Beyond the Waves
-14%
Le deal à ne pas rater :
Lave-linge hublot HOOVER HWP 10 kg (Induction, 1600 trs/min, Classe ...
299.99 € 349.99 €
Voir le deal


For you I'd steal the stars [Freyr]

Kalan Marsy
Moussaillon à l'abordage !
Kalan Marsy
Hopes
Âge : 35 ans
Pronom : Il/Elle/Iel/ Il s'en fiche. Sifflez-le si ça vous chante, ça marche aussi.
Coeur : Son coeur est libre comme le vent qui fait gonfler les voiles. En espérant qu'il retombe pas trop vite...le vent pas son coeur. Un jour l'amour viendra, ou peut-être pas. Autant se laisser porter.
Origines : L'avantage quand on nait sur un bateau, c'est d'être de partout et nulle part à la fois. Il se considère comme venant de l'archipel et ce serait plus facile pour lui de vous montrer où exactement il est né, plutôt que de se prétendre d'un endroit ou d'un autre. Et puis, la terre ferme, vraiment, on s'en fiche.
Clan : C'est le tout nouveau et rutilant guérisseur du New Calypso. Il était déjà sur le Calypso tout court mais bon, l'histoire a fait que. Enfin bref, ses petits potes d'équipage, c'est eux, sa famille et son clan.
Sang : Shaman de l'ordre de l'opale blanche.
Pouvoirs : L guérit les bobos, recoud les plaies et si vous lui demandez gentiment, probablement vos chaussettes aussi.
Boussole : Il est probablement en train de passer la serpillière sur le pont, de plaisanter ça et là ou d'éplucher des patates pour son cuistot préféré.

Et si il est sur terre, cherchez la taverne la plus proche.

Irl : Elle/Iel
Faceclaim : Aaron Taylor Johnson
Crédits : ssamiiex tumblr
Trigger : Aucun à ma connaissance, mais ça se discute.
Warning : Langage cru/ vulgarités/ gestes violents/
Bones
   
Inspire. Expire. C’est assez rare pour Kal d’être stressé. D’aucun dirait qu’il a pas vraiment la tête pour être quelqu’un qui subit ça. Qu’il a pas forcément les neurones nécessaires. Ceux-là, il les envoie gentiment balader avec un verre plein de rhum. Il est pas très futé, le Kal, il le sait. Suffisamment pour savoir que ce qu’il s'apprête à faire est pas une bagatelle. Aujourd’hui. Aujourd’hui il demande officiellement à Freyr de lui appartenir. Il en rêve, Kal, d’être le petit copain du blond. IL rêve de lui tout court, tout le temps. De le garder dans ses bras pour toujours. De l’aimer jusqu’à la dernière de ses respirations. Parce qu’il l’aime, oh que oui, il l’aime. Il a eu l’occasion de s’en rendre compte, en 2 ans, après des visites tous les vingt ou trente jours. Ils en ont vécu des choses. Incroyables. Et étrangement aimer Freyr est l’aventure la plus naturelle et la plus simple à laquelle a participé Kal. Alors lui demander pour être sien c’est…une suite logique il croit. Mais c’est Freyr et cet homme est…un constant émerveillement. Une surprise inépuisable. Il sait jamais ce qui l’attend avec l’ancien voleur et c’est aussi ce qui fait battre le coeur de Kal.

Donc aujourd’hui est spécial.

Petit un: c’est leurs deux ans. Pour certains ça peut paraître ridicule. Deux ans de quoi? De re-rencontre, il dirait. Ils ont jamais mis les mots sur quoique ce soit. Kal sait même pas si Freyr voit quelqu’un d’autre en ce moment. Il s’en fiche, en fait. Il y a réfléchit, les soirs où le cahot doux de la mer sur le bateau ne l’aidait pas à dormir. Il y a pensé de long en large en travers. Il veut absolument pas que Freyr se limite à lui. Il veut lui donner un certain pouvoir dans la relation: celui de choisir. Et si Freyr a besoin de cette liberté de voir plusieurs personnes, et bien soit. Après tout, Kalan est pas quelqu’un de jaloux. Et il voit aucun problème a partager son trésor, tant qu’on le traite avec le même respect et le même amour que lui. Tout ce qu’il veut, en réalité, c’est que Freyr soit heureux. Et c’est tout. Et si ça passe par le fait d’aimer plus de personnes que Kal, qui est-il pour juger? Après tout Freyr a un coeur si grand, si beau, si pur que le pirate ne serait vraiment pas étonné qu’il le donne à d’autres que lui. Il n’est que lui, après tout.

Mais il n’est pas question de ça. Pas encore du moins. Pas pour l’instant. Pour l’instant Kal voudrait juste pouvoir appeler Freyr son petit ami. Son amant. Son… non. Peut-être pas à voix haute mais au moins en pensée, son amour. Oui, oui voilà. Calypso en soit témoin, il aime tellement cet homme.

C’est pour ça qu’il s’est apprêté. Il a acheté des vêtements neufs. Une jolie chemise blanche rentrée dans son pantalon de cuir. Ses bottes ont été cirées. Ses cheveux savamment rangés dans un chignon désorganisé, retenu par un bâton de bois sculpté. Il avait trouvé ça élégant, dans les cheveux des femmes et il s’était dit “pourquoi pas moi?”. A vrai dire il sait pas trop à quoi il ressemble avec mais il espère plaire à Freyr. Il lui a acheté des fleurs. Pas des trucs trop compliqués, juste un petit bouquet qu’un enfant vendait pour aller s’acheter des petits pains à la boulangerie d’à côté. Il les reconnait un peu, des marguerites, quelques autres fleurs sauvages, des petites clochettes. Le bouquet ne survivra pas plus d’un jour mais il le trouve étonnamment touchant, comme peut parfois l’être son poussin. Peut-être qu’il voudra le dessiner, ce bouquet… Peut-être pas. Peu importe. Dans son autre main, il tient un bracelet de cuir que Kal a tressé lui-même. Il se souvient plus trop d’où il a appris ça, mais il s’est dit que ça pourrait être un cadeau suffisant. En plus de son coeur, il s’entend.

Il marche tranquillement, profite de la matinée qui s’éveille, des gens tout autour déjà agités. C’est jour de marché, aujourd’hui. Mais Kal ne cherche pas le fourmillement d’un matin de dur labeur des commerçants. Il se dirige vers la mer, comme d’habitude. Mais pas pour elle, pas aujourd’hui. Ses pas le mènent sur la plage, là où, deux ans auparavant, il s’endormait sur le sable, la personne qui deviendrait la plus importante de sa vie, au creux de ses bras. C’est fou ce qu’une soirée peut tout changer dans une vie? Il a pris un virage immense et son monde s’est mis à tourner autour d’un soleil différent. Et il n’y changerait rien s’il le pouvait, Kal.

