Beyond the Waves
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Carnet de bord de 2 psychopathes devenus inséparables.

Elowen Shade
Espionne de l'onyx
Elowen Shade
Hopes
Miscéllanées : Carnet de bord de 2 psychopathes devenus inséparables. Deus-salve-o-rei-marina-moschen

Âge : 31 ans. Poupon retrouvé dans son berceau au beau milieu de Fedja lorsque la bataille a éclatée.
Pronom : Elle
Coeur : L'amitié est un concept flou, l'amour totalement inconnu. La pudeur d'un corps brisé, le tabou d'une intimité jamais partagé. La jeune femme a fait fuir tous ses prétendants.
Origines : Personne ne sait d'où elle vient vraiment, elle n'a jamais été réclamée. Adoptée par une famille secrètement partisane au Ozova avant le coup d'état, elle a grandi sur une île voisine et n'a fait que de très brefs séjours au sein de l'archipel. (fiche pour + d'infos).
Clan : Recrutée par Nikolai Ozova lorsqu'elle n'avait encore que 25 ans, elle a rejoint les rangs des extrémistes de l'Onyx après un peu plus de 5 ans de formation.
Sang : Shaman d'opale noire.
Boussole : Jusqu'à présent prisonnière de Fedja, son visage est peu connu au sein de l'archipel qu'elle vient de rejoindre. Sa mission ? Etre les yeux, les oreilles et un bon petit soldat pour Velizar Ozova et ses alliés. Espionnage, recrutement, analyse, elle retourne régulièrement (et en cachette) à la citadelle pour rendre ses rapports.
Irl : Elle
DC : Levanah (compte admin) - Seb/eiran/Casteel
Faceclaim : Marina Moschen
Crédits : Fantasy avatar
Trigger : Violences sexuelles bannies.
Warning : Drogues, violence, folie, sexe...On discute de tout ensemble et let's go.
Foes
Bones
   
Le journal de 2 psychopathes devenus inséparables.
ft  @Abel Kalaan  




Inrp ~ Elowen parle à une voix dans sa tête prénommée Shade. Les textes en italique ne sont pas audibles ~
~ Ce rp fera mention de nombreuses ellipses temporelles pour suivre les aventures de Kal & Elowen

Flashback - Chapitre 1, La rencontre.



Voilà déjà deux semaines qu’Elowen s’est retrouvée dans ce foutu camps de la mort. Catapultée de sa douce vie de dame de compagnie pour une noble famille jusqu’aux mains vicieuses et manipulatrices de Nikolai Ozova et ses sbires. La réalité ? Sa famille adoptive l’a vendu. A force de refuser des mariages honorables pour apporter des revenus complémentaires, ils n’ont pas su refuser l’offre généreuse de l’Onyx et reçoivent désormais une rente confortable pour avoir cédé la propriété de la demoiselle, comme si elle n’est qu’un vulgaire objet, une marchandise.

Les élèves qui l’entourent et qui ont été recrutés par les professeurs de l’opale noire dans tout l’archipel sont de véritables machines de guerre. La plupart savent déjà se battre et utiliser leurs dons. Ils sont fils ou filles de marchands, de navigateurs ou de mercenaires et ils ont la rage au ventre. En comparaison, Elowen n’est qu’une poupée qui a troqué ses jolies robes pour un pantalon en cuir noir, des bottes, une chemise sombre surmontée d’un corset marron qui protège plus ou moins ses côtes.

Son don est étrange et ne s’est pas manifesté comme les autres. La brunette n’est jamais seule et la voix cynique de Shade résonne dans sa tête. Cette particularité associée à sa faiblesse sur le tapis d'entraînement font d’elle la victime parfaite pour les moqueries des élèves autant que des professeurs. Dans une équipe, il faut toujours un vilain canard moins doué que les autres et aucun doute, elle à gagné cette place là.

Les jours s'enchaînent et Elowen ne comprend pas ce qui lui arrive. Elle tente de s’enfuir, de retrouver ses proches sans savoir qu’ils ne pleurent pas son absence, pas la moindre larme. A chaque fois, elle finit par se faire prendre et termine à l’isolement où elle croit pouvoir mourir d’ennui et de folie ! Enfermée entre 4 murs poisseux, son existence vire au cauchemar. Lorsqu’elle sort enfin, elle est appelée dans cette immense bâtisse construite au milieu de la forêt dense, à l’abri des regards, pour combattre. Des poignets fragiles, une peau délicate et des gestes timides, non.. Elle n’a pas l’étoffe d’une guerrière et déjà, elle remarque des absents. Certains élèves, les moins bons, ne reviennent pas. Sont-ils libérés gracieusement ? Hum hum. Pas possible !

Les filles de son dortoir ne cessent de lui faire des blagues de mauvais goût. Personne n’a accès à son esprit qu’elle a apprit à verrouiller très vite pour se protéger de tous ces fous de l’opale noire ! Ce soir-là, c’est la goutte de trop. La jeune femme quitte le réfectoire pour rejoindre sagement son lit, mais le trajet ne se passe pas comme prévu.

Des rires affluent dans ses oreilles, puis des pas, toujours plus proches. Son nom est cité par ce sale type hautain qui doit avoir son âge, mais qui se prend pour le leader des troupes ; Daesyn, quel petit con ! . A ses côtés, deux hommes d’une vingtaine d’années et deux femmes qui sont dans son dortoir. Les garces, les traîtres, la solidarité féminine !?

daesyn ; « Oh, une faible ! T’es foutue Shade, lâche prise, t’as rien à faire ici. »

Sur ce point, il a raison, mais contrairement à lui, elle n’a jamais voulu être là. La fine équipe s’approche et sans crier gare, les coups s’abattent sur son corps. D’ordinaire, elle prend la peine de se défendre, mais cette fois-ci, son esprit lâche prise. Tel un pantin, elle accueille la douleur avec résilience et dresse une barrière mentale pour ne pas entendre Shade lui hurler dans le crâne qu’elle doit se bouger.

Non, elle n’en n’a plus la force. Ses muscles la font souffrir depuis des jours, c’est le coup de grâce. Ses genoux heurtent le sol et une vive douleur remonte jusqu’à sa moelle pour la paralyser. Les larmes ne roulent pas et s’amassent sous ses yeux sombres pendant que le rouge coule tout seul de sa bouche. Veut-elle qu’ils l’achèvent pour de bon ? Son inaction prouve que c’est le cas. C’est son heure !

Mais Calypso n’est pas de cet avis et rapidement, ses bourreaux se figent et se tortillent de douleur. Leurs ricanements laissent place à des gémissements stridents et le soleil semble s’être couché juste au-dessus d’elle. Une ombre imposante couvre la lumière et lorsqu’elle lève les yeux, elle aperçoit l’ainé, le chien fou qui surveille les entraînements des 1ères et des secondes années et qui fait flipper tout le monde d’un simple regard.

Son sang se fige, elle crache et lorsqu’elle voit détaler les élèves comme des lapins, elle trouve la force de se relever malgré des côtes brisées. Elle est pitoyable en combat, mais sait encaisser les coups de manière à protéger ses organes vitaux. Une grimace déchire les traits de son visage et enfin, elle parle.

Fais toi plaisir, rigole. Ils le font tous. Un de plus, un de moins. Malgré tout, ce géant vient sans doute de lui sauver la vie. Peut-être veut-il lui broyer les os par lui-même et ne pas perdre ce plaisir ? Vu la taille de ses paluches, il n’aurait pas besoin de faire beaucoup d’effort.

Merci bredouille-t-elle en essuyant ses lèvres rougies de son propre sang.

Shade : « Putain ! Mais tu foutais quoi !? T’as pas le droit de me mettre en silence comme ça ! » Shade, putain, ferme là ! Oups. Cette phrase-là n'était pas censée être prononcée à voix haute. L’air de rien, elle pivote et reprend une marche lente et ô combien douloureuse sans accorder plus de sympathie à cette montagne de muscles particulièrement anxiogène.


Abel Kalaan
Moussaillon à l'abordage !
Abel Kalaan
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Flashback - Chapitre 1, La rencontre.



Les phalanges s’enroulent autour d’une gorge. Une poigne ferme, une paluche géante. Un râle guttural alors que son autre main se tend dague en main pour décourager l’attaque. Sa première victime bat des pieds dans les airs. Là contre ce mur. Le mastodonte ne se fait pas prier, on lui dit, il fait. Et Abel sait combien il est doué sur cette facette de l'entraînement. Il abuserait, il aurait déjà lâché sa dague pour jouer avec la carcasse de ses adversaires. Mais il n’en fait rien. Rien puisque ce n’est pas le thème de l’exercice du jour. Le combat pied, mains, ce que bon leur semble. Le jeu se termine trop vite qu’il en serait presque déçu. On tapote sa main pour spécifier de lâcher prise. Mais l’homme trop distrait, resserre un instant pour finalement laisser tomber brutalement le corps de ce shaman faiblard. Un sourire enragé se dresse sur sa trogne barbue. - T’es un putain de taré ! On t’écraserait si on usait de nos pouvoirs. fustige le perdant. Mais Abel n’est pas le dernier des enfoirés et encore moins des soldats ici présent. Il secoue la tête Kal’, rit et croise les bras. - Non… Non Il claque la langue appuyant son désaccord avant de s’approcher dangereusement de cette forte tête - Non… Tu vois… C’est que sans cette faculté, sans cette magie… t’es rien… Absolument rien… Il marque une pause, se penche, le regard impacte l’âme de l’apprenti. - Faut avoir l’envie, l’étoffe. Toi ? Pfeuh Laisse t’il échapper le rire secouant sa géante carrure.- T’as rien de tout ça, t’ose pas ! T’aurais eu une micro ouverture ? Tu ne l’aurais même pas saisi. T’es lâche ! Il pousse l’autre de son dos et le fait tomber sur le séant. Un rire sévère. - J’en ai vu qui se donne au moins la peine, la couenne. Qui fonce, qui ne prend rien pour acquis. T’as pas été choisi parce que t’es doué hein Il marque une pause. - T’es là pour servir la cause, t’as choisi alors montres t’en digne et reviens nous voir avec tes tripes si tu les retrouves !

Abel prend congé, s’inclinant, une révérence tant audacieuse qu’exagérée. - Sur ce messieurs les poules mouillées. Même si c’est peu respectueux pour les poules… Quelques pas en arrière puis il se détourne. Quelle bande de bras cassés. Même elle donne plus d’envie de se décarcasser pour l’entraîner. La dame de compagnie devenue apprentie. Ouais même elle. Elle a l’audace de tenter de se barrer, termine à l’isolement. La maline. La féline. Un sourire amusé s’affiche sur sa trogne. D’un geste assuré, il rattache correctement sa chevelure bien trop sauvage. Passant devant les baraquements pour rejoindre le sien avant la prochaine instruction, du mouvement, du bruit l’intrigue. Il n’est pas rare que les p’tits mâles en rute se chamaillent mais là… Baraquement féminin. Mh ? Il a toujours cela étrange, mais les filles se révélaient être les pires dans une société et l’histoire. Tantôt empoisonneuses, tantôt terroristes, tantôt coup dans le dos, coup dans les parties. Mais entre elles, elles se révèlent pires traîtresses.

Ses pas le guident vers les bruits. Sa surprise est telle qu’il découvre deux blaireaux accompagnés de deux garces. Tous de dos, ça se défend, ça attaque puis ça s’acharne. Les bougresses. Rien d’égal dans tout cela et il soupire se mettant dos à un mur avant de finalement ne pas tenir davantage, se montrer et râler. Son regard noir se pose sur chaque visage qu’il prend le temps d’imprégner. Souvenirs impérissables comme la prochaine cible de celle étendue par terre. Il tend son bras, son visage s’obscurcit et les carcasses s’agitent, ça craque légèrement mais suffisamment pour faire détaler les couards lorsqu’Abel relâche prise. Il suit les fuyards des yeux, les maudissant. La jeune femme se relève, difficilement. L’homme jauge de son état, et tique, soupire. Rigole. Un spasme secoue sa carcasse. - Oh ne me tente pas mais non. Cela… ça, ça n’a rien de drôle. Il avait quelque chose contre les coups bas, mais préfère que cela se fasse dans certaines règles. Elle le remercie mais il se tait. Être remercié, en voilà une nouveauté. Il incline la tête le mâle, surpris.

Les yeux furibonds, la jeune femme semble se perdre dans ses songes et crie. Ce qui fait se redresser le mastodonte de tout son long. Qu’est ce qu’il lui arrive ?. - Shade ? Le corps se tend alors que la brune lui file sous le nez, se permet. - Hepepep ! Le regard par-dessus son épaule, Abel finit par pivoter. - C’est tout ? Il avance et la suit. - Tu te fais casser la gueule, et tu te casses après un ordre, un pauvre merci et un délire ? Il serre les poings. Il se poste devant elle, la forçant à s’arrêter - Regarde toi… Il analyse - Là tu fais pitié. Si elle semble reprendre la marche, il écrase la pulpe de l’un de ses doigts contre son front pour la repousser gentiment en face de lui. - Tu vas continuer à te faire marcher dessus combien de temps, hein ? Il la toise de toute sa hauteur d’homme et croise les bras sur son veston presque nickel. - On dirait un chaton qu’on a martyrisé sous une pluie de merde et qui y retourne avec la même hargne que la première fois. C’est à dire aucune. C’est beau, c’est mignon mais la prochaine fois, boum ça meurt. La gestuelle est explicative. - Tu veux qu’on t’appelle le p’tit chaton ?

Il soupire, il se doute bien qu’elle ne veuille pas être affublé d’un pareil surnom. C’est honté. Cela pourrait être mignon dans un tout autre contexte, mais les deux sont loin d’être dans ce genre de situation. Mais si c’est pour faire agiter la petite et frêle carcasse devant ses yeux. Il n’a pas le choix. - Pour survivre, tu n’auras pas le choix… Il roule de yeux, la retient légèrement, jamais trop, barrière oblige, il est une image qui ne change pas; celle de cette silhouette drapée de tissus nobles. Qu’avait elle fait pour arriver ici ? La Belle, devant lui, cette Bête. - Ecoute, déjà… Nettoies moi ce visage… Tu ne ressembles plus à rien et ton minois vaut mieux que ça… La sincérité se bat avec la vanne, le compliment, mélange bordélique. Il tire un mouchoir de sa poche de veston et le lui tend. - Ils te feront pas de cadeau, personne ici. Soit tu te bats, soit tu te fais écraser. A toi d’voir ! Il soupire après tout, pourquoi serait-ce son problème ? Hein ? Les mains se glissent dans ses poches, il la salue et se détourne. Quelques pas sous ce beau soleil brumeux. Au loin, la bande de petits joueurs. Un regard noir et l’échine se tend. Les paluches arriment une flasque dans une poche, il dévisse et y appose ses lèvres puis les entrouvre pour boire une gorgée du breuvage à l’intérieur.

Elowen Shade
Espionne de l'onyx
Elowen Shade
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Âge : 31 ans. Poupon retrouvé dans son berceau au beau milieu de Fedja lorsque la bataille a éclatée.
Pronom : Elle
Coeur : L'amitié est un concept flou, l'amour totalement inconnu. La pudeur d'un corps brisé, le tabou d'une intimité jamais partagé. La jeune femme a fait fuir tous ses prétendants.
Origines : Personne ne sait d'où elle vient vraiment, elle n'a jamais été réclamée. Adoptée par une famille secrètement partisane au Ozova avant le coup d'état, elle a grandi sur une île voisine et n'a fait que de très brefs séjours au sein de l'archipel. (fiche pour + d'infos).
Clan : Recrutée par Nikolai Ozova lorsqu'elle n'avait encore que 25 ans, elle a rejoint les rangs des extrémistes de l'Onyx après un peu plus de 5 ans de formation.
Sang : Shaman d'opale noire.
Boussole : Jusqu'à présent prisonnière de Fedja, son visage est peu connu au sein de l'archipel qu'elle vient de rejoindre. Sa mission ? Etre les yeux, les oreilles et un bon petit soldat pour Velizar Ozova et ses alliés. Espionnage, recrutement, analyse, elle retourne régulièrement (et en cachette) à la citadelle pour rendre ses rapports.
Irl : Elle
DC : Levanah (compte admin) - Seb/eiran/Casteel
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Trigger : Violences sexuelles bannies.
Warning : Drogues, violence, folie, sexe...On discute de tout ensemble et let's go.
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Flashback - Chapitre 1, La rencontre.


L’homme se poste devant elle et s’offusque de son comportement. Et puis quoi encore ? Son index presse son front quand ses mots giflent son visage de porcelaine. Pense-t-il qu’elle ne sait pas tout ça ? Qu’elle est ridicule avec ses couteaux à la hanche alors qu’elle ne sait même pas s’en servir.

C’est quoi ton problème ? Veux-tu peut être que je te baise les pieds pour te remercier ? Elle secoue la tête, démunie. C’est quoi leur problème à tous !? Il poursuit, lui crache son venin et ses surnoms idiots en pleine face et la jeune femme serre les poings. Elle rêve de lui mettre une droite, mais il est si grand qu’elle n’arriverait même pas à atteindre son visage.

Vas-tu te taire un jour ? Je ne t’ai rien demandé ! Le moins que l‘on puisse dire c’est que cette petite chose fragile catapultée dans un univers qui la dépasse à cause d’un don qu’elle n’a pas demandé n’a pas sa langue dans sa poche. La tête haute malgré la douleur, elle le défit du regard et ne flanche pas.   Mourir serait un bien beau cadeau ! Tu n’aurais pas dû intervenir. A cette heure-ci, elle serait dans un monde parallèle bien plus paisible. L’enfer l’entoure, ce camp de formation est abominable et elle va y passer, c’est certain.

A moins que..

Elle plisse les yeux et s’accroche à la carrure du type qui se paye sa tête tout en lui tendant un mouchoir pour sa lèvre ensanglantée, son arcade aussi. Elowen reste silencieuse et l’observe se débattre entre compliments et vannes. Encore un fou de plus, se dit-elle. Sa langue passe sur l’entaille à sa bouche et elle grimace. Abel pivote et s’éloigne d’elle les mains dans les poches.

Shade :«  Non, c’est une idée idiote. Il peut te faire tomber en te soufflant dessus. »
Elowen : « Et donc ? Je dois attendre qu’on me tue sagement sans broncher.»
Shade : « Ouaip, t’étais bien parti pour toute à l’heure.»

Oui, mais ça c’était avant d’avoir un professeur privé. Ses lèvres s’étirent et à défaut de pouvoir courir avec des côtes en morceaux, elle hurle sur l’agaçante montagne.

Un chaton te rendrait plus aimable. Ou pas, car elle a le don d’agacer les gens quand elle s’y met. La démarche bancale accompagnée de mille et un jurons de douleur, elle le rejoint laborieusement et se poste devant lui. Trop petite, elle pose son index sur son torse au risque de mourir de son geste en un simple revers de main et le plan parfait gesticule dans son esprit.

Tu vas m’entrainer. Il n’y a pas plus grand, pas plus fort et pas pire adversaire sur ce camp de la mort. Si elle parvient à le déstabiliser, elle saura tuer les autres et sauver sa peau.

Répare moi. Tu pourras me briser ensuite. Et ainsi de suite. Un shaman d’opale est son meilleur allié. S’il frappe trop fort, il peut la sauver ensuite, non ? Combien de fois peut-il le faire ? Y'a t'il une limite ?

Si tu te demandes si mon plan est bien de faire confiance au pire loup du camp.. je.. dirais que oui ? Une idée idiote, mais c’est la seule à sa disposition.

Entraîne moi. Est-ce du courage ou du délire ? Elle n’en sait rien, mais l’idée de mourir ici ne l’enchante plus, elle entrevoit une issue nouvelle à son destin. Je te paierai en échange. En espérant qu’il ne facture pas cher car ses radins de parents adoptifs gardent tous les nodos de sa présence ici entre leurs mains douces, les connards.

Sa main se pose sur le torse et elle tape dessus plusieurs fois en répétant avec acharnement :  E.n.t.r.a.i.n.e  m.o.i

Shade : « Il va te découper en deux si tu continues.»
Elowen : « Si je miaule il va rire, j'essaye de rugir, de m'imposer ! »
Shade : « Très peu convainquant »

Elle arrête de gesticuler et le regarde fixement. Son coeur frappe fort sa poitrine et elle manque de souffle.

J'ai les os cassés, je vais m'écrouler à tes pieds dans moins d'une minute. Ne te méprend pas sur le geste. Pour peu qu'il s'imagine vraiment qu'elle soit capable de lui baiser les pieds. Hors de question.

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