Beyond the Waves
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Madness

Arlo Valar
PRINCE des roublards
Arlo Valar
Hopes
Âge : 28 printemps, aucun hiver de sagesse.
Pronom : Il
Coeur : Son cœur pourrait chavirer pour une belle demoiselle, même s'il lui piétinerait le sien probablement. Qui peut prédire ce genre de choses ? Jusque là il est volage, les préférant riches et mariées même si sa jolie chemise va bien finir par s'accrocher sur une épine.

Cependant, bientôt ce sera lui le marié, sauf s'il arrive à s'enfuir avant. Et pas sûr que ce soit le meilleur choix.

Origines : De Fedja ? Mais qui oserait dire ça, olala ! Même ado, il n'était pas fou, il avait bien compris tout le côté on se cache, ordre secret, secte, tout ça, et puis il n'y a jamais mis les pieds sur cette foutue île jusqu'à très récemment. Alors il prétend qu'il a grandi à Jahar et comme c'est là qu'on l'a trouvé, il a hérité du patronyme des bouseux locaux.
Clan : Ozova. Vous n'en avez pas entendu parler ? Jusque là on était plutôt discret, mais il semblerait que ce ne soit plus le cas. Il remercie sa chère famille pour ça. Il aurait préféré continuer sa petite vie loin de ce merdier et de cette violence, si seulement il n'avait pas été de l'Onyx, on l'aurait probablement laissé en paix.
Vladim de son vrai prénom.

Sang : Shaman, déclaré tardivement et qui ne s'intéresse pas à son pouvoir. A quoi bon ? Quand on a une belle gueule, on obtient déjà tout ce qu'on veut. Et l'onyx, ça fait mauvais genre.
Et puis se faire une armée de zombie ou contrôler des gens, très peu pour lui.

Boussole : En train d'échapper à sa famille.
Irl : Elle
DC : Malka, Avitus, Heiura
Faceclaim : Charlie Vickers
Crédits : Aslaug
Trigger : sexe explicite
Foes
Bones
   

Madness
Briar & Arlo
Ah, quelle drôle de vie… de merde.
Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, c’était le printemps, un mariage allait être célébré et cela rendait tout le monde extatique. Allez savoir pourquoi.
Son mariage à lui ne faisait pas le même effet, même les futurs mariés ne ressentaient pas la moindre excitation et pour le peuple de Fedja, c’était certainement le cadet de leur soucis.

Arlo ressentait l’épée de Damoclès qui pesait au-dessus de sa tête, mais il ne se laissait pas abattre pour autant. Il profitait de la vie et de ses petits plaisirs. C’était ça le plan, non ? C’était aussi le précieux conseil de son amie Haelyn. Il était fidèle à lui-même, pas très discret, toujours aussi filou. Il volait pour survivre, jouait dans la rue aussi, et il arrivait, on ne sait trop comment à toujours être à peu près propre et bien habillé. Peut-être était-il un peu maniaque sur les bords.

Aujourd’hui, comme presque tous les jours, il pratiquait son activité préférée dans son lieu préféré : traîner dans les rues.  Ouvrir les yeux, écouter, observer et saisir les opportunités, faire une rencontre ou bien se mettre à déclamer un poème. Juste comme ça, sur la première place qu'il traversait.

Une rivière parcourait autrefois mon pays, portant le nom de mes aïeux
Elle coulait telle mille corbeaux volant serrés au pied de la vallée
Vague lugubre charriant l’odeur des fangeux et des trépassés
Un jour, torrent de nuit, ta source s’est tarie,
Faisant tomber ton nom dans l’oubli.


Un sujet un peu morne, mais il aimait le tragique ces derniers temps, même si ça n’affectait pas son humeur, toujours égale. La foule commençait à s’amasser sur ce square au cœur d'un quartier charmant, entre des petites rues serrées et bien abritées de la chaleur, attirée par la voix de l’orateur. Un poème qu’il ne put achever, car soudain il fut pris d’une étrange migraine.

Arlo se plia en deux, la tête entre ses mains.
Il les entendait, il les entendait tous.
Des dizaines de pensées, des critiques pour un poème qui n’aurait pas de sens, quelques rares compliments sur sa façon de déclamer, et puis l’instant d’après de l’étonnement, de l’inquiétude. Qu’est-ce qu’il lui arrive ? Que se passe-t-il ? Est-qu’il va mourir ? Des chuchotements aussi, qui se rajoutent sur tout ce brouhaha.

« MAIS FERMEZ-LA BORDEL ! »

Mais il est cinglé, lui. Qu’est-ce qu’il lui prend ? Pauvre type ! C'est quoi son soucis ?

Oui, qu’est-ce qui lui prend ?
La foule se disperse toute seule et Arlo s’effondre, plié en deux. Quand et comment ça s’arrête ? Il n’a pas signé pour ça.


@Briar Rose Allegri

(c) DΛNDELION
Briar Rose Allegri
Moussaillon à l'abordage !
Briar Rose Allegri
Hopes
Miscéllanées : Madness JuxrDs4c_o

Âge : Belle de mai, elle est née par une journée ensoleillée de printemps sur le domaine familial, il y a 23 ans de cela.
Pronom : elle
Coeur : Célibataire et à la recherche d’un mari. Ses parents ont joué avec elle à un dangereux jeu d’équilibriste, lui inculquant des notions romanesques à propos de l’amour et de la vie de couple tout en tentant de lui faire comprendre qu’un bon parti ne pouvait être que riche et de préférence issu de la Guilde. Le pari est risqué car il se pourrait bien que sa nature spontanée l’entraîne à faire des choix désastreux.
Origines : Téméryenne et fière de l’être, Briar Rose est née dans le luxe et le privilège d’une famille en pleine ascension sociale. Ils exploitent la vigne, l'un des produits les plus sacrés de Temerys avant de les faire exporter sur les vivenefs, ces bateaux vivants que Briar Rose aperçoit de loin quand ses occupations l'amènent près du port.
Sang : Briar Rose est humaine. Et ses parents lui ont bien fait comprendre dès le départ qu’on ne mélangeait pas les torchons et les serviettes en matière d’espèces. Pour autant, la simple idée d’un couple séparé par quelque chose d’aussi drastique que les océanides et les humains parle à la nature romantique soigneusement entretenue par son éducation.
Irl : Elle/She/Her
DC : Kalyani Sìnda
Faceclaim : Mackenzie Foy
Crédits : Zuz (avatar)
Foes

Feuille de personnage
Pouvoirs:
Artefacts:
Inventaire:
Bones
   

Madness
Arlo & Briar Rose
La migraine la saisit à la seconde où elle quitte l’ombre rafraîchissante de la glycine sous laquelle elle s’était réfugiée. Une douleur sourde qui pulse et qui transforme instantanément les rayons du soleil de milieu de journée en autant de petites aiguilles acérées qui se fraient un passage sous les paupières qu’elle clôt par réflexe pour soulager sa pauvre tête alors que les larmes jaillissent sans contrôle. Elle ne le voit pas mais le poète dont elle s’approchait, l’homme dont elle était si curieuse et dont elle se demandait s’il était le prélude au spectacle promis se prend la tête entre les mains comme elle tangue, chavire presque. Alors que ses pensées volettent comme des oiseaux fous pour se jeter contre la barrière de la douleur. La souffrance est un astre en plein midi. Et elle est une pauvre chose laissée en pleine lumière, immolée. Elle entend à peine la voix de son chaperon comme ses réflexions se réduisent à de simples et intangibles concepts. Martyre. Incompréhension.

Par-dessus le voile de douleur, elle entend quelqu’un donner un ordre, vulgaire, outrageux, et la domestique qui l’accompagne essayer de la tirer par le coude pour la ramener dans le sanctuaire de la glycine là où une jeune fille convenable devrait attendre loin des hommes qui crient et des foules de curieux. Mais une fois n’est pas coutume, Briar Rose se rebelle. Comme un cheval rétif, elle tire dans la direction opposée et la femme la lâche, prise au dépourvu par cette résistance inattendue. Il y a quelque chose de puéril dans sa réaction, elle le sait. Quelque chose d’innocent et de terriblement égoïste. Elle veut savoir. Elle a besoin de résoudre ce mystère, cette magie qui a ouvert son pauvre esprit en deux, comme un instinct, celui qui lui a toujours dit que quelque chose manquait au tableau trop parfait de sa vie, la pousse en avant.

Briar Rose rouvre les yeux. La place est vide ou presque. Les badauds vexés par la réaction de l’artiste se sont enfuis. La douleur dans son crâne pulse mais elle est supportable. Elle remarque avec surprise, la façon dont l’inconnu se tient la tête. Comme s’ils avaient été tous les deux attaqués par la même migraine. L’idée que la cause soit magique lui effleure brièvement l’esprit mais avec la douleur initiale qui la quitte, la jeune femme n’imagine pas un instant la cause réelle. Un méchant shaman, se dit-elle. Un méchant shaman qui nous aura joué un vilain tour à tous les deux. Elle n’est pas très loin du compte mais elle ne le réalise pas. À la place, elle s’approche tout près de cet artiste anonyme qui a l’air de tant souffrir et pose une main qu’elle veut compatissante sur son bras pour ne pas le surprendre. Il a la réponse, quelque chose lui murmure. Les autres les ont toujours. « Hmm, excusez-moi, » dit-elle, hésitante, ses joues encore humide de sanglots involontaires. « Mais savez-vous ce qui nous arrive? »

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Arlo Valar
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Coeur : Son cœur pourrait chavirer pour une belle demoiselle, même s'il lui piétinerait le sien probablement. Qui peut prédire ce genre de choses ? Jusque là il est volage, les préférant riches et mariées même si sa jolie chemise va bien finir par s'accrocher sur une épine.

Cependant, bientôt ce sera lui le marié, sauf s'il arrive à s'enfuir avant. Et pas sûr que ce soit le meilleur choix.

Origines : De Fedja ? Mais qui oserait dire ça, olala ! Même ado, il n'était pas fou, il avait bien compris tout le côté on se cache, ordre secret, secte, tout ça, et puis il n'y a jamais mis les pieds sur cette foutue île jusqu'à très récemment. Alors il prétend qu'il a grandi à Jahar et comme c'est là qu'on l'a trouvé, il a hérité du patronyme des bouseux locaux.
Clan : Ozova. Vous n'en avez pas entendu parler ? Jusque là on était plutôt discret, mais il semblerait que ce ne soit plus le cas. Il remercie sa chère famille pour ça. Il aurait préféré continuer sa petite vie loin de ce merdier et de cette violence, si seulement il n'avait pas été de l'Onyx, on l'aurait probablement laissé en paix.
Vladim de son vrai prénom.

Sang : Shaman, déclaré tardivement et qui ne s'intéresse pas à son pouvoir. A quoi bon ? Quand on a une belle gueule, on obtient déjà tout ce qu'on veut. Et l'onyx, ça fait mauvais genre.
Et puis se faire une armée de zombie ou contrôler des gens, très peu pour lui.

Boussole : En train d'échapper à sa famille.
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Briar & Arlo
~ Quand Arlo partage ses pensées : texte en jaune et en italique ~


Ils le regardent comme s’il était fou, il le sait puisqu’il les entend penser. Tous. Tous en même temps. Une telle manifestation de ses pouvoirs, ça n’était jamais arrivé, jamais aussi puissante. Fort heureusement pour sa santé mentale, le spectacle devient navrant : lui à genou face au sol, il vomit même, alors ils s’en vont.
Ils s’en vont avec leurs pensées et le brouillard qui l’entourait se dissipe avec eux, la migraine aussi. Il comprend que son cerveau a vrillé d’entendre toutes ces voix en même temps, mais il n’en comprend pas la cause.

Si ce n’est qu’il sent sa présence. Elle est là et elle s’approche. Comment une cause peut-être elle quelque chose de si palpable ? Il l’ignore mais elle a maintenant deux pieds qui marchent sur les pavés et une tête qui pense. Un méchant shaman. Un méchant shaman qui nous aura joué un vilain tour à tous les deux.

Qu’est-ce qu’elle raconte bordel ?
Bientôt il sent sa main, et alors il a l’impression de faire un tour à 360° dans son esprit, il perd le haut, le bas, le nord, le sud, tout son corps vrille face et son âme se sent pleine et entière. Étrange sensation. Il vomit encore une fois, se maudit de n’avoir pas été assez attentif au cours d’Elowen la garce. Il sent qu’il a directement transféré cette pensée dans la tête de celle qui devine être une jeune demoiselle, à sa voix. Car elle vient de parler, cette fois, hein ?
Pour de vrai ? C’était pas dans sa tête ?

Il inspire profondément pour reprendre un tant soit peu le contrôle, si cela est possible.
Il crache, s’essuie les lèvres avec un mouchoir qu’il avait dans sa poche, puis il se retourne en s’asseyant sur ses fesses. Pas sur son vomi, évidemment. Il pose enfin son regard sur la demoiselle, celle qui lui cause tout ça. Elle a quoi ? Quatorze ans ? Il essuie la sueur qui a perlé sur son front avec sa manche et soupire. Et bah putain. C’était le pire cadeau que l’univers pouvait lui faire, une princesse qui amplifie ses pouvoirs.

Il pourrait lui dire que le méchant shaman c’est lui, mais comme il n’est pas gentil…

« Ce qui nous arrive ? C’est de ta faute, tu m'entends ? C'est toi qui l'a causé. Ta faute ! » C'est qu'il lui gueule dessus en plus. Elle a déjà les joues humides, il espère qu’elle ne va pas se mettre à pleurer parce que le monsieur il est pas gentil. Mais il va devoir faire attention parce que sa présence lui retourne la tête et que ses pouvoirs ne demandent qu’une chose : se manifester, englober tout l’espace autour d’eux, alors s'énerver sur elle, c'est pas la meilleure chose à faire. En appuie sur un bac de fleurs, il se relève, s’époussette.

« Si tu ne veux pas que ça recommence, tu vas aller par là. Et moi par là. » Il montre deux directions opposées et puis il applique ce qu’il dit en se dirigeant là où il a dit qu’il irait et de préférence loin, très loin d’elle. Quand il s’éloigne ça lui tord les entrailles, comme s’il arrachait une partie de lui… Sérieusement, quoi…


@Briar Rose Allegri

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Briar Rose Allegri
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Âge : Belle de mai, elle est née par une journée ensoleillée de printemps sur le domaine familial, il y a 23 ans de cela.
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Coeur : Célibataire et à la recherche d’un mari. Ses parents ont joué avec elle à un dangereux jeu d’équilibriste, lui inculquant des notions romanesques à propos de l’amour et de la vie de couple tout en tentant de lui faire comprendre qu’un bon parti ne pouvait être que riche et de préférence issu de la Guilde. Le pari est risqué car il se pourrait bien que sa nature spontanée l’entraîne à faire des choix désastreux.
Origines : Téméryenne et fière de l’être, Briar Rose est née dans le luxe et le privilège d’une famille en pleine ascension sociale. Ils exploitent la vigne, l'un des produits les plus sacrés de Temerys avant de les faire exporter sur les vivenefs, ces bateaux vivants que Briar Rose aperçoit de loin quand ses occupations l'amènent près du port.
Sang : Briar Rose est humaine. Et ses parents lui ont bien fait comprendre dès le départ qu’on ne mélangeait pas les torchons et les serviettes en matière d’espèces. Pour autant, la simple idée d’un couple séparé par quelque chose d’aussi drastique que les océanides et les humains parle à la nature romantique soigneusement entretenue par son éducation.
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Madness
Arlo & Briar Rose
L’homme vomit devant elle, une manifestation d’animalité navrante à laquelle une jeune demoiselle bien sous tout rapport ne se livrerait jamais même quand son estomac danse la farandole dans sa gorge en essayant de renvoyer le petit encas qu’elle a ingéré quelque temps plus tôt. Elle se rappelle son éducation et prétend ne pas avoir remarqué la maladie quand une fulgurance surgit dans sa tête et la fait presque basculer les genoux dans le vomi sur les pavés. Une pensée qu’elle sait ne pas être la sienne. Quelque chose à propos d’une certaine Elowen associé à un qualificatif dont elle n’ose même pas reconnaître l’existence. Elle enlève sa main de l’épaule de l’inconnu pour la porter à son propre front, déboussolée par tout ce qui se passe. Et puis l’homme s’assoit en face d’elle et elle lit quelque chose dans son visage qui la glace comme une vague de rejet la frappe une seconde ou deux avant que ses mots acerbes ne jaillissent.

Elle ne comprend comment cette situation pourrait être de sa faute. Elle ne l’a pas effleuré avant qu’ils se mettent tous les deux à éprouver ces étranges symptômes et elle ne peut pas la voir causer. Seul un shaman pourrait faire une chose pareille. Et Briar Rose n’est définitivement pas une shaman. Mais ce n’est pas tant la teneur des propos qu’il lui tient que leur violence qui la font éclater en sanglots pour de bon alors qu’elle recule pour se mettre hors de portée d’un coup éventuel. Ce forcené a perdu la raison. Si elle reste là il va la frapper, elle en est sûre. La confusion laisse place à une peur panique et la jeune femme ne fait pas d’histoire lorsque sa gouvernante attrape son bras pour la redresser et l’écarter.

Alors qu’elle se dépêche de se mettre à l’abri, sanglotant pour de bon après avoir été rudoyée, l’inconnu semble se ressaisir comme si la petite distance qu’elle a déjà mise entre eux suffisait pour qu’il regagne un peu de calme. Il se redresse et lui ordonne de partir dans une direction à l’opposé de la sienne comme elle lutte encore pour comprendre ce qui se passe. Son chaperon ne se le fait pas dire deux fois et la guide à l’écart, loin du regard scrutateur de la foule et de l’attitude agressive du poète.

Pourtant, elle n’a pas franchi la moitié de la distance vers la glycine où elle a commencé sa sortie que la douleur splitte de nouveau son crâne en deux et qu’elle s’effondre avec un gémissement de douleur bien peu élégant. Elle reste un instant d’horreur sans bouger puis se relève, marchant sur le bas de sa robe qui craque dans un bruit inquiétant. Dans un réflexe de gamine bien élevée, elle recule pour éviter de ruiner le vêtement et cette décision la rapproche de nouveau de l’homme. Et sa migraine s’apaise… un peu.

Briar Rose comprend à ce moment là que si elle tente de s’éloigner comme il le lui a ordonné l’étrange magie qui l’attaque à présent lui fera mal. Et la menace de la douleur la terrifie. Elle échappe à sa gouvernante, attrape les pans de sa robe pour éviter de se retrouver gênée et repart à la poursuite du ménestrel. « Non… Attendez… » supplie-t-elle, terrorisée.

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Cependant, bientôt ce sera lui le marié, sauf s'il arrive à s'enfuir avant. Et pas sûr que ce soit le meilleur choix.

Origines : De Fedja ? Mais qui oserait dire ça, olala ! Même ado, il n'était pas fou, il avait bien compris tout le côté on se cache, ordre secret, secte, tout ça, et puis il n'y a jamais mis les pieds sur cette foutue île jusqu'à très récemment. Alors il prétend qu'il a grandi à Jahar et comme c'est là qu'on l'a trouvé, il a hérité du patronyme des bouseux locaux.
Clan : Ozova. Vous n'en avez pas entendu parler ? Jusque là on était plutôt discret, mais il semblerait que ce ne soit plus le cas. Il remercie sa chère famille pour ça. Il aurait préféré continuer sa petite vie loin de ce merdier et de cette violence, si seulement il n'avait pas été de l'Onyx, on l'aurait probablement laissé en paix.
Vladim de son vrai prénom.

Sang : Shaman, déclaré tardivement et qui ne s'intéresse pas à son pouvoir. A quoi bon ? Quand on a une belle gueule, on obtient déjà tout ce qu'on veut. Et l'onyx, ça fait mauvais genre.
Et puis se faire une armée de zombie ou contrôler des gens, très peu pour lui.

Boussole : En train d'échapper à sa famille.
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Briar & Arlo
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Et si.
Elle pleure.

Merde…
Quel enfer !

Pourquoi ça tombe toujours sur lui ce genre d'emmerdes ?

Tant pis. Il se tient à son plan, il s’éloigne, un pas, un autre, c’est beaucoup plus dur que prévu. Tout son instinct lui dit de rester auprès de celle qu’il considère toujours comme une gamine. D’ailleurs il ne l’a pas bien observé avec tout ça, si ce n’est qu’il y avait quelqu’un avec elle, une dame au regard austère. Il n’a pas fait attention à sa tenue, ni à ses manières, trop occupé à rendre son petit-déjeuner.

Il n’a pas parcouru une grande distance qu’il entend ses petits pieds la poursuivre et sa petite voix le supplier, et s’il en est soulagé - à son plus grand désespoir - il ne le montre pas. Il soupire, souffle, lève les yeux au ciel et ne cache nullement le fait qu’elle le gonfle. Pourtant il s’arrête et se retourne, avec un certain flegme.

Il a à peu près repris le contrôle, ce qui lui permet de l’observer un peu mieux, la petite dans sa jolie robe… Il comprend vite qu'il n'a pas à faire avec une pauvre petite orpheline de la rue, plutôt tout le contraire. Ça c’est pas le genre de tissus qu’ils ont eux, les acteurs, pour créer leur costume... Bordel. Et là d'un coup, où y’a de l’oseille, y’a de l’intérêt. Derrière elle, il aperçoit aussi le dindon qui se rapproche, elle a l’air furieuse et bizarrement il n’a pas du tout envie de faire sa connaissance. Il se baisse alors pour se mettre face au visage poupon de la jeune femme. Le temps presse, il n'a pas beaucoup de choix, pourvu qu'il ne se remette pas à faire n'importe quoi avec ses pouvoirs.

« D’accord, d’accord, Princesse. Il va falloir qu’on ait une petite discussion seule à seul. Que dirais-tu de partir dans une petite aventure toi et moi, sans la vilaine dame ? En tout bien, tout honneur, parole de poète. »

Il lui parle comme si elle a douze ans, mais c’est parce qu’il s’est mis en tête qu’elle n’en a pas beaucoup plus.

« A trois, prends ma main et cours. Un… Deux… Trois… »

Avec ou sans elle, il se tirera d’ici, alors c’est son choix. Il ne va pas l’emmener trop loin, il n’est pas chien. Mais juste de quoi se débarrasser de la chaperonne. Direction les toits de la ville, en espérant qu’elle ne soit pas trop gauche avec ses pieds.



@Briar Rose Allegri

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Briar Rose Allegri
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Pronom : elle
Coeur : Célibataire et à la recherche d’un mari. Ses parents ont joué avec elle à un dangereux jeu d’équilibriste, lui inculquant des notions romanesques à propos de l’amour et de la vie de couple tout en tentant de lui faire comprendre qu’un bon parti ne pouvait être que riche et de préférence issu de la Guilde. Le pari est risqué car il se pourrait bien que sa nature spontanée l’entraîne à faire des choix désastreux.
Origines : Téméryenne et fière de l’être, Briar Rose est née dans le luxe et le privilège d’une famille en pleine ascension sociale. Ils exploitent la vigne, l'un des produits les plus sacrés de Temerys avant de les faire exporter sur les vivenefs, ces bateaux vivants que Briar Rose aperçoit de loin quand ses occupations l'amènent près du port.
Sang : Briar Rose est humaine. Et ses parents lui ont bien fait comprendre dès le départ qu’on ne mélangeait pas les torchons et les serviettes en matière d’espèces. Pour autant, la simple idée d’un couple séparé par quelque chose d’aussi drastique que les océanides et les humains parle à la nature romantique soigneusement entretenue par son éducation.
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Arlo & Briar Rose
L’homme semble enfin revenir à de meilleurs sentiments quand elle le supplie en pleurant de ne pas l’abandonner. En fait, il la traite comme une petite fille, utilisant même des termes puérils sur un ton qu’on utilise d’ordinaire pour les très jeunes enfants. Elle voudrait bien le corriger mais ce n’est pas le moment, pas avec ce qu’il propose, pas avec son chaperon sur ses talons et pas avec le scandale qu’ils sont en train de créer sur une place publique. Une bataille s’engage dans la tête de Briar Rose entre son besoin de savoir et son éducation, la douleur comme aiguillon pour la pousser à une décision déraisonnable mais libératrice. Elle assiste à la scène presque de l’extérieur. Elle se voit acquiescer et attrape la main tendue avec inquiétude mais, aussi à sa grande honte, avec un enthousiasme peu commun.

Elle se laisse entraîner dans les ruelles par l’inconnu, à travers des ruelles auxquelles elle n’accorderait pas autre chose qu’un regard dégoûté, ses chaussures et le bas de sa robe se couvrant de poussière alors qu’ils passent d’autres temeryens, les bousculant sans vergogne, les insultes et les protestations montant dans leur sillage.

Et puis une autre ascension commence, vers les toits cette fois-ci, une ascension au cours de laquelle Briar Rose se surprend elle-même, arrivant à se hisser sans trop de mal à la suite du mystérieux ménestrel, la migraine et le malaise quittant son être à mesure qu’ils s’élèvent.

La culpabilité viendra plus tard. Pour le moment, la jeune femme éprouve une sorte de plénitude joyeuse. Elle a désobéi. Pour la première fois depuis longtemps, peut-être depuis toujours, elle ne s’est pas contentée de faire ce qu’on lui demandait. Elle a pris une décision. Une mauvaise décision. Cette simple notion fait monter un gloussement hystérique dans sa gorge qu’elle retient de justesse, ne serait-ce que parce que ce n’est pas le moment alors qu’elle se hisse d’une échelle aux tuiles mais aussi parce qu’elle ne veut pas avoir l’air plus folle que la situation ne le paraît déjà. Une mauvaise décision. Elle. Elle ne s’en était jamais su capable.

Ils achèvent leur escalade et Briar Rose découvre la capitale sous un angle encore inconnu. Oh bien sûr les maisons des nobles dominent la ville depuis leurs promontoires mais jamais au grand jamais, elle n’aurait imaginé se balader sur les toits avec les oiseaux et les grimpe-aux-murs. Le soleil ici tape plus fort que jamais et elle regrette déjà la fraîcheur verte de la glycine qui l’abritait.
En bonne temeryenne, Briar Rose cherche l’ombre. Discuter en plein soleil comme ça ce serait suicidaire. Ses manières de grande dame reprennent le dessus. Un peu. Juste assez pour aviser une guérite ombragée et un banc solitaire, deux toits plus loin et pour elle pour se diriger vers cet abri providentiel cette fois-ci sans attendre, son instinct faisant confiance à la laisse de douleur qui le lie tous les deux pour faire suivre le jeune homme.

Finalement, elle se retourne et faisant de son mieux pour ignorer les bords déchirés de sa robe, ses chaussures crottées et sa coiffure en berne, Briar Rose Allegri s’assoit. Se rappelant ses longues sessions d’étiquette, puis examinant son interlocuteur avant de décider qu’il n’était probablement pas de la bonne société de Temerys, la jeune femme se lance dans la meilleure imitation de la noble assurée qu’elle n’est pas et lance : « Messire. Je vous somme de vous expliquer. »

Elle fait de son mieux pour se tenir droite, impériale, pendant qu’une petite voix à l’arrière de sa tête lui susurre : es-tu seulement sûre qu’il puisse?

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