Le voilà sur le sable, les yeux fixés sur l’horizon, le dos bien droit, un peu anxieux. Il est toujours le premier, Freyr ne peut jamais s’empêcher de flâner dans la ville avant d’arriver. Et Kal trouve cette attitude absolument adorable alors il ne se met jamais en colère de le voir débarquer, des anecdotes toutes fraîches plein la besace. Il sait déjà que ce sera probablement comme ça ce matin. Le temps est doux. Le soleil brille et le coeur de Kal se gonfle d’amour à la pensée de son trésor.
Freyr W. Brekker
Belette distraite
Freyr W. Brekker
Hopes
Âge : 31 ans
Pronom : Il
Coeur : Célibataire, fraîchement séparé, tu as besoin de temps pour te remettre de cette rupture et pour oublier tes sentiments pour lui.
Origines : De ce que tu as compris tu es né à Oshaara, mais tu n'as pas cherché à vérifier si l'information était exacte.
Clan : La famille Brekker, même si tu tentes de t'éloigner de ton passé, tu renieras jamais ta famille.
Sang : Humain
Boussole : Chez ton frère Shades, à Oshaara. Ou en vadrouille un peu partout pour essayer de créer de nouvelles cartes ou d'actualiser celles que tu as déjà dessinées.
Aventures : Smoky
Dai
Kalan
Zoya
Shades
Kaï
Neera
Ronan
Brekker family + Kal
Smoky + Ronan
Merle

Inventaire : De quoi dessiner (papier, carnets, plumes, ...)
Un poignard avec les initiales NM
Une plume chanteuse
Une bougie huakaʻi (3/4)

Irl : Elle
DC : Asla & Nikolas
Faceclaim : Maxence Danet-Fauvel
Crédits : Tag (avatar)
Trigger : Violence sur les animaux
Bones
   
For you, I'd steal the stars

Te revoilà à Ka'Lahau, prêt à retrouver Kal, comme vous le faites régulièrement depuis deux ans maintenant. Tu as parfois l’impression que tu l’as rencontré la veille, alors que d’autres fois c’est comme si ça faisait une éternité que vous vous connaissiez. Cet homme te fait perdre tous tes repères, mais tu ne t’en plains pas. Au contraire, tu en redemandes, encore et toujours, incapable de résister à ce bonheur, à cet amour que vous partagez. Parce que oui, tu l’aimes. Tu as mis un peu de temps à comprendre tes sentiments, n’ayant jamais été doué pour ça, mais maintenant tu n’as pas vraiment de doute. Tu n’as jamais ressenti ça avec personne d’autre jusqu’ici. Et vu comment ton coeur s’emballe à chacun de ses gestes, de ses mots, ou même de ses regards, tu sais que ton coeur lui appartient. Et tu refuses de t’en cacher.

Pensant que tu es en avance, tu te mets à faire un petit tour en ville. Tu cherches tes repères habituels, tentant de voir s’il y a eu des changements entre temps afin d’actualiser tes cartes. Tu n’aimerais pas vendre une carte obsolète. Et puis, si tu veux retrouver ton chemin jusqu’à l’auberge où tu séjournes pour quelques jours, tu dois être certain que tout est à jour, pour ne pas te retrouver au mauvais endroit. « Oh. Le cordonnier avec la moustache a disparu. » Souffles-tu, faisant rire un vieil homme qui passe à tes côtés. Il s’arrête pour t’expliquer que le cordonnier, qui avait repris la boutique d’un barbier, a quitté la ville pour aller s’installer avec sa femme du côté de Temerys. Tu le remercies pour l’information, notant ce détail dans un coin de ton carnet. Au moins l’homme n’a pas fermé à cause d’un manque d’argent, c’est rassurant.

Petit à petit, tu te diriges vers la plage. Tu continues de noter diverses petites choses et de dessiner quelques petites merveilles de la nature qui t’intriguent. Tu aimes voir les pages blanches de ton carnet prendre vie au fil de ton avancée. C’est presque magique à tes yeux, alors que c’est toi qui les esquisses petit à petit.

« Attention ! » S’exclame une vieille dame, t’intimant l’ordre de ne pas passer par là. Tu lèves ton regard de ton carnet pour le baisser vers le sable. « La tortue a pondu là. » Explique-t-elle en voyant que tu n’es pas bien méchant, juste un peu tête-en-l’air. Tu hoches doucement la tête avant de la tourner vers l’animal qui avance lentement jusqu’à l’eau. Tu fais attention de ne pas marcher là où la dame t’a montré, et tu t’approches de la tortue. Tu commences à la dessiner en silence. Ton interlocutrice s’approche et commence à t’expliquer quelques informations sur cette espèce. Tu l’écoutes attentivement sans lâcher l’animal du regard. Ton croquis prend rapidement forme et tu te mets à en dessiner un nouveau, sur une page vierge. Une fois ton dessin terminé, tu déchires la page, avant de l’offrir à la vieille dame. C’est ta façon de la remercier pour tout ce qu’elle fait pour la tortue. Elle prend ton cadeau avec un sourire aux lèvres avant de te rappeler de faire attention où tu marches sur les plages de l’île. Tu acquiesces d’un mouvement de la tête, avant de prendre congés. Le pauvre Kal doit t’attendre maintenant.

« Kal ! Kal ! » T’exclames-tu en le voyant au loin après quelques minutes de marche. Tu arbores un immense sourire, tandis que tu presses le pas, toujours en gardant en tête de faire attention aux zones où les tortues ont pondu. « J’ai vu un tortue ! » Une énorme tortue qui avançait à petits pas vers l’océan. « Et y a même une vielle dame qui me disait qu’elle était venue pondre ses œufs sur la plage ! Donc y aura bientôt des petits bébés tortues qui vont tenter de ramper jusqu’à la mer ! » Quand ? Tu sais pas, tu as oublié de demander. Mais tu pourras sûrement trouver quelqu’un en ville qui pourra t’en dire plus si tu veux assister à cet évènement.

