le corps se grandit. Ely sourit, c’est difforme, déchiré. Pas une Sovevna. - Alors qu’est ce que tu es ? Qui es tu ? Il s’est penché vers elle, là trop près pour finalement s’éloigner à nouveau, restant face à elle. - Une camarade de cette garce ? Un pion assurément. Du sang frais, manipulable. Pouvoir, argent. C’est ce que vous voulez toutes. Impact. Un sous entendu de ”Ta gueule” sur les traits de la féline et dans ses mots. Lui faire du mal. A quoi bon… A quoi bon servir une fêlée comme elle … La proie se réveille, s’éveille. Sa dague dans les mains, elle s’élance, se lance, joue, et danse. Celle-ci est plus vive, il y a plus de répondant, plus de challenge, d’enjeu, de défis. Sa masse a du mal à s’ancrer dans un endroit si escarpé. Mais il fait, évite une première fois et s’apprête à répliquer.

La douleur le fait frémir et le lance jusqu’à l’encéphale. L’échine en feu, Ely râle. Il retient un cri, et serre ses dents, expulse sa rage par une expiration trop violente. Souffle coupé. Surpris. Regard croisé, tombé à genoux, il plonge ses yeux dans ceux de la proie devenue chasseresse. Il guette. Quelques secondes tout au plus, elle retire la lame de sa chaire. L’hémoglobine en fuite. Putain. Inattention ou véritable adversaire de poids. La brunette est douée. S’il le reconnaît, il n’en espérait pas moins, un peu de répondant venant des sbires de Katerina. Sa paume vient s’écraser sur sa cuisse pour en contraindre le fluide de s’écouler sauvagement et de repeindre la bicoque, et de le faire encore partir vers d’autres cieux, pour le ramener sans cesse à Fedja et cette nuit-là… sans …Anya. Il lève les yeux et pense voir une petite gamine fuir de la pièce avec son ourson en peluche. Il déraille encore. - Putain j’espère pour toi que c’était pas empoisonné, j’en ai ras l’cul Il se relève. Elle passe la porte. Proie, chasseur ou chasseur contre chasseresse. Il avale les pavés, les pas bruts, la course saccadée. Mais l’homme est entrainé et sous l’adrénaline, l’envie de la buter aussi, cette fille, il court. Les deux ennemis passent les maisons, sur les toits des habitations en escalier. Ely mange la distance entre eux et la fauche sans aucun remord. Le corps se jette sur celui de la jeune femme.

Le toit de la maison s’efface. Bordel. Ils atterrissent dans une cour commune en contre bas. La chute est raide, souffle court. Il se redresse difficilement sur ses deux pattes et regarde son adversaire. Tous deux allaient payer pour leur bataille. L’un ou l’autre par la mort.. Débraillé, sa chemise un peu ouverte. Il ignore si son propre tatouage est visible. Il l'a normalement recouvert, mais elle sait pertinemment qui il est de toute façon... - Pourquoi est-ce que tu t’évertues à fuir ? Que crois tu qu’elle va faire en te voyant ramper devant elle, rentrant bredouille parce que tu auras fui ? Il écarte les bras, expose la situation de manière théâtrale. Connard avez vous dit ? - Pourquoi la protéger ? Cette personne qui te tuera sans aucun remords quand elle n’aura plus besoin de toi ? Il marque une pause. - Parce qu’elle est ainsi, elle congédie les gens qui la gênent et par la plus mortelle des manières. Son pied pousse la carcasse de la jeune femme, coup franc. Il s’agenouille près d'elle. - Cette vieille garce ne mérite aucune protection… Il se remet sur ses pieds. Son manteau long bat l’air alors qu’il se retourne. - Et moi, je ne peux pas te laisser partir en sachant que tu connais ma position actuelle. Il agite ses phalanges, ressort sa lame et l’invite une nouvelle fois à danser. - Allez, lèves toi… Finissons en…

