Beyond the Waves
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Un squatteur dans la barraque [Arlo]

Amélia Kenway
Moussaillon à l'abordage !
Amélia Kenway
Hopes
Miscéllanées : Un squatteur dans la barraque [Arlo] Tumblr_oa4ph2Frii1r69l1fo8_r1_400

Âge : 28
Pronom : Elle
Coeur : Célibataire, son métier ne laisse pas vraiment de place à l'amour
Origines : Temerys
Clan : Kenway, une famille d'éleveurs de chevaux
Sang : Humaine, Ombre d'Eliza Kenway qui s'ignore
Boussole : Prostituée dans une maison close de luxe à Temerys
Irl : Elle
Faceclaim : Adria Ajorna
Crédits : King-brainster
Trigger : - Violences sexuelles (à discuter préalablement)
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Foes

Feuille de personnage
Pouvoirs:
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Inventaire:
Bones
online
   

Un squatteur dans la barraque


Il s’était passé beaucoup de choses ces derniers mois… Quand Aédan Feyrborn m’avait proposé d’embarquer sur sa vivenef je n’avais pas hésité longtemps. La confrontation avec Eliza avait été atroce, j’avais ressentie le besoin de fuir Khesa et l’ambiance malsaine qui se dégageait de toutes les récentes révélations. J’avais pris claque sur claque et sombré de plus en plus profondément jusqu’à manquer d’air. Le négociant m’avait peut-être sauvé à sa manière… Une main tendue, bienveillante et désintéressée, un voyage…

Une bouffée d’air.

J’avais confié les livres qu’Avitus m’avait prêté à un garde du palais, glissant un mot succinct à l’intérieur pour lui dire que je partais quelque temps et le remercier pour sa gentillesse. J’avais cru comprendre qu’il était en déplacement… Il le trouverait à son retour. Pas d’indication sur le lieu où je me rendais ni sur la durée de mon voyage. A dire vrai, je n’en avais moi-même aucune idée… J’avais passé les sept dernières années à m’accrocher désespérément à la région de peur de perdre toute chance de tomber un jour sur une personne qui pourrait me reconnaître… Aujourd’hui, ma mémoire m’était enfin rendue et plus rien ne me retenait dans l’Aurore. Rien, sinon l’attachement profond que j’avais pour ma culture et mon pays. Je pouvais enfin me permettre la folie de voyager et d’aller voir ce qui se trouvait au-delà des côtes temeryennes.

Le voyage avait été salvateur. D’une immense richesse en découvertes et en rencontres, tout ce dont j’avais désespérément besoin pour me changer les idées. Mon coeur m’envoyait souvent un sentiment de manque, mes pensées me ramenaient vers Eliza… J’avais le sentiment de me priver d’une partie de moi-même en m’éloignant d’elle… Je n’arrivais pas à savoir si cette impression venait de moi ou si elle était imputable à ce lien surnaturel qui nous raccrochait l’une à l’autre… J’avais lutté contre, tenté d’oublier.

Et puis un jour, quand le pays avait commencé à me manquer, j’étais rentrée à Temerys.

Le retour m’avait fait chaud au coeur. J’ignorais encore ce que j’allais faire par la suite, rester, repartir… J’avais laissé des choses en suspens ici. Un héritage à récupérer, des explications à donner à Valetta ainsi qu’à des proches… Ensuite, j’aviserai. Beaucoup de portes s’étaient ouvertes à moi. J’aspirais à faire grandir le nom des Kenway mais je n’oubliais pas non plus la proposition d’Avitus…

Je me sentais apaisée lorsque j’atteins la porte de ma maisonnée…
Une porte non fermée à clé. Je me figeai. Aurai-je oublié ? Non, assurément pas. J’étais bien trop prudente. M’avait-on cambriolé ?!

J’ouvris précipitamment la porte et entrai en trombe. Tout était en place, rien ne manquait dans le salon… Je laissai tomber mon bagage au sol, saisi un vase en guise d’arme, m’avançai vers l’escalier en essayant de ne pas faire de bruit et grimpai les marches une à une… Jusqu’au seuil de ma chambre.

Et je me figeai à nouveau, complètement abasourdie par le spectacle qui s’offrait à moi. Un homme se pavanait devant le miroir dans l’une de mes robes…

-Mais vous êtes qui, vous ? lâchai-je, l'air ahuri.

@Arlo Valar



Codage par Libella sur Graphiorum
Arlo Valar
PRINCE des roublards
Arlo Valar
Hopes
Âge : 28 printemps, aucun hiver de sagesse.
Pronom : Il
Coeur : Son cœur pourrait chavirer pour une belle demoiselle, même s'il lui piétinerait le sien probablement. Qui peut prédire ce genre de choses ? Jusque là il est volage, les préférant riches et mariées même si sa jolie chemise va bien finir par s'accrocher sur une épine.

Cependant, bientôt ce sera lui le marié, sauf s'il arrive à s'enfuir avant. Et pas sûr que ce soit le meilleur choix.

Origines : De Fedja ? Mais qui oserait dire ça, olala ! Même ado, il n'était pas fou, il avait bien compris tout le côté on se cache, ordre secret, secte, tout ça, et puis il n'y a jamais mis les pieds sur cette foutue île jusqu'à très récemment. Alors il prétend qu'il a grandi à Jahar et comme c'est là qu'on l'a trouvé, il a hérité du patronyme des bouseux locaux.
Clan : Ozova. Vous n'en avez pas entendu parler ? Jusque là on était plutôt discret, mais il semblerait que ce ne soit plus le cas. Il remercie sa chère famille pour ça. Il aurait préféré continuer sa petite vie loin de ce merdier et de cette violence, si seulement il n'avait pas été de l'Onyx, on l'aurait probablement laissé en paix.
Vladim de son vrai prénom.

Sang : Shaman, déclaré tardivement et qui ne s'intéresse pas à son pouvoir. A quoi bon ? Quand on a une belle gueule, on obtient déjà tout ce qu'on veut. Et l'onyx, ça fait mauvais genre.
Et puis se faire une armée de zombie ou contrôler des gens, très peu pour lui.

Boussole : En train d'échapper à sa famille.
Irl : Elle
DC : Malka, Avitus, Heiura
Faceclaim : Charlie Vickers
Crédits : Aslaug
Trigger : sexe explicite
Foes
Bones
   

qui est en fait un gars sympathique
Amélia & Arlo
Arrivé à Temerys, il avait dû repartir de zéro. Arlo n’avait pas grand chose sur lui, et certainement pas de quoi se payer une auberge. Il ne pouvait pas non plus refaire surface auprès des gens qu’ils connaissaient. Il n’avait pas vraiment de plan après avoir quitté Fedja. Seulement retrouver quelques personnes qu’il considérait comme des amis, s’amuser un peu, profiter de Beltane et puis retourner sur Fedja avant qu’on ne vienne le chercher, avant que Skylar ait des ennuis. Il avait promis.

Première nuit, l’air chaud s’en était allé assez rapidement avec le soleil. Il avait trouvé une maisonnette au hasard qui semblait vide et qu’il avait déjà repéré dans la journée, volets clos, porte fermée. Il avait forcé la serrure et s’était endormi là, dans ce lit plutôt douillet. Puis il avait trouvé un rôle dans une mauvaise farce, de quoi se payer des repas, il avait volé des habits propres chez quelques bourgeois et il avait continué à habiter cette maison, toujours sans propriétaire.

Il s’en était bien occupé par ailleurs, il avait rangé et nettoyé, il cuisinait même. C’étaient ses petits plaisirs cachés. Il avait fouiné évidemment, mais il n’avait rien volé. D’une part parce qu’il n’y avait pas grand chose, ensuite parce qu’il squattait et volait ailleurs pour le ramener ici, ça semblait logique pour lui. Il avait deviné qu’une femme vivait ici et elle portait des tenues… très… Comment dire ? Très peu couvrantes ?
Ça l'intriguait Arlo, depuis le premier jour.

En plus, elles sentaient divinement bon ces robes. Il aimait bien aller s'imprégner de l’odeur, imaginer la femme qui les portait. Et petit à petit il s’était construit un fantasme fabuleux autour de cette femme. Il l’imaginait danseuse, envoûtante. Il l’imaginait rentrer et lui offrir le spectacle le plus sensuel de sa vie… Bon bien sûr la vie n’était pas un fantasme, mais c’était là tout le principe. Savoir que ça n’arriverait pas n’empêchait pas de rêver un peu et après Fedja, il trouvait du bonheur dans de bien petites choses.

Ce jour-là, il avait cuisiné un délicieux ragoût dans la marmite et puis il s’était retrouvé devant ces robes à nouveau… À les regarder, les toucher, les sentir, rêver… Il était comédien, alors après tout… Il n’avait jamais joué le rôle d’une femme et il mourrait d’envie de voir le drapé du tissu retombant sur la peau de quelqu’un et puisque la propriétaire ne daignait pas revenir. Il en enfila une, après avoir longuement hésité. Il poussa le vice jusqu’à se refaire une beauté : coiffure, maquillage, accessoire. Il se regarda dans le miroir, très satisfait du résultat. Il adorerait jouer une femme. Est-ce qu’il arriverait à être convaincant ? Ou est-ce que ce serait vécu comme une insulte ?