Quand tu es enfin à la hauteur du pirate, tu viens te jeter dans ses bras, glissant tes bras autour de son cou, avant de venir l’embrasser. Tu lui voles plusieurs baisers, bien trop heureux de le voir pour contenir ton bonheur. Mais d’un coup, tu le relâches, ton esprit semble avoir compris qu’il n’est pas comme d’habitude. Alors tu prends du recul, l’observant de la tête au pied -et à la jambe de bois. Wah. Qu’il est beau. Enfin il est toujours beau à tes yeux, mais tu notes l’effort qu’il a fait aujourd’hui et tu te demandes si tu n’as pas oublié une information. Parce que de ton côté, tu es comme toujours. Tes cheveux sont même particulièrement en bataille après avoir affronté un courant d’air particulièrement féroce dans une des rues de la ville. Tu te mords la lèvre, puisant dans tes souvenirs pour essayer de te rappeler si vous fêtez une occasion particulière, mais rien ne te vient en tête. « Tu es tout beau. » Tes yeux pétillent, tandis que tu te rapproches à nouveau, glissant tes mains sur ses joues. « Et tu sens bon. » Toujours cette douce odeur de fleur d’oranger. « J’ai l’impression de faire tâche à côté. » Tu ris, amusé, parce que tu n’as pas l’impression de ne pas être à ta place. Au contraire, avec Kal, tu te sens toujours parfaitement bien à ses côtés. Tu ne pourrais pas rêver mieux.
(c) DΛNDELION
Kalan Marsy
Moussaillon à l'abordage !
Kalan Marsy
Hopes
Âge : 35 ans
Pronom : Il/Elle/Iel/ Il s'en fiche. Sifflez-le si ça vous chante, ça marche aussi.
Coeur : Son coeur est libre comme le vent qui fait gonfler les voiles. En espérant qu'il retombe pas trop vite...le vent pas son coeur. Un jour l'amour viendra, ou peut-être pas. Autant se laisser porter.
Origines : L'avantage quand on nait sur un bateau, c'est d'être de partout et nulle part à la fois. Il se considère comme venant de l'archipel et ce serait plus facile pour lui de vous montrer où exactement il est né, plutôt que de se prétendre d'un endroit ou d'un autre. Et puis, la terre ferme, vraiment, on s'en fiche.
Clan : C'est le tout nouveau et rutilant guérisseur du New Calypso. Il était déjà sur le Calypso tout court mais bon, l'histoire a fait que. Enfin bref, ses petits potes d'équipage, c'est eux, sa famille et son clan.
Sang : Shaman de l'ordre de l'opale blanche.
Pouvoirs : L guérit les bobos, recoud les plaies et si vous lui demandez gentiment, probablement vos chaussettes aussi.
Boussole : Il est probablement en train de passer la serpillière sur le pont, de plaisanter ça et là ou d'éplucher des patates pour son cuistot préféré.

Et si il est sur terre, cherchez la taverne la plus proche.

Irl : Elle/Iel
Faceclaim : Aaron Taylor Johnson
Crédits : ssamiiex tumblr
Trigger : Aucun à ma connaissance, mais ça se discute.
Warning : Langage cru/ vulgarités/ gestes violents/
Bones
   
Les yeux fermés, Kal écoute la mer. Elle vient caresser le sol de ses vagues avant de se retirer avec lenteur. Aujourd’hui elle est calme, plus que Kal, il doit le dire. Il ne devrait pas être aussi angoissé de dire à Freyr qu’il veut être avec lui. Ils sont liés par quelque chose de plus grand qu’eux, depuis le début. Et quand il l’a quitté, un matin comme celui-là, il savait déjà qu’il l’aimerait toute sa vie. Et deux ans, deux ans que ça dure. Ils ont vécu des choses, séparés, ensemble. Rien ne semble vouloir retenir Kal de trouver Freyr dans l’Archipel, et inversement. Et ça, ça c’est magnifique. Mais lui demander officiellement qu’ils soient plus, c’est différent. C’est une responsabilité qui ferait fuir certains des hommes les plus courageux qu’il connait, Kal, comme son bouchon. C’est peut être pour ça qu’il a peur. Peur que Freyr ne le quitte. Ils s’amusent bien mais, pour toute la vie? C’est long une vie. Kal trouve que pas assez, il voudrait tout lui donner.

Il regarde encore les vagues un moment avant de l’apercevoir au loin: son trésor. Il court vers lui et Kal se demande si avec son éternelle énergie Freyr ne va pas tomber dans le sable, en s’emmelant les pinceaux mais non. Un pied après l’autre, un pied devant l’autre, l’homme sait où il va. Il fait quelques détours, évitant des chimères qui ne sont connues que de lui-seul avant d’atteindre son objectif.

Et Kal revit.

Il respire l’odeur douce de Freyr, cette façon qu’il a toujours de sentir la peinture et le fusain peu importe qu’il ait ou non touché à ces médiums. Ses mains glissent sur sa taille jusque dans son dos qu’il enlace sans difficulté. Et le baiser qu’ils partagent est si doux. Il n’a que le temps de s’éloigner un peu et laisser son amour couvrir son visage de baisers, le faisant rire un peu de joie, tout bas, tout bas. Ses mains serrées sur les cadeaux, il tient comme il le peut son amant avant de le regarder.

Les yeux de Freyr brillent de joie et de vie comme ils le font habituellement et Kal voit, même en pleine journée, les étoiles de sa vie briller en plein milieu. Elles brillent toujours si fort qu’il en est ébloui. Ses cheveux sont emmêlés, comme à leur habitude aussi, dans un nid savamment composé. Et kal meurt d’envie d’aller dénouer les mèches, la tête de son amour sur les genoux alors qu’il lui raconte ce qu’il lui est arrivé durant les vingt derniers jours. Il est tout débraillé et le pirate sait de source sûre que son amour a parcouru les rues à la recherche de changements, comme il le fait souvent. Il semblerait qu’il l’observe, lui aussi, de long en large en travers. Le pirate est un peu intimidé. Il n’a jamais vraiment cherché à plaire à Freyr, c’est une première. Mais ses mains sur ses joues et ces compliments le rassurent. Kal embrasse le bout de son nez avec douceur.

-Tu es splendide, mon trésor, comme d’habitude.

Il se recule un peu ensuite, fait un pas en arrière, les mains savamment cachées derrière le dos.

-J’ai quelque chose à te dire?

Et revoilà la nervosité qui s’invite dans son esprit. Il ferme les yeux, Kal, inspire, Expire de nouveau. Avant de sortir le bouquet de derrière son dos et de le lui tendre.

-Je pensais que ça te ferait plaisir. Y a…enfin ça fait deux ans déjà qu’on s’est réveillé à cet endroit précis et qu’on s’est promis de se voir dans vingt jours et… et ben on a fait ça pendant deux ans. Ces rendez-vous tous les vingts jours ont été les plus beaux jours de ma vie, Poussin. Tu es…

Il rit un peu, glisse le bracelet dans sa poche pour avoir accès à ses deux mains avant de le montrer des pieds à la tête, toujours un pas ou deux éloigné de lui.

-Tu es l’être humain le plus beau que j’ai jamais vu. Et pas que physiquement. T’es une âme absolument exceptionnelle. Formidable. Unique et tellement belle. Et je sais que je suis..Enfin moi. Un pirate. Un hors la loi. Un type a qui il manque un bout mais si…si tu veux bien m’accorder une chance, Freyr Brekker, je suis persuadé que je peux te rendre heureux alors sur cette même plage où a commencé notre aventure je voudrais te demander si je peux être tiens? Officiellement. Comme un petit ami?