Nyrea Safín
Moussaillon à l'abordage !
Nyrea Safín
Hopes
Miscéllanées : a side of me that I was scared Tumblr_inline_o0d9hc720y1qcgwu0_500

Âge : dans la fleur de l’âge; entre l’océan et la terre ferme, la jeune femme évolue dans l’archipel depuis trente quatre ans.
Pronom : elle, rien que elle; nyrea se genre au féminin.
Coeur : solitaire; le myocarde fermé à toute forme de vibration, trouble et silencieux. cris déchirants dans la nuit, il souffre.
Origines : la baie des sirènes; fille de l’océan, enfant de la terre.
Clan : aucune attache; famille inconnue, elle se souvient à peine du nom de son père adoptif. le nom de sovevna raisonne encore dans son esprit, mais il n'a jamais été le sien...
Sang : océanide; la pureté du sang des enfants de l’eau, mais l’angoisse de s’abandonner de nouveau à l’océan.
Boussole : sur les sept mers; la jeune femme se cache à bord d'un navire appelé sea hawk.
Aventures :
Irl : Elle
DC : hael, rune, aédan
Faceclaim : Phoebe Tonkin
Crédits : Ellaenys
Trigger : violences sexuelles, violence envers les enfants & les animaux.
Warning : violence physique, sexe, on discute je m'adapte.
Foes

Feuille de personnage
Pouvoirs: ceux que possède une océanide.
Artefacts:
Inventaire:
Bones
   

a side of me that I was scared
Nyrea & Ely
Fuir, encore et toujours. Fuir tant qu’il est encore temps. Fuir sans regarder derrière elle, à en perdre haleine. Dans les rues les escaliers sur les toits, tous les chemins sont bons, tous méritent d’être explorés, dans l’urgence, il n’y a pas d’autres choix. L’animal est derrière elle, la cuisse soufre mais l’adrénaline portent tous ses gestes. Au fond, Nyrea ne le montre pas mais elle a peur… peur pour sa vie. L’homme bien que totalement incohérent semble lui en vouloir de la plus féroce des manières. Il veut en découdre, la tuer, l’éliminer… Mais pourquoi ? Pourquoi moi ? Dans la course les yeux s’embrument, quelques larmes coulent, elle n’ose pas un regard en arrière. Mais très vite l’inconnu la rattrape. Sans crier gare il se jette sur elle, elle tombe et sous leurs poids le toit fragilisé s’écroule.

Le souffle se coupe. Face contre terre la jeune feune femme parvient difficilement à faire entrer de l’air dans ses poumons. Une côté probablement felé, les jambes douloureuses, elle parvient à reprendre son souffle lorsque la carcasse du type se dégage d’elle. Péniblement, elle se retourne sur le dos. Un râle de douleur s’échappe de ses lèvres abîmées, sa main vient alors chercher ce pendentif caché près de sa poitrine… Anya… Toutes ses pensées se dirigèrent vers sa soeur de coeur qu’elle n’avait pas encore eu la chance de revoir… Je vais crever ici et je n’aurai même pas eu le temps de revoir ton regard… A nouveau quelques perles salées coulent au coin de ses yeux. Tout son corps la fait souffrir, elle ne pense pas tout de suite à se relever, attendant simplement de recevoir sa sentence.

Les yeux fermés, l’homme qui est parvenu sans aucun mal à se relever, continue à déblatérer de manière presque théâtrale. Ramper devant elle… Cette personne qui te tuera sans aucun remords… Cette vieille garce… Les mots s'emmêlent, les pensées se confondent. Nyrea écoute essaye de se concentrer, à nouveau bousculé par un coup de pied en plein dans les côtes. La cicatrisation se fait bien difficile, pas d’eau, pas d’échappatoire, elle est tout simplement coincée. Prisonnière d’un dégénéré. Il ne parle pas d’Anya… Il ne connaît pas Anya. Il se trompe sur toute la ligne, il ignore ce qu’elle est. Qui elle est. Elle le sent près de lui et son corps commence à trembler. Les yeux toujours clos, le souffle court.