Il l’ignorait mais en cet instant, ça le rendait heureux d’être quelqu’un d’autre. Evidemment, ce fut à ce moment-là qu'une très jolie brunette apparut derrière lui dans le miroir. Ah !

Il se retourna et fit une petite révérence, imitant sans exagération les mouvements des femmes.

« Je suis ta cousine Jasmine, voyons ! » Il sourit, papillonna des cils. Ciel qu’elle était belle !

Il pouffa alors de rire et attrapa un torchon pour s’essuyer le visage, puis repris son sérieux tout en retirant petit à petit les bijoux et autres accessoires.

« Hum. Arlo. Enchanté. J’ai fait du ragoût, t’as faim ? » Oui, bon, il squatte, il squatte, il est déguisé en femme, foutu pour foutu…



@Amélia Kenway

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Un squatteur dans la barraque


Quelqu’un semblait s’être établi chez moi. Tout était parfaitement rangé, pas une trace de poussière alors que j’avais abandonné mon domicile dans un état bien moins soigné que celui-ci… Le ménage était le cadet de mes soucis à ce moment-là. Et que dire de cette agréable odeur de nourriture qui flottait ? Après avoir consommé essentiellement des produits secs, confits ou trop salés pendant plusieurs semaines, difficile de ne pas être attirée par de la cuisine réalisée avec des produits frais…

Mais qui donc squattait ma demeure ?

J’eus la réponse en pénétrant dans ma chambre.

Comment réagir à pareil spectacle ?

-LA fameuse cousine Jasmine, bien sûr… répondis-je déconcertée.

Je me tenais là avec mon vase, sans trop savoir si je devais le briser sur le crâne de l’intru ou le reposer… Jasmine avait l’air parfaitement à son aise, comme si sa présence dans ma chambre était la chose la plus naturelle au monde… Cet homme était-il dangereux ? Avais-je intérêt à appeler à l’aide ?

Voilà qu’il se démaquillait et retirait mes bijoux maintenant…

« Hum. Arlo. Enchanté. J’ai fait du ragoût, t’as faim ? »

Je papillonai des yeux, incrédule. Pourquoi j’avais l’impression d’être celle qui demandait l’hospitalité ?

-Et ça fait longtemps que tu vis chez moi, Arlo ?

Tout semblait à sa place ici aussi… j’allais devoir vérifier ma garde robe et mes bijoux de valeur. J’avais soigneusement dissimulé ces derniers avant de partir, mais savait-on jamais.

-En général… On demande plutôt l’hospitalité quand le propriétaire est là…

Et je ne lui aurais pas refusé. Les temeryens avaient un sens aigu de l’accueil, mais là, les circonstances étaient toutes autres.
Qu’étais-je en train de faire ? Expliquer à un intrus qu’il avait mal agi ? Sérieusement ? Comme s’il ne le savait pas !

J’hésitai sur la démarche à suivre. Cet homme était peut-être un détraqué sous ses airs sociables…

Un détraqué qui faisait le ménage et la cuisine, pensai-je perplexe. Atypique, comme profil.

-Tu vas commencer par retirer mes vêtements et te rhabiller…

Si j’avais escompté faire un brin de toilette pour me rafraîchir et me changer, c’était foutu. Ca attendrait que je règle cette histoire…

-Et ensuite… Va pour le ragoût.

Oui, j’avais faim. L’odeur de son plat était très appétissante.

-Je suis impatiente de connaitre ton histoire, Jasmine.


@Arlo Valar


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Cependant, bientôt ce sera lui le marié, sauf s'il arrive à s'enfuir avant. Et pas sûr que ce soit le meilleur choix.

Origines : De Fedja ? Mais qui oserait dire ça, olala ! Même ado, il n'était pas fou, il avait bien compris tout le côté on se cache, ordre secret, secte, tout ça, et puis il n'y a jamais mis les pieds sur cette foutue île jusqu'à très récemment. Alors il prétend qu'il a grandi à Jahar et comme c'est là qu'on l'a trouvé, il a hérité du patronyme des bouseux locaux.
Clan : Ozova. Vous n'en avez pas entendu parler ? Jusque là on était plutôt discret, mais il semblerait que ce ne soit plus le cas. Il remercie sa chère famille pour ça. Il aurait préféré continuer sa petite vie loin de ce merdier et de cette violence, si seulement il n'avait pas été de l'Onyx, on l'aurait probablement laissé en paix.
Vladim de son vrai prénom.

Sang : Shaman, déclaré tardivement et qui ne s'intéresse pas à son pouvoir. A quoi bon ? Quand on a une belle gueule, on obtient déjà tout ce qu'on veut. Et l'onyx, ça fait mauvais genre.
Et puis se faire une armée de zombie ou contrôler des gens, très peu pour lui.

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serviable et amusant
Amélia & Arlo
Rien de tel que de prendre quelqu’un au dépourvu, déjà pour le plaisir de voir sa tête, ensuite pour s’en sortir plus facilement. Osez, et le culot paye plus souvent qu’on ne le croit. C’est ce qu’il a remarqué, Arlo, à force de dire n’importe quoi, de faire n’importe quoi. Et puis, il ne lui veut rien de mal à cette jolie brune. Très jolie brune.
Alors s’il trouvait le moyen de gagner son hospitalité, ou à minima de ne pas se faire dénoncer aux autorités (parce qu’il tente vaguement de se faire discret).

« Quelques jours. Je n’ai rien volé si c’est ça que tu regardes. »

Elle regardait partout, pas sereine, et ça se comprenait, mais pas que pour elle, pour ses affaires aussi, ce qui se comprenait tout autant.

« C’est sûr, mais quand il n’est pas là c’est plus difficile de demander… » Qui fait le mâlin, tombe dans le ravin ? Il verrait bien à sa tête s’il abuse ou non. Pas qu’il la prenait pour une idiote, elle n’avait pas l’air née de la dernière pluie derrière son joli minois. Il la voyait bien qui cogitait. Au moins, elle n’avait pas pris un balai pour le jeter dehors, c’était toujours ça de positif.
Peut-être bien qu’elle avait faim.

Alors il lui sourit, aimable. « D’accord, Amélia. » Et il s’exécuta, retirant la robe sans attendre, pour se retrouver simplement en sous-vêtements, avec un petit air narquois tout de même. Il la rangea avec délicatesse dans la penderie, puis il se rhabilla.
Comment savait-il son nom ? Elle avait reçu du courrier. Dont un livre, avec un petit mot dans la couverture d’un certain Avitus.
Décidément, ce prénom était partout en ce moment, mais il espérait qu’il soit plutôt fréquent sur l’île. Pris d’ennui, il avait déjà lu la moitié du bouquin qui parlait d’une petite fille et de son cheval, une belle histoire, qu’il aurait cru plus niaise qu’elle ne l’était.

Et il la devança avant qu’elle ne pose la question et avant de la suivre vers la pièce de vie.

« J’ai vu ton prénom sur… heu… un livre que tu as reçu. »

L’Avitus en question espérait qu’elle allait bien, et c’était à peu près tout. Mais il jouerait les curieux quand il arriverait à gagner un peu sa confiance. Une fois dans la pièce de vie, il lui fit signe de s’installer à table avec des manières féminines - la fameuse cousine Jasmine - et reprit une voix aussi aiguë qu’il le put.

« Et bien assieds-toi, chère cousine, puisque je suis là, laisse-moi m’occuper de tout. » Il souleva le couvercle de sa marmite, sentit les odeurs et goûta son ragoût avant de l'assaisonner un peu mieux. Puis il servit deux belles portions dans des assiettes en terre cuite, la dame en premier évidemment. D’où il savait faire tout ça ? Lui-même l’ignorait. Il était à la fois bon à rien et touche à tout. Il avait grandi en mangeant de la nourriture insipide, et puis le marchand témérien, lui, appréciait les bonnes choses et les lui avait fait découvrir mais pas que. Il lui avait appris quelques recettes.
Et après un séjour à Fedja,  ça faisait grand bien.

Il prit place en face d’elle, mangea comme l’affamé qu’il était avant de poursuivre, un peu plus sérieusement avant de s’attirer ses foudres.

« J’ai fuit Fedja… J’ai pris n’importe quel navire, j’suis pas vraiment du coin et j’avais pas de sous… Je me suis retrouvé devant ta porte, plusieurs fois, et voilà. J’avais remarqué que y’avait personne et j’avais besoin d’un toit. Je me suis senti plutôt bien, alors je suis resté… Et… heu… Je… M’excuse. » Il s’était arraché pour le dire. S’excuser ? C’est bon pour les idiots, m’enfin, si ça peut lui faire plaisir et surtout l'aider lui.

« Ta garde-robe m’a intriguée, je dois dire. » Des robes raffinées, et en même temps, bien trop dévêtues pour l’être vraiment. « Je suis comédien, conteur, saltimbanque quoi. » Un original. C’était toujours son excuse pour justifier son comportement déplacé : il se faisait passer pour un extravagant. Peut-être qu’il l’était, au fond.