Et il s’arrête de bouger Kal. Incapable de regarder Freyr dans les yeux, bien trop envahi par les doutes et l’émotion.
Freyr W. Brekker
Belette distraite
Freyr W. Brekker
Hopes
Âge : 31 ans
Pronom : Il
Coeur : Célibataire, fraîchement séparé, tu as besoin de temps pour te remettre de cette rupture et pour oublier tes sentiments pour lui.
Origines : De ce que tu as compris tu es né à Oshaara, mais tu n'as pas cherché à vérifier si l'information était exacte.
Clan : La famille Brekker, même si tu tentes de t'éloigner de ton passé, tu renieras jamais ta famille.
Sang : Humain
Boussole : Chez ton frère Shades, à Oshaara. Ou en vadrouille un peu partout pour essayer de créer de nouvelles cartes ou d'actualiser celles que tu as déjà dessinées.
Aventures : Smoky
Dai
Kalan
Zoya
Shades
Kaï
Neera
Ronan
Brekker family + Kal
Smoky + Ronan
Merle

Inventaire : De quoi dessiner (papier, carnets, plumes, ...)
Un poignard avec les initiales NM
Une plume chanteuse
Une bougie huakaʻi (3/4)

Irl : Elle
DC : Asla & Nikolas
Faceclaim : Maxence Danet-Fauvel
Crédits : Tag (avatar)
Trigger : Violence sur les animaux
Bones
   
For you, I'd steal the stars

Le sourire jusqu’aux oreilles, tu te sens rempli de bonheur. Kal est là. Il est devant toi, il s’est fait tout beau et tu peux l’embrasser, le toucher, l’entendre. C’est tout ce que tu demandes. Tu n’as pas besoin de plus, tant que le pirate est à tes côtés. En plus tu entends le doux son des vagues à vos côtés, comme cette soirée où tu t’es endormi au creux de ses bras. Le cadre est idyllique, presque romantique, non ? Mais ça, tu ne le remarques pas, tu es hypnotisé par celui qui a fait fondre ton coeur et qui vient déposer un baiser sur le bout de ton nez, te décrochant un nouveau rire. « Splendide ? » Souffles-tu, amusé de voir que peu importe ton accoutrement le pirate t’apprécie tel que tu es. « C’est plutôt à moi de dire ça aujourd’hui. » Parce que c’est pas toi qui a fait l’effort de t’habiller, de te coiffer. Non, tu es venu comme toujours, le sourire aux lèvres.

L’attitude de Kal commence à t’intriguer. Tu le sens différent, presque nerveux. Est-ce qu’il a quelque chose de si important à te dire ? Il s’est quand même pas fait tout beau pour t’avouer qu’il ne reviendra pas aussi souvent qu’il ne le fait. Et tu n’imagines pas une seconde qu’il puisse te dire qu’il ne veut plus te voir. Pas avec le sourire qu’il t’a offert, pas avec l’effort qu’il a mis dans sa tenue. Alors tu ne vois pas trop ce qu’il a en tête, mais tu hoches la tienne pour l’inviter à se lancer.

Tu le laisses prendre son courage à deux mains, sans rien dire. Tu lui offres juste un sourire encourageant, même s’il ne le voit pas vu qu’il ferme les yeux. Et soudainement tu te retrouves avec un bouquet sous les yeux. Pour moi ?, te questionnes-tu avant de l’attraper délicatement. Tu l’admires un instant, le portant jusqu’à ton nez pour essayer de sentir le parfum des fleurs. C’est bien la première fois qu’on t’offre un cadeau comme ça. Tu n’as pas l’habitude. Mais le pire ce sont les paroles de Kal qui te font doucement rougir. Tes joues chauffent de plus en plus au fil de ses paroles. Qu’est-ce qui lui arrive soudainement ? Non pas qu’il ne t’a jamais couvert de compliments, au contraire, il le fait depuis la première soirée, mais là, il y a quelque chose en plus…  quelque chose de plus fort. Est-ce que c’est sa nervosité qui commence à t’atteindre ? Tu ne sais pas, mais tu es sûr d’une chose, il te fait encore une fois fondre avec ses mots. Et tu as envie de lui dire stop quand tu l’entends se rabaisser. Tu l’aimes tellement, tu le vois comme quelqu’un de formidable qui mérite tout l’amour du monde. Il n’est pas qu’un pirate à qui il manque un bout, non mais oh ! Seulement tu le laisses finir, incapable de le couper dans cet élan qui te retire tous les mots de la bouche.

Et la question arrive enfin, te faisant piquer un fard, parce que tu t’attendais presque à une demande en mariage vu comment il semble si sérieux, en utilisant ton nom complet et non ton surnom. Honnêtement, s’il t’avait demandé de l’épouser, là, maintenant, tu aurais sûrement dit oui. Tu n’es pas pressé de te marier, mais l’idée d’être lié à Kal pour le restant de tes jours ne te fait pas peur. Tu l’aimes, tu n’as aucun doute, et pour le moment tu comptes bien passer le plus de temps possible à ses côtés. Il se lassera de toi un jour, c’est certain, mais en attendant tu profites à fond de votre aventure.

« C’est fou comme je t’aime. » Les mots sortent tous seuls, alors que tu souris, les joues toujours parsemées de rougeurs. « Bien sûr que je veux devenir ton petit-ami. » Tu te rapproches à nouveau, glissant ta main libre sur la joue de Kal, l’invitant à te regarder à nouveau. Il n’a plus aucune raison d’être nerveux, tu lui as donné ta réponse. « Je suis pas aussi doué que toi pour ce genre de choses, mais je sens tout l’effort que tu as mis dedans et je suis ravi. Les fleurs … J’en ai jamais reçu, c’est la première fois ! » Tu en perds un peu tes mots, mais ton sourire transmet bien ta joie du moment. « Et puis, ça veut dire, que tu es obligé de revenir me voir, et rien que ça, ça me fait chaud au coeur. » Tu te penches pour déposer un doux baiser sur les lèvres de ton désormais petit-ami. Rien que d’y penser, ça te met du baume au coeur. C’est ton premier petit-ami, tu ne sais pas trop ce que ça implique, si ça va changer quoi que ce soit dans ta relation avec Kal, mais tu es juste heureux d’officialiser tout ça.

« Kal, je suis ton petit-ami ! » T’exclames-tu en venant le prendre dans tes bras. « Tu es mon petit-ami ! » Oui, tu répètes ça, c’est pas nécessaire de le dire autant de fois, mais tu es tellement heureux, tu es incapable de retenir ce trop plein de bonheur. « Je crois que je suis le plus heureux. » Non, tu le penses vraiment, mais ton esprit est trop pris dans ce torrent d’émotions pour réussir à sortir des phrases correctes. Et vu ton énergie du moment, Kal doit bien se douter que tu es réellement heureux.
(c) DΛNDELION
Kalan Marsy
Moussaillon à l'abordage !
Kalan Marsy
Hopes
Âge : 35 ans
Pronom : Il/Elle/Iel/ Il s'en fiche. Sifflez-le si ça vous chante, ça marche aussi.
Coeur : Son coeur est libre comme le vent qui fait gonfler les voiles. En espérant qu'il retombe pas trop vite...le vent pas son coeur. Un jour l'amour viendra, ou peut-être pas. Autant se laisser porter.
Origines : L'avantage quand on nait sur un bateau, c'est d'être de partout et nulle part à la fois. Il se considère comme venant de l'archipel et ce serait plus facile pour lui de vous montrer où exactement il est né, plutôt que de se prétendre d'un endroit ou d'un autre. Et puis, la terre ferme, vraiment, on s'en fiche.
Clan : C'est le tout nouveau et rutilant guérisseur du New Calypso. Il était déjà sur le Calypso tout court mais bon, l'histoire a fait que. Enfin bref, ses petits potes d'équipage, c'est eux, sa famille et son clan.
Sang : Shaman de l'ordre de l'opale blanche.
Pouvoirs : L guérit les bobos, recoud les plaies et si vous lui demandez gentiment, probablement vos chaussettes aussi.
Boussole : Il est probablement en train de passer la serpillière sur le pont, de plaisanter ça et là ou d'éplucher des patates pour son cuistot préféré.

