Beyond the Waves
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In the air tonight | Béryl

Ely Gethin
Moussaillon à l'abordage !
Ely Gethin
Hopes
Âge : Trente huit noeuds dans ses cordes.
Pronom : Il/Lui
Origines : Ely vient de l'île Fedja, l'île des Brumes. L'île maudite. Il est un Sovevna.
Sang : Hybride. Il est mi-homme, mi-poisson. Il n'est ni des tritons, ni des hommes, car peu d'entre eux sont bien vus. Ely s'est bien fait à cette idée et ce, depuis la nuit de l'attentat, du soulèvement. Sa mère et sa soeur, tuées, rayées des eaux ou des terres sans une once de regret. Il ne sait plus qui il est vraiment.
Boussole : Le cul sur un bateau, dans une taverne. Les pieds sur un port d'attache. La main armée dans une poitrine ouverte.
Irl : Elle
Faceclaim : Joel Kinnaman
Crédits : Arnor

Trigger : Viol, sexe et violence trash/cru. Tout ce qui est bien trop décrit en terme de gore, violence etc
Warning : Hot, violence suggérée soft
RP : #80D0D0 "Paroles en bleu givré"

Ecriture : Français
Pronom : Il/Je ou Tu en pensée
Fréquence de présence : 5/7
Fréquence RP : 4/7 plus ou moins selon la dispo

Permanence Admin : U.C

Nombre de mots : minimum 500 mais adaptable selon le partenaire. <3

Foes

Feuille de personnage
Pouvoirs:
Artefacts:
Inventaire:
Bones
   

In the air tonight
@Beryl Sinda
&& Ely

Oshaara. Le New Calypso II avait élu domicile à Anhae. Mh. Les vapeurs de lotus agressent les narines d’Ely qui, pensif, parcourt les rues et ruelles de la cité. Les pieds battent le pavé. L’ambiance est plutôt festive malgré les dernières rumeurs. Pas d’inquiétudes tangibles donc, si ce n’est chez le mercenaire. Les tensions dans son corps sont vivaces. Lui, ça le ramène à ses origines. Cette origine dégueulasse qu’est la sienne. L’hybride. L’abomination. Le frisson se glisse froidement sur l’échine du trentenaire. Ses songes crasseux s’accrochent à son derme comme son aura à son âme. Mais pour une fois, une fois depuis quelques mois, il allait tenter de se détacher pour aimer, offrir et discuter. Une pause douce avant l’effroi.

Il y a une commande en attente, là chez un joaillier. Une pièce assez unique et onéreuse, mais l’homme n’en a cure, ce n’est pas comme s’il dépense sans compter et pour tout et n’importe quoi. Il dépense ce qui compte surtout. Dans son cœur meurtri se dresse une douce Dame de poigne. Plus jeune que lui, elle a su se frayer un chemin et créer un lien de confiance qui lui convient, à l’idiot. Il panse ses plaies auprès d’elle, contrat cordial, naturel. Ô elle pouvait de métier être manipulatrice, mais point traîtresse, connue pour sa droiture et sa justesse. La Dame Rouge. Les discussions méfiantes, la jeune femme s’est installée doucement dans l’estime bancale du mercenaire. Les barrières sont doucement tombées; et il s’est laissé emporter par l’envie, la désirer. Charnellement, il ne quémande rien mais tourne autour, maladroitement. Ils ont dansé, ils se sont dévoilés doucement. Il a confessé, avoué, osé parler de son état corporel. Et un jour, ils ont dansé. Il a cédé face à sa bienveillance. Un respect mutuel, et cette faim soudainement insatiable, forte mais pas brutale. Il s’est surpris à ne pas avoir de nausée. Plus de nausée, les effets en la présence de la Dame se sont estompés au fur et à mesure de leur discussion, confession. Elle était là, elle a ouvert sa porte à un connard comme lui dans sa maison close où il refusait d’être.

Puis l’excuse est devenue une destination. La joie de la retrouver; un instant suspendu. Red Lady. Mais aujourd’hui, la saveur sera différente. Payant le joaillier, il admire la pièce avec un sourire léger et une nostalgie amère. Un peu de chez moi. Il ferme le coffret et prend la direction de la maison rouge. L’endroit est très réputé, la foule présente, pressante. La luxure transpire dans la ruelle. L’homme s’éloigne des corps enlacés contre les murs et se fait esquiver mais saluer par les autres dames. Connaissant l’accord avec leur patronne, ces dernières n’insistent guère. En entrant, on lui sert un verre au bar. Il s’y assoit pour attendre qu’on l’annonce auprès de la maquerelle, son amie. Le terme lui fait tressauter le palpitant. Cela aurait pu le révulser, mais non. Il aime la considérer comme une amie, ça lui fait du bien autant que cela l’effraie. Elle l’aurait trahie, il serait déjà bien mal peut-être mort alors… Alors il se tient à cela et lui fait confiance. Son whisky entre ses phalanges, le breuvage tangue contre les parois. Une robe dorée divine qui termine au fond de son gosier.
(c) DΛNDELION