@Amélia Kenway

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Un squatteur dans la barraque


-Et comment que je regarde… murmurai-je.

Effectivement, rien ne semblait manquer. Me restait encore à fouiller les tiroirs et les coffrets, savait-on jamais s’il y avait laissé traîner ses mains. De toute évidence, il avait fouillé ma garde-robe… Avait-il aussi tripoté mes sous-vêtements ? Arf…

-Et bien on tente sa chance avec le voisin alors ? répondis-je en haussant les épaules.

Mais je me doutais que c’était autrement plus facile et confortable de s’installer dans une maisonnée vide… Mes voisins avaient-ils remarqué le manège ? Les avait-il baratiné eux-aussi ? Ce type était un chat ambulant… Il semblait avoir toujours le mot pour retomber sur ses pattes.

Je fronçai les sourcils. D’où connaissait-il mon nom ?
Drôle d’énergumène…

Je posai mon vase, et m’adossai au mur, bras croisés, sans ressentir le moindre malaise à l’idée d’observer un homme en train de se changer. Ce n’était que la cousine Jasmine après tout… Plus sérieusement, le corps d’un homme pouvait en apprendre beaucoup sur lui et son passé… Les cicatrices, les tatouages par exemple qui étaient fréquents chez les pirates… J’étais habituée à la nudité et cet homme là se révélait plutôt agréable à regarder, en outre.

-Sur un livre ? demandai-je surprise. Il est où, ce livre ?

Qui avait bien pu me porter un objet aussi précieux pendant mon absence ? Il piquait ma curiosité.

Nous rejoignîmes la salle à manger et l’étranger se chargea de me servir de façon fort théâtrale. L’odeur était délicieuse, je devais bien le reconnaître. Je l’observai manger avec appétit, l’ombre d’un sourire aux lèvres, avant de goûter moi-même le plat - d’abord prudemment puis avec plus d’entrain. C’était bon, très bon même. Il y avait au moins un bon côté au fait de retrouver un inconnu chez soi… Je n’aurai pas à sortir pour aller m’acheter de quoi déjeuner.

-Non… On sait tous les deux que tu n’es pas désolé.

Une personne qui éprouvait des remords ne se comportait pas ainsi et ne galérait pas autant pour articuler quelques excuses… Mais j’avais écouté attentivement son histoire. A dire vrai, ce fut la première partie de son discours qui m’interpella…

-Pourquoi tu as fuis à Fedja ? Que s’est-il passé là-bas ? demandai-je soucieuse.

Eliza y était partie en expédition avec Eiran Maeda… Les propos de cet homme m’alarmaient. Quelque chose était-il arrivé ?
Je fronçai les sourcils.

« Ta garde-robe m’a intriguée, je dois dire. »

-Pourquoi ça ? demandai-je curieuse.

Un artiste… Ah, ça expliquait ce côté dramatique qu’il avait.

-D’où viens-tu ?

Et surtout…

-Qu’est-ce qu’un saltimbanque est allé faire dans un endroit comme Fedja ?

Une ile coupée du monde depuis trente ans, difficile d’accès… Je comprenais que des explorateurs, d’anciens habitants ou des pillards puissent être attiré par l’endroit, mais un artiste ?



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Amélia & Arlo
« Sur ta table de chevet. »

Et, oui, il l’avait lu, il en était à la moitié. Est-ce qu’elle allait lui en vouloir lorsqu’elle s’en rendrait compte ?

A table le ragoût embaumait toute la pièce, et il était délicieux. Arlo, en tout cas, se régalait, attendant les compliments au chef qui ne viendraient peut-être jamais. Pas grave, il se les faisait lui-même.

« Non, c’est vrai, je ne suis pas désolé. Ta maisonnée est très agréable. Mais j’t’ai fait peur… Ce n’était pas le but. J’espérais repartir, ni vu, ni connu. »

Il leva le regard vers elle, sourit en coin.

« D’un autre côté, j’aurais manqué quelque chose. » Depuis qu’il était tombé sur la penderie, il avait fantasmé sur celle qui les portait et maintenant qu’elle était devant lui, il était bien plus que charmé. Elle était extrêmement belle. M’enfin, il n’était pas un pervers non plus alors il n’en dirait pas plus.

« Quoi ? Tu ne sais pas ?! Tout le monde ne parle que ça. Un bâtard Sovevna veut reprendre le contrôle de l’archipel avec une armée de shamans… Un sacré chaos. » Qu’elle se renseigne, bordel ! Il n’avait pas envie de parler de ça.

Alors, changement de sujet.

« Ta garde robe… Disons que c’est l’genre de robe que tu pourrais porter dans des soirées mondaines, et en même temps, non, pas du tout. Ce qui me laisse penser qu’tu joues de tes charmes, d’une façon ou d’une autre. Danseuse peut-être ? »

Il était observateur et plutôt bon connaisseur de la valeur des choses, il savait reconnaître un beau tissu, mais aussi identifier un décolleté bien peu approprié. Et puis en tant qu’artiste, il en avait côtoyé des danseuses.

Et un saltimbanque appréciait toujours de rencontrer un autre artiste, qui sait sur quoi cela pouvait découler.
Elle en avait des questions… totalement justifiées. Il parlait et mangeait en même temps, sans la moindre gêne.

« J’suis de Jahar. Alors, figure-toi qu’y avait un mode fou à Shova… Et en tout genre. Les fêlés égocentriques doivent préférer faire des annonces devant une belle audience, t’vois ? Et moi… J’me suis retrouvé embarqué, pas complètement par choix, pour animer un mariage. J’ai vu l’ambiance, je me suis tiré fissa. Fin de l’histoire. »

Voilà un bon mensonge est enrobé de nombreux détails.
Maintenant, changement de sujet, et vite.

« C’est qui cet Avitus ? » Fallait qu’il sache jusqu’où allait sa veine.

Il a presque pas fouillé, c'est juste qu'il a ouvert le livre pour le lire.

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Un squatteur dans la barraque


Sur la table de chevet…

En effet… Je m’emparais délicatement de l’ouvrage pour constater le marque page à l’intérieur, ainsi que l’écriture délicate d’une annotation sur un papier… Un sourire doux s’afficha sur mes lèvres. Avitus… Quand avait-il déposé ce livre ici ? Des jours ? Des semaines ? Sa façon de se rappeler subtilement à moi était attendrissante. Une façon de me faire parvenir son désir de prendre des nouvelles à mon retour. Ce voyage avait été salvateur, une bouffée d’air qui m'avait permis de surmonter le chagrin et de reprendre physiquement des forces. Il me faudrait rassurer le noble, j’espérais qu’il se portait bien.

Ainsi, mon visiteur savait lire…

Le ragoût se révélait tout à fait bienvenu malgré le contexte étonnant. La discussion paraissait relativement surréaliste.

« Non, c’est vrai, je ne suis pas désolé. Ta maisonnée est très agréable. Mais j’t’ai fait peur… Ce n’était pas le but. J’espérais repartir, ni vu, ni connu. »

Un sourire se figea sur mes lèvres. Voilà, là je le sentais un peu plus honnête. Mieux.

-Et j’aurais alors cru qu’un petit djinn avait pénétré dans ma maison pour nettoyer le bazar que j’avais laissé derrière moi…

Un squatteur fée du logis, c’était tout à fait déconcertant.

-Ton ragoût est bon, concédai-je. C’était agréable de mettre les pieds sous la table après un long voyage.

J’entrouvris les lèvres, étonnée. Essayait-il de me séduire ? J’avais l’intuition que je plaisais physiquement à cet homme, je le voyais dans son regard…

J’avais eu peu d’informations sur Fedja. Quelques rumeurs portées par le vent comme celle qu’Eiran m’avait rapporté, rien d’aussi alarmant que ça. J’avais l’intuition qu’Eliza allait bien. Je le sentais. Les nouvelles étaient inquiétantes cependant. Temerys se trouvait loin de Fedja, nous serions peut-être préservés si une guerre éclatait… Avitus saurait certainement m’en dire plus sur les événements.

-Tu as vu ça par toi-même ou ce sont des rumeurs ?

Je me méfiais du bouche à oreille, les informations avaient vite fait de se déformer dans l’Archipel. Les communications étaient relativement sommaires d’une île à l’autre, c’était les marins qui portaient l’essentiel des nouvelles et ces derniers se révélaient parfois bien prompts à déformer la vérité.

-Ah…

Il parlait de mes vêtements de travail. Je comprenais mieux les allusions.

-Je danse, je joue, je fais la conversation… Et je réponds à tout un tas d’autres attentes que les hommes et les femmes fortunés pourraient avoir envers moi…

Je jouais de mes charmes oui, c’était le moins qu’on puisse dire. Du moins je le faisais jusqu’à ce que je quitte Khesa. J’avais mis ma carrière en suspens sur un coup de tête pour m’enrichir de nouvelles expériences et mettre le plus de distance possible entre mes problèmes et moi. Aujourd’hui j’avais retrouvé des forces et si j’étais encore loin d’être sereine, je me sentais un peu plus apte à reprendre le cours de ma vie.

-Tu as réussi à trouver du travail à Khesa ? Ta situation s’améliore ?

Je le regardai bouche-bée.

-Tu t’es fais embarquer contre ton gré pour célébrer un mariage sur une île inaccessible depuis trois décennies… Laquelle a servi à un prétendu héritier royal à faire l’annonce de sa revendication au trône… Et tu t’es enfuis en embarquant au hasard sur un bateau qui t'a conduit à l’autre bout de l’Archipel où tu t’es retrouvé sans le sous…

Son histoire était sans queue ni tête.

-Tu n’aurais pas tapé dans ma réserve de liqueur de fleurs de cacté ?

Avitus ? Pourquoi me parlait-il de lui ? me demandai-je soudain méfiante. Mon lien avec le noble était connu des personnalités qui avaient fréquenté le Crépuscule pendant une courte période, Valetta s’étant servi de lui sans vergogne pour faire monter les enchères. Peut-être aussi du personnel qui avait un jour vu l’héritier ducal débarquer au palais avec une roturière gravement blessée. Cela me donnait l’impression d’avoir eu lieu il y a une éternité tant j’avais vécu de rebondissements pendant cette période mais ce n’était pas si loin en réalité.

-Un client, répondis-je en apparence décontractée. La version officielle : une courtisane qui avait eu les faveurs d’un puissant pendant quelque temps. L’histoire et l’amitié que nous partagions n’était connu que d’un cercle restreint. Eliza, Eiran et sa garde rapprochée... Pourquoi ?

“Que cherches-tu à savoir au juste ? Es-tu ici pour obtenir des informations sur lui ?”



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Arlo Valar
PRINCE des roublards
Arlo Valar
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Âge : 28 printemps, aucun hiver de sagesse.
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Coeur : Son cœur pourrait chavirer pour une belle demoiselle, même s'il lui piétinerait le sien probablement. Qui peut prédire ce genre de choses ? Jusque là il est volage, les préférant riches et mariées même si sa jolie chemise va bien finir par s'accrocher sur une épine.

Cependant, bientôt ce sera lui le marié, sauf s'il arrive à s'enfuir avant. Et pas sûr que ce soit le meilleur choix.

Origines : De Fedja ? Mais qui oserait dire ça, olala ! Même ado, il n'était pas fou, il avait bien compris tout le côté on se cache, ordre secret, secte, tout ça, et puis il n'y a jamais mis les pieds sur cette foutue île jusqu'à très récemment. Alors il prétend qu'il a grandi à Jahar et comme c'est là qu'on l'a trouvé, il a hérité du patronyme des bouseux locaux.
Clan : Ozova. Vous n'en avez pas entendu parler ? Jusque là on était plutôt discret, mais il semblerait que ce ne soit plus le cas. Il remercie sa chère famille pour ça. Il aurait préféré continuer sa petite vie loin de ce merdier et de cette violence, si seulement il n'avait pas été de l'Onyx, on l'aurait probablement laissé en paix.
Vladim de son vrai prénom.

Sang : Shaman, déclaré tardivement et qui ne s'intéresse pas à son pouvoir. A quoi bon ? Quand on a une belle gueule, on obtient déjà tout ce qu'on veut. Et l'onyx, ça fait mauvais genre.
Et puis se faire une armée de zombie ou contrôler des gens, très peu pour lui.

Boussole : En train d'échapper à sa famille.
Irl : Elle
DC : Malka, Avitus, Heiura
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Amélia & Arlo
« J’en ai bien trop vu, crois-moi. Les rumeurs sont en-deçà de la réalité. » Bon, pas toutes. Les gens sont fous et aiment divaguer et raconter des absurdités, mais ça fait peur, c’est tout ce qu’il faut retenir. De la nécromancie, bordel de merde !

Sur ses occupations, il sourit sans ajouter plus de commentaires, se doutant que quoiqu’il dise cela pourrait être mal interprété. Ce n’était ni bien, ni pas bien, et c’était une façon honnête de bien gagner sa vie. Il connaissait pas mal de bordels et vu ses tenues, elle n’était pas une petite poule du bas de l’échelle. Enfin il suffisait de la regarder pour s’en rendre compte.

Sa situation à lui, c’était autre chose… De l’intermittence, peu d’honnêteté, une vie au jour, le jour.

« Pas vraiment, mais j’me débrouille. »

Son toit aidait grandement. Il haussa les épaules, puis il lui raconta comment il était arrivé sur Fedja et comment il en était reparti. Une histoire à dormir debout, pas tout à fait vrai, évidemment, pas dans les grandes lignes c’était tout de même la réalité. Une version efficace qu’il avait déjà racontée et qu’il avait améliorée depuis. Quoiqu’elle peinait à y croire, la jolie brune curieuse… Et perspicace. Hmmm.

« C’est ça. Dit comme ça, c’est vrai que ça ferait une très bonne base pour une pièce de théâtre. » Pourquoi ne pas parler de lui plutôt que de l’autre idiote amoureuse ? « Ta réserve de liqueurs ? » Il tomba des nues. Il avait loupé ça ? Elle ne voulait pas les sortir là, qu’ils se saoulent jusqu’à plus se souvenir de rien ?

Là, comme ça, sur un bon gros préjugé, il dirait qu’elle n’avait pas l’air du genre à se saouler juste pour s’amuser. Mais peut-être qu’il se trompait.

Quoiqu’il en soit, changement de sujet. Ça fonctionne, mais pfiou, ce qu’elle est intense sur tout ! Trop de questions, c’est infernal. Arlo, il commence à se dire qu’il va devoir déguerpir et se trouver un nouveau toit parce qu’il ne pas survivre face à autant de curiosité. Il va finir par dégueuler sa magie et tous ses secrets par tous ses pores. En parlant de magie, il lui arrive parfois de se dire qu’à cet instant, il aimerait savoir utiliser ses pouvoirs pour lire dans les pensées de l’autre. Et bien, là, c’en est un.
Alors il se concentre, la regarde dans les yeux, essaye d’entendre ses pensées. C’est un échec et au lieu de l’entendre c’est lui qui lui envoie “à quoi penses-tu ?” Ça pourrait être pire ceci dit.

Il cesse aussitôt sa tentative et sans attendre une seconde de plus, il enchaîne avec sa réponse.

« Simple curiosité… C’est qu’ce prénom est sur toutes les lèvres avec le mariage à venir. Je me demandais si c’était un prénom répandu par ici… Et puis c’est fou cette coïncidence ! Je trouve un rôle dans une pièce, dans laquelle je joue ce fameux héritier et là je tombe sur ton livre signé Avitus.
J’ai vu ton sourire quand tu as lu son mot… Désolé du coup si c’est le même, je t'apprends son mariage de façon bien indélicate.
»

Il la regarde, se gratte la tête.
Il a bien envie de lui demander quelque chose, mais ça attendra sa réponse.

dé 3 : 1. Au lieu de lire ses pensées, Arlo lui envoie les siennes.
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Amélia Kenway
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Âge : 28
Pronom : Elle
Coeur : Célibataire, son métier ne laisse pas vraiment de place à l'amour
Origines : Temerys
Clan : Kenway, une famille d'éleveurs de chevaux
Sang : Humaine, Ombre d'Eliza Kenway qui s'ignore
Boussole : Prostituée dans une maison close de luxe à Temerys
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Un squatteur dans la barraque



-Raconte moi… Qu’as-tu vu ? demandai-je soucieuse.

Il était alarmant… Difficile de ne pas ressentir d’inquiétude après tout ça. Je n’aurais su dire comment mais je sentais au plus profond de moi qu’Eliza allait bien… Mais tout de même ! Il avait parlé d’une armée de shamans !

Je l’observai un moment, pensive. “Pas vraiment…”. Qu’il galère n’avait rien de surprenant s’il méconnaissait Khesa. Son métier était précaire, se faire embaucher n’était pas toujours chose aisée quand on ne savait à quelle porte frapper.

J’arquai un sourcil. Il ne démentait même pas le côté surréaliste de son récit. M’avait-il raconté la vérité ou était-il un baratineur de première ?

-Sérieux ?

C’était la mention de l’alcool qui le faisait tomber des nues alors que tout le reste le laissait de marbre ? Ce mec était une énigme. Enfin… Ça ne rendrait pas cette journée moins étrange de sortir une bouteille et de nous servir un verre, j’imagine. Je me levai pour attraper la liqueur et deux gobelets et me réinstallai à table.

Je me raidis alors que j’étais en train de servir un verre, les yeux rivés sur la bouteille pour ne pas renverser son contenu à côté. A quoi je pensais ? Bien que la sensation eut été étrange, un brin dérangeante, l’idée que la voix provienne directement de mon esprit ne m'effleura pas. J’ignorais jusqu’à l’existence d’un tel pouvoir…

-Je pense que t’es un drôle de gars, répondis-je en relevant les yeux pour le toiser.

“Un espion ?”

Mais je n’avais rien à offrir sur Avitus… Bien sûr, certains pouvaient s'imaginer le contraire. J’étais censée l’avoir approché récemment et de manière très intime, les hommes livraient parfois de précieuses confidences sur l’oreiller…

Avitus allait se marier ? J’eus un pincement au coeur… Je n’étais pas partie longtemps mais il semblait y avoir eu du mouvement en mon absence… Cette nouvelle ne me réjouissait pas. Je n’attendais rien de particulier de cet homme, nous venions de deux mondes complètement différents qui n’étaient pas supposés se rencontrer. Je gardais, de surcroît, très clairement à l’esprit la façon dont il m’avait abandonné sans un mot dix ans plus tôt... Mais il avait été là pour moi à chaque instant après nos retrouvailles, m’avait accompagné dans les épreuves et protégé. Sa bienveillance m’avait touché et ravivé de vieux souvenirs d’une époque plus douce et sans tracas. Je l’avais aimé de tout mon cœur, jadis...

Je soupirai intérieurement. Je devrais probablement remercier Arlo pour cette piqûre d’humilité… Il était temps de redescendre sur Terre et de me rappeler qui j’étais.

-J’ignorais que l’héritier de Temerys se mariait. Qui est sa compagne ? lui demandai-je en feignant la curiosité, sans rien montrer du trouble qui m’habitait.

Par chance, j’étais bonne comédienne, simuler des émotions était une compétence qu’il valait mieux maîtriser dans mon métier si on voulait garder ses clients et les motiver à revenir.  

Je jetai un coup d'œil par la fenêtre, pensive… soupirai.

-Je connais pas mal de monde à Khesa. Si tu veux, demain je te présenterai quelques connaissances, ça t’aidera peut-être à trouver du boulot. Beltane approche, c’est un bon moment pour se vendre en prévision des festivités. Enfin… Si tu comptes rester en ville quelque temps.

Je n’étais pas un monstre. Si ce type était vraiment dans la merde, ça ne me coutait pas grand chose de lui filer un coup de main. Je trempai mes lèvres dans mon verre et savourai le piquant de la liqueur.

-Il est tard, tu peux rester et dormir sur le canapé ce soir.

Je n’avais encore rien décidé pour la suite… J’y réfléchirai demain à tête reposée et quand j’aurais mieux fait sa connaissance. La journée avait été longue et j’avais grand besoin d’aller me rafraîchir...

-Ma chambre est zone interdite, tu récupères tes affaires et je ne veux plus t’y voir traîner.

Je me mordis la lèvre et soupirai.

-Me fais pas regretter d’être sympa, d’accord ? Rien de louche cette nuit. Et si tu n’as rien volé, je fermerai les yeux sur ton effraction…


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Cependant, bientôt ce sera lui le marié, sauf s'il arrive à s'enfuir avant. Et pas sûr que ce soit le meilleur choix.

Origines : De Fedja ? Mais qui oserait dire ça, olala ! Même ado, il n'était pas fou, il avait bien compris tout le côté on se cache, ordre secret, secte, tout ça, et puis il n'y a jamais mis les pieds sur cette foutue île jusqu'à très récemment. Alors il prétend qu'il a grandi à Jahar et comme c'est là qu'on l'a trouvé, il a hérité du patronyme des bouseux locaux.
Clan : Ozova. Vous n'en avez pas entendu parler ? Jusque là on était plutôt discret, mais il semblerait que ce ne soit plus le cas. Il remercie sa chère famille pour ça. Il aurait préféré continuer sa petite vie loin de ce merdier et de cette violence, si seulement il n'avait pas été de l'Onyx, on l'aurait probablement laissé en paix.
Vladim de son vrai prénom.

Sang : Shaman, déclaré tardivement et qui ne s'intéresse pas à son pouvoir. A quoi bon ? Quand on a une belle gueule, on obtient déjà tout ce qu'on veut. Et l'onyx, ça fait mauvais genre.
Et puis se faire une armée de zombie ou contrôler des gens, très peu pour lui.

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Elle avait répondu à son don de télépathie (enfin, sa malédiction) comme si il l’avait dit à voix haute et ça ne semblait pas la choquer le moins du monde. Ça alors. Elle ne se doutait de rien. Ouf.
Il put se détendre, sourire et goûter la fameuse liqueur qui allait délicieusement réchauffer sa gorge.

Un drôle de gars, ça lui allait bien comme définition.

Tous les deux jouaient à un jeu qui s’appelait : ne pas répondre à une question et changer de sujet. Elle n’avait pas confirmé pour le fameux Avitus, il n’avait rien dit sur Fedja, au moins ils s’entendaient sur ce fait là : ne pas parler de ce qui nous ne plaît pas. Même si elle avait l’air tellement curieuse qu’il s’attendait à ce qu’elle le remette sur le tapis à un moment ou à un autre. Au moins, il savait comment botter en touche, même s’il ne releva pas le fait qu’elle n’ait pas répondu, ni ne remarqua que le sujet lui était délicat. Elle était bonne comédienne, ce qu’il ne réalisait pas non plus même s’il pouvait s’en douter d’après ce qu’elle lui avait dit de ses talents.

« Une certaine Capitaine Stark de la Guilde. »

Une Capitaine avec qui il avait couché il y a quelques années, d’ailleurs, et à qui il avait volé un tableau d’un peintre un peu connu. Le tableau n’était pas formidable en soi, mais un nom fait plus vendre que le sujet en lui-même. La petite Stark s’était quand même tapée un Ozova et un Carrery, la coquine les aimait de bonne famille. Une remarque qui l’amusa intérieurement, car elle n’en savait rien pour lui. Mais s’il avait su qu’elle avait aussi couché avec un Feyrborn, il aurait été tenté de se vendre juste pour voir sa tête. Même s’il préférait éviter de la croiser, vu ses relations.
Si le Carrery lui tombait dessus… C’en était fini de lui.

Visiblement, il avait gagné sa sympathie, ou sa pitié - la nuance lui était égale. Il la regarda un peu incrédule, il ne serait pas ingrat, il continuerait de cuisiner pour elle et de se rendre utile si elle voulait bien le loger et il ne lui piquerait peut-être pas de bouteille de liqueur. Il aimait bien sa maisonnette, il s’y sentait bien. Enfin, elle ne l’acceptait que pour une nuit pour le moment, mais il arriverait bien à négocier la suivante et ainsi de suite, non ? Sinon, peut-être bien qu’il filerait avec la liqueur. Il ne fallait pas non plus trop parier sur sa bonne foi.

« Merci. Je compte bien rester pour Beltane, j’adore cette fête. On y venait tous les ans… » Avec mon pater... Il s’arrêta là. Ce serait un sujet pour le lendemain, car effectivement il se faisait tard.

Il opina du chef et alla récupérer ses affaires : il n’avait pas grand chose à part quelques habits, puis il s’installa sur le fameux canapé.

« Promis, M’dame. Et hum… Je suppose que je ne peux pas continuer le livre ? » Il abusait ? Peut-être bien.

Il lui souhaita la bonne nuit et se coucha en sous-vêtements, pour plonger dans un sommeil qu’il espérait sans rêve. S’il avait su…

Peut-être avait-il trop pensé à elle tout en fermant les paupières. A l’imaginer dans une de ses robes, à essayer de l’entendre respirer là-bas dans sa chambre, à espérer une invitation à la rejoindre pour embrasser ses jolies lèvres. Elle était très attirante et il fantasmait sur sa personne depuis déjà plusieurs jours. Maintenant qu’il l’avait vu, pfiou… Comment dire ? Il la trouvait bien plus belle que dans son imagination. Et puis elle avait désormais une peau qu’il pourrait toucher, une odeur qu’il pourrait sentir. Pourtant ses rêves furent loin d’être sensuels. Il fut prit au milieu d’une tempête, au milieu de hurlements et de poutres qui s’effondrent dans une pièce infinie, dans un monde surréaliste qu’il ne comprenait pas et avec le sentiment étrange de ne pas en faire partie. Mais elle était là, elle, et elle souffrait. Il pouvait voir sa peur ? Est-ce que cela a le moindre sens ? Sans trop comprendre comment, ni pourquoi, il lui prit la main, apaisa le vent et l’orage. Il n’était pas vraiment là à lui tenir la main, elle ne le voyait pas, ne le regardait pas. Il était quelque part… Dans sa tête…

Lorsqu’il reprit conscience de son propre corps, il réalisa que ses yeux n’étaient pas fermés, qu’il ne dormait même pas, et il ne comprenait pas ce qui venait de lui arriver. Il se retourna pour regarder le plafond et eut bien du mal à trouver le sommeil. Ce fut une sale nuit. Le canapé lui faisait mal au dos, il était bien trop dur, rugueux et plein de bosses.

Aux premiers rayons il se leva, remit son haut et sortit pour aller chercher des brioches, ne revenant qu’une quinzaine de minutes plus tard.

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Amélia Kenway
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Sang : Humaine, Ombre d'Eliza Kenway qui s'ignore
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Un squatteur dans la barraque


Une capitaine Stark de la guilde…
“Stark”. Le nom me disait vaguement quelque chose… Ah oui. Avitus m’avait parlé d’une femme qu’il fréquentait, quelqu’un que j’étais censée connaitre je crois. Le nom ne me disait rien pourtant, mais ma mémoire était capricieuse… Si l’essentiel m’était revenu, je butais parfois sur des éléments, des détails. Il me faudrait du temps pour tout retrouver… Du temps et des stimulis sensoriels peut-être. Ou bien certains pans de ma vie demeureraient à jamais perdus, songeai-je tristement. Je ne pouvais me plaindre, ce que j’avais retrouvé était déjà énorme et je remerciais la déesse d’avoir mis fin au calvaire qu’était l’amnésie… Même si ce que j’avais dû affronter en contrepartie était un cauchemar et continuait à me faire terriblement souffrir. J’essayais de remonter la pente, un pas après l’autre.

“On y venait tous les ans…”

Je me demandait bien avec qui il venait. Une famille ? Une compagne ? Des enfants, peut-être ? Il parlait au passé, cette époque devait être révolue.

-Oui… L’ambiance à Beltane est unique, dis-je avec un sourire.

Beaucoup de monde venait de tout l’archipel pour l’occasion. Khesa était alors envahie de touristes, l’économie était florissante. C’était un moment parfait pour se détendre et s’amuser.

« Promis, M’dame. Et hum… Je suppose que je ne peux pas continuer le livre ? »

Je poussai un soupir. Ce mec était d’un sans-gêne…

-Prends le, je n’ai pas l’intention de lire ce soir.

Non, j’occupais plutôt mon temps à faire chauffer de l’eau pour préparer de quoi me laver. Après cette longue traversée, renouer avec le confort d'un bain chaud et de vêtements de nuit confortables et propres me fit un bien fou. Je me couchai plus détendu qu’au préalable, mes pensées néanmoins tournées vers un certain squatteur dont la présence m’inquiétait quelque peu. J’avais fermé la porte de ma chambre à clé mais je redoutais de me réveiller demain matin et de voir l’oiseau envolé avec une partie de mes biens ou pire encore. Je ne savais rien de cet homme, sinon qu’il paraissait à son aise en n’importe quelles circonstances et que son histoire était on ne peut plus louche… Cette première nuit m’en apprendrait plus sur lui en un sens… S’il tentait quelque chose contre moi ou s’il demeurait respectueux… Je verrai vite si la “cousine Jasmine” était réellement une personne dans le besoin ou un simple détraqué.

Je glissai doucement dans un sommeil agité. Les cauchemars avaient rythmé ma vie pendant sept ans. La tempête avait harcelé mon esprit, encore et encore, toujours les mêmes images… Pendant longtemps, j’avais cherché à comprendre ce que signifiait ce songe… On aurait pu croire que tout irait mieux avec le retour de ma mémoire, mais les cauchemars avaient perduré et s’étaient renforcés. Plus divers et varié à présent, le mal me hantait sous de nombreuses formes en rêve, quand les insomnies ne m’empêchaient tout simplement pas de dormir. Le sommeil était devenu une source d’anxiété chez moi, je ne savais pas à quand remontait la dernière fois où je m’étais réveillée parfaitement reposée et détendue.

Cette nuit ne fit pas exception. Je basculai doucement vers mon enfer personnel… Mais quelque chose lui fit obstacle cette fois. Sans avoir conscience de ce qui se tramait, la tempête laissa place doucement à une brise douce, les ténèbres à une lumière apaisante… Le cauchemar s’effrita pour laisser place à un rêve serein et sans douleur.

Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque j’ouvris les yeux, ça ne me ressemblait pas de me réveiller si tard. Je m’étirai, détendue et plus reposée que je ne l’avais été depuis une éternité. Le retour au pays semblait me faire du bien, pensai-je de fort bonne humeur. Et puis je me rappelai soudain du squatteur qui trainait dans mon salon…

… Oh et puis merde ! Il pouvait bien me dévaliser, tant pis, je me sentais trop bien pour me préoccuper du pire. De toute façon, le forfait aurait été commis depuis longtemps et le voleur se serait éclipsé pendant la nuit s’il avait agi. Je me levai en chantonnant, fis un brin de toilette matinale et enfilai une tunique de tous les jours et un pantalon léger après m’être coiffée et maquillée. Qu’il était bon de pouvoir se pomponner devant une coiffeuse ! L’aventure sur un bateau avait son charme, mais je préférais de loin le confort et l’aspect pratique d’une petite maison sur la terre ferme.

Lorsque je descendis enfin pour rejoindre la pièce de vie en chantonnant joyeusement, j’eus l’agréable surprise de trouver Arlo. Ce n’était donc pas un détraqué sexuel - il n’avait pas tenté de pénétrer dans ma chambre cette nuit - ni un voleur -rien n’avait disparu dans la maisonnée, j’avais vérifié hier soir en commençant par les cachettes dans ma chambre où j’avais dissimulé mes bijoux les plus précieux. J’aurais donc bel et bien affaire à un troubadour en galère ? Hmm… Je sentais qu’il ne me disait pas tout, mais je devais reconnaître que son comportement me mettait un peu plus en confiance que je ne l’étais la vieille.

-Salut ! dis-je en entreprenant d’ouvrir mes placards pour dresser l’inventaire de mes possessions alimentaires… qui se révélaient plus que limitées après cette longue absence. Bon… Je vais commencer par aller faire des courses.

Le marché n’était pas loin, il était plus que nécessaire de ravitailler la maison.

Je tirai un petit sac pour extraire des feuilles de thé et entreprit de faire bouillir de l’eau.

-Bien dormi, Jasmine ? demandai-je à Arlo avec le sourire aux lèvres.

Je fronçai les sourcils en voyant sa petite mine fatiguée.

-Non, à l’évidence…

Il s’inquiétait probablement de savoir ce qu’il allait devenir… Je soupirai intérieurement. Je serai une vraie saloperie de le foutre dehors… D’un autre côté, je rentrais de longues semaines de voyage et j’apprécierais de retrouver un peu d’intimité. Avais-je vraiment envie de m’encombrer d’un visiteur inopiné ? Qu’importe à quel point cet homme avait du charme… Je n’étais pas femme à craquer sur un jolie sourire et quelques compliments bien placés. Non… En revanche, je pouvais comprendre la difficulté de joindre les deux bouts. Je n’avais pas attéri dans le milieu de la prostitution par hasard, j’avais connu moi aussi une période très difficile…

Je soupirai intérieurement, en plein dilemme moral.

-Ca te dit de m’accompagner au marché ? demandai-je en préparant le thé. Je renfloue un peu mes placards, ensuite on va faire un tour en ville comme je t’ai promis hier… Si tu n’as rien d’autre de prévu. Tu m’as dit que tu avais trouvé du boulot dans une pièce de théâtre ? Tu es comédien, c’est ça ? Tu sais faire quoi ?

Je glissai une mèche de cheveux derrière mon arrière, pensive, en réfléchissant à qui je pourrai bien le présenter pour lui filer un coup de pouce. Est-ce que l'un de mes contacts pourrait éventuellement l'embaucher et lui offrir une chambre au passage ? D'une pierre deux coups.

Je tirai deux tasses de mon placard.

-Tu veux du thé ?



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Coeur : Son cœur pourrait chavirer pour une belle demoiselle, même s'il lui piétinerait le sien probablement. Qui peut prédire ce genre de choses ? Jusque là il est volage, les préférant riches et mariées même si sa jolie chemise va bien finir par s'accrocher sur une épine.

Cependant, bientôt ce sera lui le marié, sauf s'il arrive à s'enfuir avant. Et pas sûr que ce soit le meilleur choix.

Origines : De Fedja ? Mais qui oserait dire ça, olala ! Même ado, il n'était pas fou, il avait bien compris tout le côté on se cache, ordre secret, secte, tout ça, et puis il n'y a jamais mis les pieds sur cette foutue île jusqu'à très récemment. Alors il prétend qu'il a grandi à Jahar et comme c'est là qu'on l'a trouvé, il a hérité du patronyme des bouseux locaux.
Clan : Ozova. Vous n'en avez pas entendu parler ? Jusque là on était plutôt discret, mais il semblerait que ce ne soit plus le cas. Il remercie sa chère famille pour ça. Il aurait préféré continuer sa petite vie loin de ce merdier et de cette violence, si seulement il n'avait pas été de l'Onyx, on l'aurait probablement laissé en paix.
Vladim de son vrai prénom.

Sang : Shaman, déclaré tardivement et qui ne s'intéresse pas à son pouvoir. A quoi bon ? Quand on a une belle gueule, on obtient déjà tout ce qu'on veut. Et l'onyx, ça fait mauvais genre.
Et puis se faire une armée de zombie ou contrôler des gens, très peu pour lui.

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Elle apparut, rayonnante comme une fleur de printemps dans la rosée matinale. Il en lâcha ce livre qu’il avait continué en attendant qu’elle ne se réveille, le ventre gargouillant comme pas permis car il l’attendait pour manger. Depuis quand était-il aussi galant ? Enfin galant… Si on pouvait dire ça, compte tenu des circonstances.