Et si il est sur terre, cherchez la taverne la plus proche.

Irl : Elle/Iel
Faceclaim : Aaron Taylor Johnson
Crédits : ssamiiex tumblr
Trigger : Aucun à ma connaissance, mais ça se discute.
Warning : Langage cru/ vulgarités/ gestes violents/
Bones
   
Kal tend les fleurs à Freyr, maladroit comme il peut l’être quand il manque d’assurance. Enfin, il en manque tout le temps, en réalité. Ce n’est pas la confiance en lui qui l’étouffe. La seule chose chez lui en laquelle il a confiance, c’est son coeur et son coeur a choisi Freyr. Tout comme il a choisi son bouchon comme meilleur ami. Tout comme il a choisi Gavril comme capitaine. Tout comme il a toujours guidé Kal sur le chemin de gens fantastiques comme Mog ou encore Owen… Et que dire de sa perle des mers. Alors oui, Kal est terrifié à l’idée de s’en être fait, justement, des idées. Terrifié de perdre cet homme qui, en quelques vingt jours répétés encore et encore, est devenu le centre de son monde. Il est terrifié mais son coeur l’a choisi. Cet homme qui a toujours la tête dans les étoiles. Au coeur plus gros encore que l’île sur laquelle ils se trouvent. Qui voit le monde comme un enfant, et encore mieux, encore plus loin, encore différemment. Son coeur bat et chaque respiration, chaque pas que Kal fait, chaque sourire qu’il offre est porté par le souvenir de son amour pour cet homme exceptionnel. Alors il a peur. Mais il tient bon. Et tant mieux.

Son amour attrape les fleurs avec délicatesse, la surprise visible dans ses jolis yeux de mer. Le pirate le voit sentir leur fragrance, presque inexistante tant elle est délicate. Il est persuadé que les embruns ont un parfum plus fort mais voir les pétales fragiles des fleurs frôler la jolie peau de Freyr le plonge dans un émoi dont il ne se serait pas senti capable. La scène est d’une beauté fragile merveilleuse et, comme pléthore de fois depuis qu’il connait son poussin, Kal aimerait savoir dessiner. Graver la beauté de la scène sur le papier. Mais il ne sait pas et c’est le souvenir qui viendra remplir son rôle à peu de chose près que son émoi aussi sera capturé à l’intérieur. Il est nerveux, Kal, mais voir Freyr aussi heureux le remplit d’allégresse.

Alors il parle. Il parle. Et il se rend compte, un peu, que ça ressemble vraiment à une demande en mariage. Mais ils en sont loin. En réalité il ne connait aucun couple de même sexe qui se soit marié. Il suppose même que c’est illégal. Mais ça n’a pas d’importance, Kal est un pirate, l’illégalité, c’est sa vie. Chaque chose en son temps. RIen ne presse. Il est certain de ce qu’il veut, le pirate: Freyr. Il est certain qu’il veut passer sa vie entière à ses côtés, l’aimer, le chérir et comme le disent souvent les déclarations de mariage, il veut être la pour lui dans le bonheur, dans le chagrin, dans la maladie, dans la santé. Il veut pouvoir le soutenir, l’aimer, lui apporter ce dont il a besoin. Alors peut-être…peut-être qu’un jour il lui demandera de l’épouser. Eux deux et comme seuls témoins: Calypso et la mer. C’est romantique, non? Mais pour l’instant ce qu’il veut Kal, c’est juste pouvoir le présenter comme son petit ami. C’est suffisant. Amplement. Et ça le comblerait de bonheur si Freyr l’estimait digne d’être le sien.

Voilà. Il a fini sa tirade. Et il flippe, le Kalou. Ce qui se joue en ce moment c’est peut être la chose la plus importante de sa vie. Et comme il y a eu un avant et après Ariel, de par la découverte de son don, Kal sait très bien que si ça ne fonctionne pas il y aura un avant et un après Freyr. Et qu’il ne sera plus jamais le même après son trésor.

Kal a du mal à croire ce qu’il entend sortir de la bouche de Freyr. Il l’aime. Il a bien dit qu’il l’aimait. Le pirate ne lui as pas dit, pour sa part, ces petits mots. Il ne sais pas pourquoi, ils sont si simples pour qualifier ce que Kal ressens, c’est trop grand pour être contenu dans si peu de lettres. Et pourtant, quand c’est son poussin qui les dit, c’est comme si le monde s’ouvrait en grand pour l’accueillir en son sein. Sauf que son monde, le seul, l’unique, se tient devant lui. Sa main libre, chaude et douce, vient relever le menton du pirate avec douceur. Il est presque certain qu’il a laissé des traces de fusain sur sa peau. Il aimerait que son trésor en laisse partout où il le touche, comme s’il façonnait une œuvre d’art sur son épiderme. Mais ses pensées se coupent alors que Kal plonge dans une mer d’étoiles. Il a l’air si heureux, autant que Kalan, en réalité. Ses mains se défont de leur inaction et retournent l’enlacer alors que la respiration que le pirate n'avait pas conscience d’avoir retenue se relâche doucement. Il est un peu essoufflé ce qui lui fait penser qu’il aurait dû respirer. Mais peu importe maintenant. Vraiment. Plus rien n’a d’importance que le sourire de Freyr et cet amour qu’ils partagent.

Le pirate glousse dans le baiser que lui donne son amour, bien trop heureux. Comme s’il était obligé de quoique ce soit, concernant Freyr. Concernant n’importe quoi, en réalité. Il était un pirate pour une raison, après tout. S’il venait le voir c’était surtout parce que l’homme était son oxygène. La douceur du baiser lui fit tourner la tête. La suite des paroles de Freyr le fait définitivement valser dans une mer de bonheur. Et Kal rit, il ne peut pas s’en empêcher. Et il serre son amour contre lui, plein d'allégresse.

-Je crois que je suis l’homme le plus chanceux de cet Archipel. Et aussi le pirate qui a trouvé le plus beau trésor existant. Et je compte bien le garder et en prendre soin.

Il sourit avec amour à son poussin avant de venir de nouveau retrouver ses lèvres des siennes. Ses mains glissent avec aisance pour emprisonner ses joues puis Kal s’éloigne doucement.

-Je sais que ça ne change rien. Mais ça change tout. Je suis à toi maintenant. Je l’étais déjà en réalité. Tu es mon soleil, Freyr. Mon trésor, mon poussin. Et je serai ce que tu voudras bien faire de moi.
Freyr W. Brekker
Belette distraite
Freyr W. Brekker
Hopes
Âge : 31 ans
Pronom : Il
Coeur : Célibataire, fraîchement séparé, tu as besoin de temps pour te remettre de cette rupture et pour oublier tes sentiments pour lui.
Origines : De ce que tu as compris tu es né à Oshaara, mais tu n'as pas cherché à vérifier si l'information était exacte.
Clan : La famille Brekker, même si tu tentes de t'éloigner de ton passé, tu renieras jamais ta famille.
Sang : Humain
Boussole : Chez ton frère Shades, à Oshaara. Ou en vadrouille un peu partout pour essayer de créer de nouvelles cartes ou d'actualiser celles que tu as déjà dessinées.
Aventures : Smoky
Dai
Kalan
Zoya
Shades
Kaï
Neera
Ronan
Brekker family + Kal
Smoky + Ronan
Merle

Inventaire : De quoi dessiner (papier, carnets, plumes, ...)
Un poignard avec les initiales NM
Une plume chanteuse
Une bougie huakaʻi (3/4)

Irl : Elle
DC : Asla & Nikolas
Faceclaim : Maxence Danet-Fauvel
Crédits : Tag (avatar)
Trigger : Violence sur les animaux
Bones
   
For you, I'd steal the stars

C’est la première fois que tu dis que tu aimes Kal. Les mots ont franchi tes lèvres sans même que tu ne le remarques. En deux ans, tu n’as jamais dit ça et ce malgré l’intensité des sentiments que tu ressens pour le pirate. Tu as toujours envie de décrocher les étoiles pour lui, de lui offrir ton coeur, de te laisser consumer par ses paroles, ses caresses, ses baisers. Et pourtant, tu n’avais jamais pris le temps de verbaliser aussi simplement ce que tu ressens pour lui. Ton corps, ton regard, ton art, tout parle pour toi. Tu vis cet amour sans jamais regarder en arrière, tu n’as pas peur de te laisser emporter par le courant. Tu l’aimes tellement. Et aujourd’hui, tu as enfin osé dire ces mots qui résonnaient dans ta tête depuis des mois. Kal n’a rien dit, mais il l’a remarqué, bien plus que toi qui n’a toujours pas compris ce que tu as dit sous le coup de l’émotion.

Au creux des bras du pirate, tu te laisses porter par le moment, heureux comme tout. Tu ris avec lui, incapable de résister à l’envie d’exprimer ta joie. C’est tellement naturel, tellement simple, quand tu es avec lui. Tu peux être toi-même, tu n’as pas besoin de prétendre être quelqu’un d’autre. Pas que tu le fais souvent, tu te souviens juste d’avoir réprimé pas mal de tes envies, de tes idées, de tes sourires quand tu habitais encore sous le toit de Fagin. Tu ne pouvais pas être toi-même. C’était trop dangereux. Mais avec Kal, tu n’as jamais douté une seconde, tu n’as jamais eu peur. Même lorsqu’il a attrapé ta main lors de vos retrouvailles, tu as senti la douceur, la gentillesse, et son sourire a chassé toute once de peur en un clin d’oeil. C’est fou comment il t’a mis à l’aise dès les premières secondes, comme si tu avais trouvé ta place à ses côtés, comme si ta main s’était faufilée dans cette poche, d’un pantalon bien trop serré, parce que c’était là qu’elle voulait se réfugier, happée par la présence du pirate.

Kal te couvre encore d’une tonne de compliments, te faisant rire pour chasser la gêne qui voudrait s’installer. Il te compare à un trésor. À son trésor. Tu avais dit le premier soir, quand vous étiez couchés l’un contre l’autre dans le sable, que tu voulais bien l’être. Au moins pour une nuit, parce que tu ne voulais pas mettre le pirate mal à l’aise en étant trop intense, mais au fond tu voulais déjà être son trésor pour plus qu’une simple soirée. « J’ai entièrement confiance en toi. » Souffles-tu avant que Kal ne vienne te voler un baiser. Il prend déjà soin de toi, bien plus qu’il ne le devrait.

Tu ris à nouveau. Le soleil c’est ton frère, Sunny, pas toi. Mais pour une fois, tu veux bien prendre ce rôle, il n’est pas le seul à avoir le droit d’illuminer la vie des autres. « Je te veux toi. » Ton regard ne quitte plus celui de Kal. « Juste toi. Tu n’as pas besoin de devenir qui que ce soit ou quoi que ce soit. Tu es parfait comme tu es. » Tu l’aimes comme il est. Tu ne peux pas demander meilleur petit-ami. Alors tu viens simplement prendre une des marguerites de ton bouquet pour venir la glisser délicatement derrière l’oreille de Kal. Tu as l’impression de venir ajouter ta touche à un tableau déjà parfait, comme si tu gâchais l’oeuvre en venant imposer ta marquer, mais non, le pirate est toujours magnifique. « Oui, vraiment, parfait. » Tu admires la petite touche que tu as ajoutée à la tenue de Kal, ravi de l’effet que ça donne. Tu te mordilles la lèvre, comme si tu mourrais d’envie de le dessiner. Là. Maintenant. Et c’est le cas, tu as toujours envie de graver le visage de Kal sur tes carnets. Tu es à ça de commencer un carnet spécialement dédié à ton petit-ami. Peut-être que tu le feras un jour, mais là tu n’as pas la tête à penser à ça.

« Tu restes combien de temps ? Je peux t’avoir combien de temps pour moi tout seul cette fois ? » Demandes-tu soudainement. Tu as plein d’idées, plein de questions qui te viennent en tête, alors tu essaies de faire le tri. Déjà savoir ce que Kal a prévu comme programme, combien de temps son équipage lui laisse avant de devoir retourner en mer. « Parce que j’ai pris une chambre, donc je suis là pour quelques jours. » Tu ne sais plus exactement combien de jours tu as dit à la personne de l’accueil, mais de ce que tu as compris, ils peuvent te garder un moment tant que tu payes. Alors tu t’inquiètes pas d’avoir déjà oublié ce que tu as prévu. Tu étais bien trop pressé de revoir le pirate, de parcourir à nouveau la ville, que tu n’as pas fait attention au reste. « J’aimerais au moins me réveiller demain et voir ton visage. C’est toujours agréable les matins où je suis avec toi. » Les matins, les journées, les soirées. Tant que tu es avec lui tu passes forcément un bon moment. Tu n’as souvent pas besoin de plus pour être heureux, même s’il te surprend toujours avec de nouvelles émotions et que ton coeur continue de fondre pour lui un peu plus à chaque instant passé à ses côtés.
(c) DΛNDELION
Kalan Marsy
Moussaillon à l'abordage !
Kalan Marsy
Hopes
Âge : 35 ans
Pronom : Il/Elle/Iel/ Il s'en fiche. Sifflez-le si ça vous chante, ça marche aussi.
Coeur : Son coeur est libre comme le vent qui fait gonfler les voiles. En espérant qu'il retombe pas trop vite...le vent pas son coeur. Un jour l'amour viendra, ou peut-être pas. Autant se laisser porter.
Origines : L'avantage quand on nait sur un bateau, c'est d'être de partout et nulle part à la fois. Il se considère comme venant de l'archipel et ce serait plus facile pour lui de vous montrer où exactement il est né, plutôt que de se prétendre d'un endroit ou d'un autre. Et puis, la terre ferme, vraiment, on s'en fiche.
Clan : C'est le tout nouveau et rutilant guérisseur du New Calypso. Il était déjà sur le Calypso tout court mais bon, l'histoire a fait que. Enfin bref, ses petits potes d'équipage, c'est eux, sa famille et son clan.
Sang : Shaman de l'ordre de l'opale blanche.
Pouvoirs : L guérit les bobos, recoud les plaies et si vous lui demandez gentiment, probablement vos chaussettes aussi.
Boussole : Il est probablement en train de passer la serpillière sur le pont, de plaisanter ça et là ou d'éplucher des patates pour son cuistot préféré.

Et si il est sur terre, cherchez la taverne la plus proche.

Irl : Elle/Iel
Faceclaim : Aaron Taylor Johnson
Crédits : ssamiiex tumblr
Trigger : Aucun à ma connaissance, mais ça se discute.
Warning : Langage cru/ vulgarités/ gestes violents/
Bones
   

La nervosité s’est évaporée, Kal ignore où. C’est comme si elle s’était retiré avec une vague. Ou peut-être c’est seulement parce que sous le regard si doux de Freyr, tellement amoureux, il n’en peut être autrement. C’est fantastique, vraiment, cette sensation de bonheur ultime. Il sent son donc courir dans ses veines, tenter d’aller guérir des corps qui n’existent pas, caresser l’épiderme de son amour à la recherche du moindre bobo, de la moindre égratignure, tout ce qui est possible à réparer, arranger, soigner. Son bonheur est trop intense pour pouvoir le contrôler. Et il sent tout, Kal. Les muscles détendus de son trésor. Son coeur qui pompe à une vitesse légèrement plus rapide qu’à l’accoutumée. Son cerveau lui reste fermé mais Kal n’a pas besoin d’imaginer ce qui se passe dans la tête de son poussin, il est tellement toujours si expressif, aujourd’hui ne fait pas exception.

Il est si beau que son souffle pourrait se couper et Kal pourrait juste oublier de respirer, les yeux perdus dans les galaxies contenues dans ceux de son amant. Il a dit qu’il l’aimait. Simplement, comme toutes les choses fantastiques que fait Freyr, il a prononcé ces mots. C’est étonnant comme ça semble facile alors que Kal a du mal. Mais c’est pas grave, il est bien décidé à lui montrer, pour le reste de leur vie, à quel point la réciproque est vraie.

Il embrasse son trésor, d’un baiser doux, presque délicat et Kal ne peut empêcher les mots qui suivent. Ils raisonnent en lui d’une telle vérité. Parce qu’il sera ce que Freyr veut bien faire de lui. Pour certains c’est une destinée peu enviable, pour Kal c’est un rêve éveillé. Par tous les dieux qu’il aime l’homme qui lui fait face. Encore plus alors que celui-ci lui offre les paroles que le pirate a toujours rêvé d’entendre. Il suffit. Il est assez. Il est..parfait. Kal laisse passer un rire ému, court, alors que des perles d’eau salée montent à ses yeux sans jamais en tomber. Son trouble grandit encore quand les mains de son amour se mettent en mouvement pour aller glisser une fleur dans ses cheveux. Il se sent beau, Kalan. Véritablement. Plus qu’il ne s’est jamais senti. C’est comme si tout à coup il était devenu le dessin jailli de l’imagination de Freyr. Comme si, si l’artiste lui en montrait un, là tout de suite, il pourrait s’y reconnaitre. Et pas avoir l’impression d’en être une pâle copie. Ce sentiment est fantastique. Il ne s’est jamais senti aussi merveilleux que dans le regard de Freyr.

Les mains de Kal caressent les joues qui en sont prisonnières, son pouce vient parfois pousser le contact jusqu’à sa lèvre inférieure dans un mouvement doux, habituel à Kal lorsqu’il tient comme ça le visage de son amour. Et comme il ne peut s’empêcher de le toucher un peu plus, Kal vient poser son front contre celui de l’artiste.

-Je suis si complet à tes côtés.

Mais la normalité les rattrappe. Il entend un enfant crier, au loin, tout à sa joie de faire Kal-ne-sait-quoi et c’est suffisant pour éclater la bulle devenue si fine autour de leurs deux âmes. Le temps reprend son cours, les vagues se font entendre plus encore que le coeur de Freyr qui bat et son don de shaman se rendort doucement, laissant Kal un peu plus fatigué que ce qu’il pensait être en se levant ce matin. Ses mains glissent des joues de son poussin jusque sur ses épaules, l’une l’abandonne, l’autre glisse encore jusqu’à saisir les doigts de son amour. Parfait. Le coeur de Kal déborde de joie et l’excitation de Freyr vient doucement lui redonner vie.

-Quatre jours. J’ai demandé à rester quatre jours.

On peut pas dire que ça avait été de la tarte. Gavril avait ce côté vieux loup de mer méfiant qui refusait de rester en place. Heureusement, ces quatre jours, c’était ce qu’il fallait pour effectuer les réparations du vieux raffiot qui leur servait de navire. Kal avait dû juste mettre en place une liste de services qu’il s’engageait à remplir afin que leur bâteau soit réparé par ici. C’est pas grand chose, mais quand on fait face à Gavril, ça devient vite impossible. L’important c’est d’avoir réussi.

-Je serai là à ton reveil demain. Et celui d’après. Et celui d’après. Et je pourrais te couvrir de baisers et te préparer le petit déjeuner et oh, j’ai failli oublier.

Il sort doucement le bracelet, un entrelac de cuirs teintés de bleu et de jaune, de sa poche avant de doucement le nouer autour du poignet de son amour.

-Je voulais t’offrir ça aussi, pour que tu puisses avoir un peu de moi avec toi quand je ne suis pas là.

Il offrit un sourire ravi à son trésor.

-Dis-moi, maintenant, dans quelle aventure tu vas m’embarquer?
Freyr W. Brekker
Belette distraite
Freyr W. Brekker
Hopes
Âge : 31 ans
Pronom : Il
Coeur : Célibataire, fraîchement séparé, tu as besoin de temps pour te remettre de cette rupture et pour oublier tes sentiments pour lui.
Origines : De ce que tu as compris tu es né à Oshaara, mais tu n'as pas cherché à vérifier si l'information était exacte.
Clan : La famille Brekker, même si tu tentes de t'éloigner de ton passé, tu renieras jamais ta famille.
Sang : Humain
Boussole : Chez ton frère Shades, à Oshaara. Ou en vadrouille un peu partout pour essayer de créer de nouvelles cartes ou d'actualiser celles que tu as déjà dessinées.
Aventures : Smoky
Dai
Kalan
Zoya
Shades
Kaï
Neera
Ronan
Brekker family + Kal
Smoky + Ronan
Merle

Inventaire : De quoi dessiner (papier, carnets, plumes, ...)
Un poignard avec les initiales NM
Une plume chanteuse
Une bougie huakaʻi (3/4)

Irl : Elle
DC : Asla & Nikolas
Faceclaim : Maxence Danet-Fauvel
Crédits : Tag (avatar)
Trigger : Violence sur les animaux
Bones
   
For you, I'd steal the stars

Kal se sent si complet à tes côtés. Ces mots résonnent dans ta tête, résumant parfaitement ce que tu ressens de ton côté. Tu es à ta place quand tu es avec lui. Tu ne pourrais pas rêver mieux, encore plus maintenant que tu sais qu’il est ton petit ami, qu’il est officiellement avec toi. Tu n’as pas besoin de cette confirmation pour croire en votre amour, en ce que vous vivez. C’est bien trop fort, bien trop intense, pour n’être qu’une simple relation qui disparaîtra dans quelques mois. Cet homme te marque. Grave ton coeur de tout ce bonheur. Et tu sais que son souvenir restera imprimer en toi jusqu’à la fin. Tu ne pourras pas l’oublier.

La réalité essaie de vous rattraper, mais tu continues d’ignorer le reste du monde, concentré sur Kal et sur votre futur programme. « Quatre jours ? » Répètes-tu, un sourire sur les lèvres, ravi par le temps que vous allez passer ensemble. Tu ne peux pas demander plus, tu sais que ton petit ami dépend de son équipage et ne peut pas s’absenter autant qu’il le voudrait. Même si tu adores passer du temps avec lui, que tu aimes tenir sa main, explorer le monde à ses côtés, tu dois rester raisonnable. Et en vrai, la distance ne te dérange pas. Tu n’as pas ce besoin viscérale de voir la personne pour ne pas oublier votre lien. Quand tu aimes quelqu’un, peu importe le temps qui s’écoule, tes sentiments restent les mêmes, toujours aussi fort que quand tu as vu la personne pour la dernière fois. Tu n’oublies pas. C’est un de tes points forts, même si certains te le reprochent, parce que tu n’insistes jamais pour voir quelqu’un quand tu sais que la personne est occupée. Les gens aiment savoir qu’ils sont désirés, qu’ils te manquent. Et même si c’est vrai, Kal te manque, tu désires le voir dès que tu le peux, tu n’es pas le genre à le supplier de rester avec toi. Tu lui dis que tu l’aimes sans hésiter, que tu veux passer du temps avec lui, mais s’il te dit qu’il est pris tu ne sais pas insister, parce que dans ta tête c’est clair, il te reviendra quand il sera libre. Tu as entièrement confiance en lui.

À l’idée de pouvoir te réveiller plusieurs fois aux côtés de ton petit ami, tu ne peux t’empêcher de sautiller légèrement sur place. Ton bonheur ne peut pas être contenu, pas avec Kal qui ne te juge pas, peu importe ce que tu fais, même si tu es en total décalage avec le reste du monde. Lui, il te comprend, il t’accepte comme tu es. « Trop bien ! » Avant de pouvoir en dire plus, Kal te surprend avec un autre cadeau. Un bracelet qui semble arborer les couleurs de vos vies. Jaune et bleu. Tu te vois aux côtés de Kal, unis ensemble. Ton sourire ne fait que s’agrandir, touché par tout ce que ton petit ami a prévu pour toi. Tu as vraiment l’impression de venir les mains dans les poches à côté. Mais tu ne réponds rien, te jetant dans ses bras pour venir l’embrasser. Tu aimerais prolonger le baiser un long moment, jusqu’à manquer de souffle, mais tu ne peux pas résister à l’envie d’admirer ton deuxième cadeau. Tu quittes donc les lèvres de Kal pour venir regarder le bracelet qui glisse le long de ton poignet, flirtant avec ton tatouage. Une sorte de longue tige fine, avec plein de petites feuilles, qui s’enroule autour de ton poignet droit.

« Tu sais que je n’ai pas besoin de ça pour avoir un petit bout de toi à mes côtés ? » Souffles-tu après un léger silence, perdu dans ta contemplation. « Mon coeur grave toutes nos rencontres. » C’est peut-être cliché, niais, mais c’est la vérité. Sans parler de tes tatouages qui rappellent aussi vos rencontres. Tu sens que le prochain sera un souvenir du bouquet de fleurs, quelque part sur ton corps, en symbole de votre relation qui vient de s’officialiser. Peut-être sur ta cheville. Tu as une cicatrice que tu aimerais bien recouvrir d’un souvenir joyeux. « Mais il est parfait. J’veux plus l’enlever. » Tu viens glisser ta main autour de ton poignet, autour du bracelet, comme si quelqu’un voulait te l’enlever.

« Quelle aventure ? » Demandes-tu en riant, amusé par la question. « À part t’aimer, j’ai rien prévu. Tu sais bien que dès que j’ai un truc en tête, il se passe toujours autre chose et je fais rien de ce que j’ai dit. Rien à part te voir, parce que ça, j’peux pas oublier. J’peux pas ne pas revenir à toi ! » L’attraction est bien trop forte. Même les tortues n’ont pas su captiver ton esprit au point de te faire oublier Kal. Le pirate passera toujours avec le reste. « Ah si, j’avais aussi envie de me lever à tes côtés. Et de dessiner ton visage. Encore et encore. Enfin ça on peut le faire à l’auberge quand on rentre. » Tu avais aussi penser au petit-déjeuner, parce que Kal te prépare toujours des petits trucs sympas. Avec lui à tes côtés, tu sais que pendant quatre jours, tu n’oublieras pas de manger. « Les tortues c’est un peu tôt. Les œufs devraient éclore dans quelques semaines. Enfin si jamais tu veux on pourra voir à se retrouver pour assister à l’éclosion ! » Ça y est, tu commences à faire des plans sur la comète alors que tu n’as même pas prévu ce que vous alliez faire dans les prochains jours. Focus ! « Ok, ok, je sais. Enfin, peut-être. Mais on peut aller à la recherche des crabes géants ou des varans de komodo, je veux les dessiner ! » Ce sont pas les espèces les plus amicales de la zone, mais comme tu étais seul jusqu’ici, tu as toujours fait attention à ne pas t’aventurer trop près. Peut-être qu’avec Kal à tes côtés tu peux tenter ta chance, il sera là pour te surveiller et t’empêcher de les déranger au risque de te faire attaquer. « Ou alors tu veux qu’on cherche des info sur un potentiel trésor ? J’suis sûr que je peux capter des info si on cherche du bon côté ! »
(c) DΛNDELION
Kalan Marsy
Moussaillon à l'abordage !
Kalan Marsy
Hopes
Âge : 35 ans
Pronom : Il/Elle/Iel/ Il s'en fiche. Sifflez-le si ça vous chante, ça marche aussi.
Coeur : