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Et c'est là que tout a commencé
Les sirènes ont jadis eu une organisation plus millimétrée que présentement. La royauté pour essence, ils se sont partagés les confins des océans à travers le monde. Leur déesse et reine ancestrale Ezebelamiri leur a donné leur noms. Légendaire, à ce jour disparue et cependant toujours vénérée, elle a été leur guide, leur mentor et mère de tous. Les Océanides de l'Archipel des Sept mers sillonnaient les profondeurs depuis des millénaires. Les plages, les calanques, les trous d'eau. Le couple royal Zbyslava et Khalaf s'est établi dans l'Archipel et a laissé son peuple se répartir dans les six mers qui la composent.
Les Océanides partagent leur territoire avec les dragons des mers créatures magnifiques, terrifiantes mais amies. L'entente était forte. Les sirènes protégeaient les progénitures, gardaient les œufs, soignaient les parents autant qu'elles nageaient avec eux. Aux solstices, ou aux pleines lunes, des bals somptueux se dessinaient. Frôlant les flots, l'envoutement était tel qu'il chargeait les eaux en magie pour l'année suivante. Ils appelaient cela L'ondulation Divine. Selon les évènements, la magie apportait son lot de bonnes augures.
La Reine et le Roi séjournaient dans l'actuelle Baie des Sirènes, la capitale où trônait une forteresse mêlant coraux et pierres. Les contrées étaient jadis d'une magnificence absolue. Le royaume vivait une harmonie sans pareille.
Sur terre, mammifères et faunes divers évoluaient gentiment, formant, préparant le peuple de demain. Peuple qui allait briser la routine des Océanides et ce, pour des siècles et des siècles.
Des cris fendent les airs et intriguent les océanides. Des petits d'hommes sans poils, sans écailles et pire, nus, déambulent sur les plages avec une assurance défiant toute raison. Évolutions ou magie ? le peuple des hommes naquit sur les côtes. Plus fort de jour en jour, plus joueurs aussi. Certains enfants approchent leur mimines des eaux pour toucher ce visage venant des abysses. Puis un jour, ils ne vinrent plus. Et pour cause, les années, les décennies passent. Les rivages changent, arborent des ports, des habitations toujours plus résistantes. Viennent les navires, des bateaux faits de bois, de cordes.
Chez les Océanides, la méfiance reste légère. Le couple royal en place Dove et Zyfer décide de prendre la menace avec recul. Les navires ne font que fendre les eaux, ne peuplent pas les territoires marins mais terrestres. La cohabitation est cordiale et discrète. Le contact n'a pas encore été initié. Observer pour mieux approcher.
Les Duchés se créent et la famille Ducale régente est désignée. Les Sovevna. Ils régissent à hauteur d'une royauté et règnent d'une main de fer dans un gant de velours. Chaque famille investit une terre, une île de l'Archipel. Les Sovevna s'établissent sur l'île Fedja. Territoire centrale entre la baie des baleines et la baie des sirènes. La capitale grouille d'habitants en émoi face à ce nouveau territoire couvert de richesses et de ressources.
Dans leur sillage, des êtres dôtés de dons, faisant danser leur mains dans les airs, tissant des liens avec les éléments. Des Shamans. Ces mages, bien intégrés dans la société apportent aides et protections aux peuples. S'installant, ils érigent leur tour à Shova, capitale de l'île Fedja. Les apprentis en sont particulièrement fiers. Quatre ordres se dressent et sont codifiés, créant des clans particulièrement animés par une compétitivité acharnée. On se toise, on se cherche, on ne se ménage pas.
Le roi Zyfer décède d'une manière plus que douteuse. Mais certains sages estiment qu'il est devenu vieux et s'est déjà montré imprudent. D'autres pensent qu'il a été assassiné par les hommes. La Reine Dove s’enferme dans une tourmente paranoïaque et se tourne vers la surface, fulminant et redoutant le jour où les cieux s'abattront sur les eaux. Elle mourra une petite décennie après.
Cinquante ans de voisinage sans encombre, mais les hommes sont vils et avides. Et le premier corps sombre dans les profondeurs. Lelia, la sœur de la Reine solitaire Rosae est méconnaissable. L'hémoglobine s'échappe de son corps. Les crocs ont été retirés, les écailles arrachés, l'aileron mutilé. Il ne reste rien de la divine Lelia. Ne reste que les preuves d'un acharnement, déferlement de violence sans nom. Les tensions sont palpables et déjà les Océanides préparent leur vengeance.
Les sirènes, rapportent un important pactole sur les marchés parallèles et se révèlent être d'excellent trophées. L'avidité gagne les hommes, et la pêche s'intensifie au large des côtes. Les larmes aux propriétés cicatrisantes, leur aileron qui, dit-on, a des propriétés aphrodisiaques, ou encore leurs écailles dont la robustesse en font de très bonnes armures. Tout est prétexte pour chasser ce peuple. Des marchands et marins commencent à disparaître, créant un voile ténébreux sur les familles qui n'osent plus laisser partir en mer fils, pères, frères, époux. Des corps sont parfois retrouvés flottants dans les baies, échoués sur les plages. Si certains reviennent, ils ne leur restent qu'une infime part de leur âme.
Malgré les menaces et les avertissements, le peuple des Hommes ne semble qu'entendre au lieu d'écouter. C'est ainsi qu'a lieu la première guerre entre les peuples terriens et marins. Les hommes vaincus finissent par redouter les mers et ne les naviguent plus pour la pêche à la sirène ou simple traversée.
A l'issue de nombreuses pertes,
La paix semble stable jusqu'au jour où tant les corps des sirènes que ceux des marchands s'échouent sur les rives et les plages de l'archipel. Rosae et Oserus meurent laissant la petite Emyria sous le bon soin de sa grand mère qui devient Régente. Une ombre étrange se pose sur les 7 mers. Des ondulations suspectes en mer effraient les deux mondes qui s'accusent au départ sans ménagement, frôlant une autre guerre. Mais les témoins sont finalement sans appel : Les Dragons des mers. Anciens protecteurs des mers et grands amis des sirènes et tritons, ils deviennent fous à mesure que le trafic se répand en surface. Trop de mouvement, trop de passage, et une force inconnue les poussent à se retourner contre tout le monde. Les bateaux se percent et se brisent. Les océanides se fendent et se tranchent. Rien que la peur et l'angoisse.
Les créatures accusent les sirènes de ne pas les avoir protégés alors que les Hommes pillent leur nid, asservissent leur progéniture ou les tuent. Se sentant menacée et outrée la vieille Reine Régente devenue sénile, lie une alliance avec le peuple humain contre les dragons des mers. Soutenue par un conseiller proche des humains, elle se laisse guider par ces monstres qui ont pourtant tué sa fille. Ce paradoxe leur fera perdre leur avantage. Mais avait elle seulement le choix ?
Une maladie s'abat sur l'Archipel :
Sur le port, une foule s'amasse, la curiosité est attisée. Les lèvres se meuvent. Le proue est vivante. "Sorcellerie ?" crie une Shoviane épouvantée. "Bien sûr." répond le shaman fendant la foule. Suivit du Duc régent, il expose l’œuvre aux yeux du monde. "Une Vivenef !" Voilà la solution alors. Celle qui les permettra de naviguer sans encombres, sans subir les dragons et les sirènes. Sans craindre de sombrer. "Nous avons construit ces bâtiments avec un bois que nous avons appelé Bois sorcier. Ils sont aujourd'hui au nombre de deux." A ces mots, le second accoste au port. "Les navires ont perdus trois de leur capitaine. Nous pensions le bateau maudit, mais au lieu de ça, il s'est mis à vivre." Le Shaman marque une pause et reprend. "Cher Duc, nous vous présentons... La Vivenef." Une nef vivante.
Un sourire vient se caler sur les lèvres du souverain. Sonne alors le temps de la guérison, sonne le temps de la chasse.
La traque, les harpons, le sang, les cris, les râles. Tout disparait. Tout. Les œufs, les infants, les adultes. Les corps se crashent sur les terres, d'autres sombrent dans les flots, teintant la mer de leur hémoglobine bleue argent. Le marché noir connait une nouvelle effervescence. Les marchandises transitent avec un engouement renouvelé. Les sirènes pleurent leurs créatures soeurs. Le chagrin est tel que malgré leur premier conflit, les Océanides déclarent trois jours de deuil.
La colère gronde chez les sirènes. La Reine Emyria désormais âgée de 20 ans et amoureuse inconditionnelle des dragons engagent ses pions sur l'échiquier et laisse monter la révolte avec une froideur sans nom. Elle épouse un triton plus âgé qu'elle, de 10 ans son aîné. La fusion est telle qu'ils se retrouvent vite inséparables. Ils instaurent de nouvelles lois dans les mers. Ils commencent à leur interdire tout contact avec les Hommes, mâle ou femelle. Les gardiens des profondeurs sont en droit de répliquer en cas de menaces.
Emyria arbore la trentaine et pour cet anniversaire compte bien remettre les pendules à l'heure. Alors quand on vient pêcher ses enfants, la Dame entre dans une rage folle, et donne l'ordre d'un assaut simultané dans les baies et mers pour impacter les marins et divers échanges commerciaux. Les morts flottent à la surface, le sang teinte les eaux. Rien de pire qu'une mère à qui on a retiré les enfants. Et surtout Emyria. Ses propres expériences de vie, son propre passif l'ont conduite vers des chemins ténébreux, tempétueux. Son attaque est un succès. Paralysé un temps, le commerce se voit redémarrer lorsque les enfants sont relâchés, non sans égratignures et traumatismes.
A partir de ce moment, les sirènes s'effaceront de la surface au profit de leur propre vie, leur propre survie. Ils évolueront à l’abri des regards. Le trône changeant de main au fil des décennies et siècles.
Voyant le commerce s'émanciper, évoluer rapidement, et les dérives parfois trop importantes du marché parallèle, la corruption et les outrepassements des Ducs, une Guilde est constituée. Des règles sont établies et l'ordre se met difficilement en place. Les marchands sont parfois durs à la compréhension et à l'écoute, préférant leur liberté, mais ces derniers sont vite rattrapés par l'intérêt commun. Ils finissent par s'aligner et se trouver une porte de sortie plus confortable, plus sereine. Tout le monde est sur un pied d'égalité.
Le Marché noir s'efface un peu, conservé par les basses classes qui cherchent à se faire un peu de pièces pour subvenir à leur besoin.
"Au feu, Au feu" Les cris sur le port ne surpassent pas ceux qui sont posés sur l'eau. Une vivenef hurle, c'est animal, c'est déchirant. Des femmes pleurent, des marchands courent sur les quais enveloppés par des flammes. Et si tout le monde s'active avec vigueur, la vivenef explose finalement, de par sa réserve de poudre dans ses cales, pour finalement s'éteindre et couler dans les profondeurs du port. Le capitaine désespéré s'agenouille devant l'épave pleurant sa grande amie, sa sœur de voyage. La douleur est telle qu'il ne s'en remettra pas, dit on.
Après enquête et diverses preuves, il s'avère que la vivenef ait été victime d'un attentat. Les relations sont tendues entre les familles parfois plus que compétitive. Les divergences ne sont pas rares, mais cette extrémité est la ligne rouge à ne pas franchir. La famille se retrouve punie et déchue dans la foulée, car reniée par les clients et les partenaires commerciaux. Mais pire... Par la Guilde.
Les sirènes refont leur apparition en surface et reprennent une activité plus soutenue. Elles ont repris possession des fonds marins, se sont reproduits. Les nouvelles générations se sont succédées. Toutes aussi aimées les unes que les autres, le couple royal s'émancipe et rouvre les portes vers les populations humaines et shamaniques. Ils mettent en place un commerce durable et sain avec les Hommes. Échangeant quelques trésors perdus contre quelques effets personnels qu'ils chérissent comme des miroirs, des brosses à cheveux et autres bijoux. Ils troquent avec aisance et se complaisent dans cette insouciance naturelle. Pendant près de 72 ans, les liens sont cordiaux. Les peuples se supportent.
Mais alors que ce pan est positif, des créatures remontent des parties les plus enfouies des océans. Et cela inquiète autant les marchands, que les Océanides qui les alertent. Les Kraken sont rares mais existent bel et bien. Les serpents de mer dont la taille est indécente surpassent toutes les rêveries. Certains marchands trouvent leur challenge en cette nouveauté, d'autres y trouvent la mort. Des Sirènes se mettent en chasse pour sauvegarder leur maison et protéger leur famille des créatures voraces autrefois endormies mais surtout ailleurs. Leur réveil ou migration effraie. Qu'est ce que les océans peuvent bien cacher encore.
La famille régente Sovevna voit son héritier prendre le trône et vouloir changer le monde. Très ouvert, très bon, le Duc et désormais roi Vadyslas décide de renforcer l'alliance Océanides/Hommes et demande la main de la princesse consort Byria, sirène d'une beauté radieuse. On disait d'elle qu'elle ne pouvait rougir de leur Reine mère originelle et désormais disparue Ezebelamiri, elle même. Il en est tombé rapidement amoureux et la réciproque est telle que la jeune femme pleure et chante des complaintes à la lune tant son futur époux lui manque. Devant l'impossibilité de se retrouver, il lui promet de lui offrir un cadeau qui la mènera à ses côtés. Elle le croit et pour une fois, l'Homme tient sa promesse et arrive un jour avec une amulette. La voilà sur deux jambes, et l'apprentissage se révèle fastidieux. Les pierres, les rochers, tels des morceaux de verres. Le sable tel une brûlure. Mais qu'importe, ils sont désormais ensemble et tout est possible. Ainsi, Vadyslas épouse Byria. Au grand dam de sa famille et d'autres familles qui ne soutiennent pas cette union contre nature. L'union est décriée par les puristes et est célébrée par les adeptes du renouveau, de l'ouverture d'esprit. A cette occasion et pour tout cadeau d'amitié, une amulette est créée afin de permettre au peuple sirène de rejoindre les terres de leur princesse comme bon leur semble. Pour certains, il s'agit d'une manière de tous les contrôles. Mais si les parents des mers acceptent. C'est le peuple des Hommes qui trahira son roi et sa nouvelle reine. Et ce même si un héritier arrive très vite. L'union fut déclarée en jour de fête et nommé
Sonne la trahison, sonne le glas, sonne la révolte et le massacre. Entrent les puristes humains, entre la Mort.
Les Ténèbres s'engouffrent dans les couloirs de la demeure Ducales. Les pas se pressent les cris s'échappent et se répercutent sur les murs. Ils glacent le sang. La princesse consort est morte, là étendue au pied du lit. Byria n'est plus et Vadyslas rejoignant en trombe les côtés de son épouse, délaissant la bibliothèque où il s'était enfermé pour la soirée. C'est avec horreur qu'il découvre sa régente inerte, baignant dans son sang. La rage envahit les couloirs. C'est arme à la main qu'il se met à divaguer dans les pièces de son antre pour tuer le moindre assaillant. Tombant sur un groupuscule, ses yeux s'écarquillent alors qu'il voit sa sœur. Vadyslas la pensait partisane, elle même mariée à un triton. Mais, le sang s'échappant de plusieurs chambres informe le Duc du massacre qui s'est tenu dans ses murs. Il jure alors à sa sœur qu'elle mourra pour sa traitrise et la maudit, la renie. Un shaman appuie ses mots. Le sort est scellé. Le soulagement frôle Vadyslas quand son fils Vælyre vient se réfugier dans ses bras en panique.
La mort de la princesse gagne les rivages et les eaux. Les rues et ruelles, le moindre hameau de la capitale mais aussi des mers. Le peuple sirène se soulève soutenu par le Duc déchu et ses soutiens. Ensemble, ils prennent leur vivenef et constituent une flotte renégate. Contre le système, contre les Hommes, contre la Guilde. Ils paieront.
Ainsi éclate la
La Famille Sovevna se retrouve déchue et le Duc Régent se proclame pirate et jure sur Calypso qu'il n'aura pas de repos tant qu'il n'aura pas accompli sa vengeance. Ainsi, il mènera la vie dure à toutes les institutions : ducales ou liées à la Guilde. Il veut faire trembler les finances, le commerce. Il est suivi par des sirènes, des shamans et autres marins ne croyant plus en leur peuple. Peu d'équipage se créent au début, puis le phénomène prend de l'ampleur. Plus de navire que de vivenef néanmoins. Mais l'âme est là, furax, fugace.
Lourde du sang versée et d'une malédiction inconnue, Fedja se retrouve couverte et entourée d'une brume ténébreuse. L'orage semble gronder dans les nuages, elle semble hantée. Les populations ont disparus des terres pour rejoindre les autres îles. La tour des Shamans n'existe plus ainsi que tout l'ordre établi. Le système royaliste des sirènes s'est effondré avec la Bataille.
Il n'y a plus de Régence, les familles Ducales sont à hauteur égale sous le bon contrôle de la Guilde.
L'heure est à la relance de l'économie, le maintient de l'Ordre. Mais la Piraterie devient particulièrement vivace et gagne des terres en les abordant et les pillant avec succès. Certains libèrent des sirènes sous emprise du
Les Shamans évoluent entre terre et mer. La Guilde est fébrile, le Marché Noir gangrène les réseaux légaux. Et depuis la loi contre les mutilations des Océanides pour seule et unique raison de conserver les corps intacts pour la bonne vente de l'esclave, certains esclavagistes passent par des moyens moins légaux. Les Hommes, les marchands décident d'entrer dans un cycle d'expansion, eux qui n'ont pas encore pris la décision de voyager au delà des mers, au delà des récifs aux Dents de fer. Mais les familles et les pirates étouffent, les sirènes n'ont plus rien... Et si.... Et si la réponse était là bas ?
La Samhain a laissé un goût amer et d'inquiétude sur l'Archipel. Avec cette question, Qu'adviendra t'il de nous ? Les regards sont rivés sur l'île au sud des 4 vents mais aussi douloureusement vers celle de la perdue Fedja. Cette brume pesante, menaçante, inquiétante... Et si... Et si tout était lié ?
Un sombre personnage a fait son apparition et les rumeurs vont bon train à son sujet. Collectionneur glauque, geôlier, maltraitant de Vivenef... mais aussi grand amateur de vin. Qui est cet homme ? Qui est Elvard Vestrit ? Certains l'adorent pour ses convictions, d'autres en sont dégoutés et ce jusqu'au sein de son foyer. On ne sait plus où donner de la tête et malgré la menace qui plane sur cette île secondaire de la Maison Ducale, certains sont bien curieux d'y mettre le pied.
En serez vous ? Enquêterez vous sur cet intriguant personnage ?
La barrière des vents dressées par Calypso devant l'île des brumes il y a plus de 30 ans est tombée. De nouveaux accessible, Fedja a accueilli de nombreux visiteurs venu chercher le trésor disparu des Sovevna. Un voyage pour le moins surprenant durant lequel les voyageurs ont fait la rencontre de Velizar Ozova, un homme plein d'ambition qui s'est publiquement désigné comme le souverain légitime de tout l'archipel.
A ses côtés ? Une armée d'océanides et de naïades sous l'emprise de la magie de l'opale noir, tous étaient à ses ordres. Par chance, tout le monde est parvenu à s'enfuir de la grande place de Shova avant de finir sous le contrôle mental de ce dangereux personnage, ou entre les bras de ses partisans.
La bataille ne fait que commencer et l'Archipel ne doit pas prendre les menaces prononcées par le Duc à la légère. L'homme vêtu de rouge a été très clair : il s'apprête à envahir les côtes et semble déterminé à mettre en place sa tyrannie. Il a échoué sur Fedja, mais ne restera pas les bras croisés face à cet échec..
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