« Bonjour. »

Il le rattrapa et le reposa, puis se leva, penaud. Il se gratta l’arrière du crâne à sa question, dont elle trouva la réponse elle-même, même si la mention de Jasmine le fit sourire. Alors il s’efforça d’imiter une voix de femme, très surjouée comme la veille. « Oh, effectivement, la nuit fut agitée. Ce qui n’a pas été votre cas, cousine, vous êtes rayonnante et fraîche comme un pétale de rose ce matin. »

Et en effet, quelle bonne humeur, c’en était troublant. Il la regarda faire, acquiesçant à toutes ses propositions. Ce n’était pas comme s’il avait fort à faire. Il reprit sa voix normale, sans son assurance habituelle.

« Juste une petite farce de rue. Elle est déjà finie, ça ne dure jamais très longtemps, le public se lasse vite. Je suis comédien, conteur, poète médiocre et sinon, je peux jongler. Ça doit être à peu près tout. »

Il hocha la tête pour le thé, tout en déplaçant le torchon qui contenait les brioches pour les mettre au milieu et l’ouvrir.

« Je suis sorti prendre ça… Comme je n’arrivais pas à dormir et que je savais tes placards vides. »

Juste de quoi commencer la journée sans avoir l’estomac trop vide. S’il se montre hésitant ce matin, ce n’est pas pour rien. Il a eu le temps de réfléchir et il aimerait lui demander un service… Après quelques secondes d’hésitation bien trop lisible, il finit par se jeter à l’eau.

« Je voulais te demander un service… Je voudrais rendre visite à quelqu’un, si tu voulais bien m’accompagner… Il entendait déjà les 10000 questions qui suivraient, alors il poursuivit. Ce quelqu’un c’est un ancien marchand, il a été comme un père pour moi. Et il est… hum… En prison. Un saltimbanque comme moi, on craint toujours d’entrer dans ce genre d’endroit… » Pour ne jamais ressortir.

Pourquoi elle ? Parce qu’elle a l’air d’un honnête citoyenne, a des amis haut-placés et qu’elle n’a pas le moindre lien avec lui. Il a bien pris les devants sur sa curiosité, en espérant que cela suffise à la convaincre. Rien d’extraordinaire pour le coup, il n’a même pas dit un seul mensonge.
Cette nuit l’a rendu bizarre.


(c) DΛNDELION
Amélia Kenway
Moussaillon à l'abordage !
Amélia Kenway
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Âge : 28
Pronom : Elle
Coeur : Célibataire, son métier ne laisse pas vraiment de place à l'amour
Origines : Temerys
Clan : Kenway, une famille d'éleveurs de chevaux
Sang : Humaine, Ombre d'Eliza Kenway qui s'ignore
Boussole : Prostituée dans une maison close de luxe à Temerys
Irl : Elle
Faceclaim : Adria Ajorna
Crédits : King-brainster
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Un squatteur dans la barraque



-Étonnamment oui, j’ai très bien dormi.

Je m’étais lovée dans une bulle de sécurité, profitant d’un sommeil réparateur que je n’avais pas connu depuis mes retrouvailles avec Nevesk. Mon retour à Khesa me perturbait beaucoup pourtant. J’avais abandonné mon foyer, tout laissé en plan et fuis par la mer pour me donner une chance de survivre à ce cauchemar. Je n’avais pas trouvé la force de protéger Eliza dans cette épreuve, je m’étais choisie… Une part de moi culpabilisait pour ça, je n’avais pas été suffisamment solide. En revenant à Khesa, je me heurtais de plein fouet à ce que j’avais laissé derrière moi et je redoutais par-dessus tout de replonger dans cet état de profonde détresse qui m’avait frappé au point d’en perdre sommeil et appétit. Mais je ne pouvais pas fuir éternellement, je devais aller de l’avant…

Ce bout d’homme était l’équation inconnue. Je m’étais longuement préparée mentalement à ce retour sans imaginer un seul instant que ma maison serait squattée par une énergumène. Un véritable paradoxe… Sans gêne mais d’une implacable politesse, très à l’aise socialement mais qui respectait les limites que je lui imposais jusqu’à présent… Attentionné, songeai-je en découvrant avec surprise les brioches sur la table. Il était fauché mais avait pensé à moi, une forme de respect inattendue compte tenu de son comportement décomplexé de la veille… Je l'avais peut-être jugé un peu vite, la cousine Jasmine… Il marquait un point et grimpait un peu dans mon estime.

-Merci !

J’appréciais de pouvoir démarrer la journée avec un petit déjeuner. Je notais aussi qu’il semblait m’avoir attendu pour manger.

“Poète médiocre”. L'honnêteté me fit sourire.

-Tu ne composes pas tes propres pièces ? lui demandai-je curieuse en servant le thé.

Je voyais son cerveau s’activer à cent à l’heure. Qu’avait-il donc à me dire qui le fasse tant réfléchir ? me demandai-je en m’installant sur une chaise. Mon regard se fit interrogateur. Rendre visite à quelqu’un ?

-Pourquoi crains-tu de te rendre là-bas ?

Avait-il fait quelque chose de mal pour redouter les gardes ? Ou bien… Peut-être qu’il craignait d’être rejeté. Il était étranger, son allure le présentait comme un homme de condition modeste…

-Tu as peur qu’ils te refusent l’accès ?

Je n’avais jamais rendu visite à un prisonnier, je n’avais aucune idée des conditions de visite, ni des horaires. Arlo se disait peut-être qu’il aurait plus de chance s’il se présentait avec une temeryenne.

Je soupirai intérieurement, me demandant, cynique, si mon petit déjeuner était une manœuvre pour me rendre plus ouverte à ce service qu’il me demandait. Je mordis dans ma brioche en réfléchissant. Il ne préparait pas de mauvais coup, au moins ? Il ne manquerait plus que je sois impliquée dans une quelconque tentative d’évasion d’un illustre inconnu pour avoir aidé… un autre inconnu. Bah… Que pourrait-il bien faire seul de toute façon ?

Je réfléchis à mes projets pour la journée, organisant et triant… Bon… Soit, en repoussant à plus tard quelques visites que j’avais prévu… J’avais du monde à aller voir, rassurer, de l'administration à visiter et je devais des explications à Valetta… La semaine allait passer rapidement.

-Je ne sais pas si tu le verras aujourd’hui, mais on va aller se renseigner.

“Et j’aurais accepté même sans la brioche”, songeai-je.

Mais j’appréciais d’avaler quelque chose. Le goût s’accordait très bien au thé, du reste.

-C’est avec lui que tu venais à Beltane, à l’époque ?

Je n’avais pas relevé, hier, pressée de mettre un terme à la conversation pour prendre du temps pour moi, mais ses mots ne m’avaient pas échappé.

-Qu’a t-il fait pour se retrouver en prison ?

La question me paraissait légitime après le service qu’il me demandait. Sa demande était assez singulière en son genre, c’était la première fois qu’on me faisait ce coup là.

Ceci étant, je ne déviais pas de mon programme d’origine pour ce qui était des courses. Remplir les placards prit un moment, le déjeuner arriva bien vite tant si et bien que nous ne pûmes prendre la route qu’en début d’après-midi… Et je ne savais toujours pas ce que j’allais faire de ce drôle de gars qui allait se retrouver dehors si je le chassais de la maison, ce soir…

Foutu empathie, il fallait vraiment que j’arrête mes conneries !
Après manger, je descendis de ma chambre avec un vêtement propre et si parfaitement plié qu’on ne pouvait douter qu’il n’avait pas été porté depuis belle lurette.

-Tiens, tu peux enfiler ça.

Je dépliai le linge pour dévoiler une tunique d’homme en lin en bon état. Des coutures propres, un tissu de qualité. S’il redoutait que son apparence dérange les gardes, il présenterait un peu mieux avec ça.

-Tu peux le garder, son propriétaire ne reviendra pas le récupérer.

Je l’avais gardé un moment dans ma commode au cas où… Et le temps avait passé. Je n’avais jamais eu de chance avec les hommes.

-Au fait… On ne s’est pas vraiment présenté, cousine… Je suis Amélia Kenway.

“Et toi, qui es-tu, ô mystérieux jeune homme ?”

Une personne lettrée, de toute évidence. Éduqué. Belle gueule, baratineur… Mais ces traits de personnalités ne racontaient que sommairement son histoire. D’où venait-il ? Était-il aussi honnête et désintéressé qu’il cherchait à me le faire croire ?

Nous prîmes la route de la prison et je reconnu au loin le bâtiment… Ainsi qu’un homme  qui marchait d’un bon pas dans la rue, suivi de deux gardes avec qui il était en discussion.

-Bonjour capitaine ! dis-je avec un sourire radieux comme si cette rencontre illuminait ma journée.

Il fallait bichonner ses clients même en dehors du travail… Que j’arrête ou non de travailler pour le Crépuscule, j’avais tout intérêt à garder de bonnes relations avec les personnalités influentes de Khesa. Du reste, ce monsieur, haut gradé de la garde, avait des informations à m’offrir et pouvait nous ouvrir quelques portes.

L’homme tourna la tête et je vis à son expression l’heureuse émotion qui suscitait notre rencontre. Il y avait ce genre de clients qui venaient seulement pour prendre leur pied et il y avait ceux qui cherchaient avant tout des bras réconfortant et une oreille attentive. Je connaissais beaucoup de détails intimes de la vie de cet homme… Ses relations foireuses avec sa mère qui l’avait longtemps conduit à douter de ses capacités, ses ambitions, son épouse qui ne le satisfaisait pas, le nom de ses filles dont il était gâteux…

-Ohh Amélia ! Tu es de retour à Khesa ? lança le capitaine.
-Oui, enfin ! J’avais le mal du pays, dis-je sans me départir de cette expression chaleureuse. Vous tombez à pique, capitaine Belor ! J’accompagne mon ami ici présent qui souhaiterai rendre visite à l’un de ses proches en prison. Sauriez-vous me renseigner les heures de visite ?

Belor affichait une expression perplexe et tourna la tête pour consulter du regard l'un de ses subalternes… Il n'en avait probablement aucune idée, supposai-je, ces détails là devaient être connus du bas de l'échelle.

-Rekir, escortez les, finit-il par dire.
-Oui capitaine.

Le capitaine nous salua et, après avoir échangé quelques mots de politesse, reprit rapidement sa route, pressé de rejoindre je ne savais qui pour je ne savais quel rendez-vous.
Et quelques minutes plus tard, nous nous retrouvions au poste de garde dans la prison… Difficile de dire que je me sentais très à ma place ici… mais je tentais de donner le change. On nous servi un accueil mitigé à l'accueil.

-Les visites sont terminées pour aujourd'hui.
-Laisse les passer, Zenk, ordre du capitaine Belor.
-Quoi, sérieux ? (Il nous toisa) Bon… Vous venez voir qui ?

Je coulais un regard de temps à autre vers Arlo. Il avait voulu rentrer… on lui déroulait le tapis rouge.


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Arlo Valar
PRINCE des roublards
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Âge : 28 printemps, aucun hiver de sagesse.
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Coeur : Son cœur pourrait chavirer pour une belle demoiselle, même s'il lui piétinerait le sien probablement. Qui peut prédire ce genre de choses ? Jusque là il est volage, les préférant riches et mariées même si sa jolie chemise va bien finir par s'accrocher sur une épine.

Cependant, bientôt ce sera lui le marié, sauf s'il arrive à s'enfuir avant. Et pas sûr que ce soit le meilleur choix.

Origines : De Fedja ? Mais qui oserait dire ça, olala ! Même ado, il n'était pas fou, il avait bien compris tout le côté on se cache, ordre secret, secte, tout ça, et puis il n'y a jamais mis les pieds sur cette foutue île jusqu'à très récemment. Alors il prétend qu'il a grandi à Jahar et comme c'est là qu'on l'a trouvé, il a hérité du patronyme des bouseux locaux.
Clan : Ozova. Vous n'en avez pas entendu parler ? Jusque là on était plutôt discret, mais il semblerait que ce ne soit plus le cas. Il remercie sa chère famille pour ça. Il aurait préféré continuer sa petite vie loin de ce merdier et de cette violence, si seulement il n'avait pas été de l'Onyx, on l'aurait probablement laissé en paix.
Vladim de son vrai prénom.

Sang : Shaman, déclaré tardivement et qui ne s'intéresse pas à son pouvoir. A quoi bon ? Quand on a une belle gueule, on obtient déjà tout ce qu'on veut. Et l'onyx, ça fait mauvais genre.
Et puis se faire une armée de zombie ou contrôler des gens, très peu pour lui.

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Amélia & Arlo
" Cela m'est arrivé" Fit-il évasif et la bouche pleine. Il préférait écrire des pièces que de jouer dans ce genre de bouse, mais monter une pièce demandait des fonds, des mécènes. ce qui impliquait de se faire connaître. Et il essayait de se faire discret à l'heure actuelle. Sans grande réussite, m'enfin.

Il avait fait ça à l'époque avec sa petite troupe qu'il retrouvait par intermittence. Il ne l'avait pas vu depuis des mois, et officiellement, ils s'étaient désormais perdus en fuyant Fedja.

Trop de mensonges dans ta vie, Arlecchino.

Il n'aurait jamais cru demander ça à qui que ce soit un jour. Surtout pas une femme aussi curieuse. " Ça ou de ne jamais en ressortir. Avec ma tête..." Et les nombreux crimes à mon actif... Il fallait bien la présence d'une honnête citoyenne, dont un des clients n'était autre que le futur Duc en prime, pour s'y aventurer sans risque.
Et contre toute attente, elle accepta.

" Oui, c'est avec lui. Il volait et revendait des œuvres d'art. Quelque chose comme ça. " C'était complexe comme affaire, même pour lui. La seule chose sûre, c'est que c'était illégale.

Il l'accompagna faire les courses, se montra serviable et amicale, portant son panier. Bien sûr il ne put s'empêcher d'y glisser quelques larcins, discrètement. Mais déjà qu'il se sentait assez peu lui-même, quoi qu'étrangement détendu, en sa compagnie, il fallait bien... Peut-être qu'il était plus lui-même que jamais, en dehors des quelques mensonges obligatoires, et ça lui faisait tout drôle de ne pas jouer la comédie autant que c'était très reposant.

" Arlo Valar. "
Vladim Ozova. C'était son vrai nom, certes, mais pas celui qu'il voulait être. Aussi, il ne considérait pas cela comme un véritable mensonge. Il enfila la tenue et la suivie dans cette étrange démarche. Un ancien client, quelle aubaine ! Elle était douée pour ça, c'était beau à voir. Il n'avait rien à faire qu'à se taire et suivre, jusqu'au moment où il dû annoncer le nom de la personne qu'il devait voir.

" Dante Ormolis. "

Zenk les regarda, dubitatif, puis leur indiqua de le suivre. Il ne les conduit pas bien loin... Juste un peu plus loin dans le couloir, dans un bureau où un homme remplissait un registre.

" Dunar, Dante Ormolis, ça t'parle ? "
" Il a finit sa peine, il y a déjà un moment. " Fit le vieil homme.
" Cherche quand même, ordre du Cap'taine. " Le cœur d'Arlo venait de s'arrêter de battre, pour la deuxième fois de sa vie, il se brisa. Il ne voulait pas y croire. Le moment fut interminable, le régisseur tournait pages après pages. Il prit un registre, puis un autre finalement et enfin il annonça avoir trouvé.

"Dante Ormolis est bien sortie il y a deux ans de cela."
"Bien, j'crois que votre visite se termine là. "

Sur ces mots, ils furent rapidement reconduits à l'extérieur.
La mine déconfite, Arlo se laissa retomber sur les marches un peu plus loin. Celui qui avait été un père de fortune était donc sortie de prison et il n'avait jamais cherché à le retrouver ?

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Un squatteur dans la barraque



Je n’étais pas plus avancée sur ce qui justifiait la peur qu’il avait de la prison et l’idée qu’il avait commis quelques forfaits commençait à se faire de plus en plus présente dans mon esprit. Lorsqu’il m’expliqua les raisons qui avaient conduit son père adoptif à être enfermé, j’en vins soudain à me demander s’il n’avait pas pris lui-même part à ce trafic… Ça pourrait expliquer cette appréhension évidente qu’il avait des gardes. J’espérais ne pas me mêler de quelque chose qui pourrait me causer des problèmes… C’était une chose d’héberger temporairement cet étranger, ç'en était une autre de me mouiller pour lui. Je ne le connaissais pas, je ne lui devais rien.

Je me mordis la lèvre, soupirai.

-Tu mènes une vie honnête, maintenant, n’est-ce pas ? l’interrogeai-je en le regardant droit dans les yeux.

Oh il pouvait bien me baratiner et me raconter n’importe quoi et je serai bien forcée de le croire. On ne se connaissait pas après tout… Mais si je sentais qu’il me cachait des choses depuis notre rencontre, j’avais aussi l’impression qu’il faisait preuve d’une certaine honnêteté. Le temps me dirait s’il méritait ou non ma confiance… Son comportement au cours de la matinée se révéla néanmoins irréprochable et sa compagnie étonnamment plaisante, tant et si bien que je le conduis comme promis à la prison. La chance sourit à Arlo par l’intermédiaire de mon réseau qui nous offrit un passe-droit…

Mais l’homme en question n’était pas là… Ou plutôt, il n’y était plus depuis deux ans. Je lançai un regard interrogateur en direction de mon voisin dont je devinais le désarroi. Il n’était pas au courant ?

-Merci messieurs, souris-je courtoisement aux hommes avant de rejoindre la sortie.

Je demeurrai un moment silencieuse, attendant de savoir ce qu’Arlo voulait faire… Passé quelques instants, je finis par m’asseoir près de lui. De toute évidence, l’artiste avait du mal à digérer la nouvelle…

-Est-ce que tu sais où le trouver ?

J’hésitai, avant de glisser mon bras par-dessus ses épaules pour lui offrir un semblant de soutien moral.

-Arlo… Est-ce ça va ? demandai-je soucieuse.



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