Le type l’invective, la sermonne, lui ordonne de se relever… D’en finir à la loyale probablement. Il l’a provoquée, elle a sorti les armes pour se défendre. Nyrea a fait cela pour protéger sa vie, elle a refusé de parlementer et maintenant… Doucement, laborieusement la sirène se relève, laissant ce pendentif retomber contre sa poitrine. Dans l’autre main, la dague qu’elle a plantée un peu plus tôt dans sa cuisse. Elle plante alors son regard dans le sien, et laisse planer un silence de mort pendant de longues secondes. Secondes qui paraissent être des heures. Elle le regarde, se noie dans ces pupilles, s’abandonne et s’oublie… Le temps semble comme suspendu, mais le silence se brise lorsqu’elle relâche la dague qui se cogne contre le sol.

« Je… ne… vous connais pas… » dans une ultime tentative elle renonce, refuse de l'affronter à nouveau, choisit de baisser les armes et espère qu’il entende simplement raison, la laissant éventuellement partir. « Je ne travaille pour personne et j’ignore qui vous êtes… Laissez moi partir, » sans voir venir, la jeune femme est prise d’une toux. Elle essuie à la commissure de ses lèvres quelques gouttes de sang… Ses prunelles font rapidement le tour de l’endroit cherchant les issues, une nouvelle chance de peut-être s’enfuir. Mais la douleur de sa côte brisée se rappelle à elle, et le type lui barre la route. Tandis que ses jambes flageolent, elle résiste pour ne pas s’écrouler devant lui. Cette fois-ci j’ai perdu…


(c) DΛNDELION
Ely Gethin
Moussaillon à l'abordage !
Ely Gethin
Hopes
Âge : Trente huit noeuds dans ses cordes.
Pronom : Il/Lui
Origines : Ely vient de l'île Fedja, l'île des Brumes. L'île maudite. Il est un Sovevna.
Sang : Hybride. Il est mi-homme, mi-poisson. Il n'est ni des tritons, ni des hommes, car peu d'entre eux sont bien vus. Ely s'est bien fait à cette idée et ce, depuis la nuit de l'attentat, du soulèvement. Sa mère et sa soeur, tuées, rayées des eaux ou des terres sans une once de regret. Il ne sait plus qui il est vraiment.
Boussole : Le cul sur un bateau, dans une taverne. Les pieds sur un port d'attache. La main armée dans une poitrine ouverte.
Irl : Elle
Faceclaim : Joel Kinnaman
Crédits : Arnor

Trigger : Viol, sexe et violence trash/cru. Tout ce qui est bien trop décrit en terme de gore, violence etc
Warning : Hot, violence suggérée soft
RP : #80D0D0 "Paroles en bleu givré"

Ecriture : Français
Pronom : Il/Je ou Tu en pensée
Fréquence de présence : 5/7
Fréquence RP : 4/7 plus ou moins selon la dispo

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La sensation de chute est vivace, prenante. Les corps tombent, et s’écrasent. Ils maudissent leurs âmes d’être aussi têtue. Surtout celle de l’homme qui commence à sévèrement encaisser. En même temps, tu n’es plus jeune et fringuant… puis… Tu es carrément éclaté. Le mercenaire ignore combien de chute, de coup, de lame, il avait pris. Trop. Les os se révèleront de moins en moins aptes à se ressouder, ses muscles à se délier. Ainsi est il fait, estropié, brisé par la vie autant que l’âme, par la mort. Sa cuisse le lance et l’hémoglobine dégouline. Le liquide chaud caresse son derme et réchauffe. La sensation est désagréable. L’homme râle et guette sa proie comme l’animal blessé qu’il est. Il la pousse, la frappe une fois encore, elle tarde à se relever. Mais elle s'exécute, doucement mais sûrement. Tu l’as pas ratée… Un sourire se tend sur ses lippes. Affaiblie mais pas abattue, elle a du cran. Louve, lionne, il ne peut lui retirer cela. Mais quelque chose s’éteint et cela le fait tiquer. Son sourire s’efface laissant place à une incompréhension. Il renifle, il ne s’était pas rendu compte mais du sang coule de son nez. Il y passe une manche. Putain. Les prunelles ennemies s’accrochent, une puissance sans nom et le mâle n’arrive pas à décrypter ce qu’il s’y passe. La guerrière l'entraîne dans un puits sans fond. Les sourcils s’arquent. Un malaise se glisse le long de son échine. Il pense connaître ces yeux, ce regard. Le sien.

Ely se stabilise comme déséquilibré un instant. La dague de son adversaire tombe au sol. Le tintement le sort de sa torpeur et sa tête s’incline sur la droite doucement. Les paupières papillonnent. Il ne comprend pas. Tout simplement pas. Elle est étrange. Ses mots sonnent vrais. Une partie du moins. Sa poigne joue avec son arme, il hésite. Il ne devrait pas. Mais un Loup Blanc, fervent serviteur de la garce Sovevna, n’aurait jamais abandonné. Presque un ordre sanglant, violent, suicidaire. Pas de retraite. Alors que fait elle ? Que fais tu bon sang ? Est ce un jeu ? Une manipulation ? Très certainement ? Mais elle baisserait presque la tête, penchant ce cou soudainement douloureux, bousculé par une toux. Elle expulse le liquide rouge. Il tique. Mh, c’pas bon ça. Il ne gagne rien à la laisser partir, mais rien à la combattre en cet état. Et étrangement, il y a quelque chose qui le bloque. Une aura peut être ou….


Ou… Ce collier sur sa peau tannée. Ce pendentif. Oui, celui-là. Il déglutit, l’homme. Le mâle soudainement en déroute se perd. La belle étoile. Il se souvient d’un pendentif comme celui-ci autour du cou de l’amie de sa petite soeur. Il perd pied, recule. - Toi … ? il bredouille. - T’as eu ça où ? La menace se faufile dans son regard désormais plus sombre et perdu. Il ignore s’il a devant lui une voleuse, ou une enfant du passé.- T'es qui ? Il s’en effraie soudainement car les deux possibilités lui retourneraient l’estomac avec force. La carcasse se recule et l’encéphale le mène là où les ombres le guettent. Byria… Anatasia et puis Delilah. Ce jour où pour ce cadeau, cette fête de l’amitié entre sa sœur et son acolyte, il leur a offert un bijoux complémentaire. C’était une belle journée, pas longtemps avant la tragédie. Il se souvient. Des flash. ”Maman, pour la fête de l’amitié avec De’ nous prenons le thé. Du thé ?” Le sourire sur les petits minois vient bercer le coeur d’Ely. C’était si doux, si vrai, si … tout Le petit paquet entre les mains presque adolescente, le jeune héritier avait offert un présent bien personnel, plutôt unique aux deux petites. Une Lune, et son Étoile. Les songes le bousculent. Paumé. Totalement paumé. Il tangue et se ressaisit. Son cœur se serre avec force, il s’agite dans sa poitrine marqué par un rythme désaccordé. C’en est même douloureux.

La grimace déforme sa trogne, son regard sur celui de la demoiselle. Mais des cris, des rires puis des danses. Un mouvement de foule conséquent le surprend. Merde ! L’homme se tend, les muscles tressautent, les yeux paniqués cherchent, demandent. Mais la masse masque ce qu’il ne veut point quitter des yeux. La Louve. D’un mouvement d’épaule, il pousse, ça tire dans sa cuisse, dans ses muscles. Il tente de se frayer un passage, sans savoir s’il pourra sortir de cette foule dense.


Nyrea Safín
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Âge : dans la fleur de l’âge; entre l’océan et la terre ferme, la jeune femme évolue dans l’archipel depuis trente quatre ans.
Pronom : elle, rien que elle; nyrea se genre au féminin.
Coeur : solitaire; le myocarde fermé à toute forme de vibration, trouble et silencieux. cris déchirants dans la nuit, il souffre.
Origines : la baie des sirènes; fille de l’océan, enfant de la terre.
Clan : aucune attache; famille inconnue, elle se souvient à peine du nom de son père adoptif. le nom de sovevna raisonne encore dans son esprit, mais il n'a jamais été le sien...
Sang : océanide; la pureté du sang des enfants de l’eau, mais l’angoisse de s’abandonner de nouveau à l’océan.
Boussole : sur les sept mers; la jeune femme se cache à bord d'un navire appelé sea hawk.
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Nyrea & Ely
Le myocarde battait l’allure, donnait le tempo de sa propre peur. Nyrea avait beau paraître complètement sûr d'elle, prête à parer toute épreuve, toute éventualité, qu’elle se retrouva totalement décontenancée face à lui. Particulièrement hargneux, sa poigne était de fer, son regard était d’acier. Rapide, et particulièrement violent, il était parvenu sans aucun mal à la rattraper, a l’écraser sur le sol. Jamais défaitiste la jeune femme s’était relevé pour l’affronter… du regard. Car il n’y avait plus rien d’elle qui était prêt à affronter ce démon.

Le pendentif plus tôt serré dans sa pomme attira le regard de la brute dont le visage convulsait d’incompréhension. A nouveau il questionnait, divaguait. C’en était trop pour l’océanide qui reculait timidement, un pas après l’autre, le cœur serré de laisser derrière elle cette arme qu’elle appréciait tant. Mais il était manifestement complètement instable, dangereux, fou allié… Tandis qu’il recula à son tour, assaillit par tout un tas d’images qu’elle ne pouvait voir elle répondit :

« Je ne suis pas votre ennemi… » Il ne savait plus qui il pensait avoir en face de lui, alors qu’il en fut plus tôt absolument persuadé. Il aurait tué aveuglément tant il la considérait comme un ennemi. Ce qu’elle n’était pas… elle qui ignorait tout de l’homme en face d’elle. Incapable de reconnaitre ses traits, incapable de se souvenir de lui. Non. L’homme ne lui évoquait, ne lui rappelait absolument rien. Il était parfaitement impossible qu’elle fasse le rapprochement entre lui et son passé.

Mais très vite cette trouble quiétude est balayée par l’arrivée d’une foule dansante, joyeuse. Le départ avant Fedja… ils le célébraient comme les fous qu’ils étaient. Nyrea en profita alors pour se jeter au sol et récupérer sa dague. Dans l’action elle ne sentit pas ce collier lui échapper. Dans la chute il s’était délié, et lorsqu'elle l’eut serré dans sa main il se défit un peu plus. La jeune femme ne le sentit pas tomber par terre, prise dans la cohue elle n’eut qu’une idée en tête : s’enfuir le plus vite possible. Elle laissa derrière elle le seul et unique souvenir qu’elle avait de son passé, d’Anya, de Vaelyre… Le seul et finirait par le regretter amèrement.

La dague récupéré elle s'extrait une dizaine de mètres plus loin, de la foule et couru à en perdre haleine jusqu’à l’océan. De l’eau… de l’eau salée. De quoi guérir ses blessures. Reprendre un peu de force, pitié qu’il ne m’oblige pas à plonger… Son pire cauchemar que celui d’être forcée d’embrasser à nouveau les eaux sauvages et salées de l’océan. Il lui en fallait juste un peu pour guérir un peu plus vite. Elle ne su s’il l’avait suivi ou non, elle n’osa pas regarder en arrière de peur de croiser à nouveau son regard. Cette folie, cette perdition, se gravait pour un long moment dans son esprit…


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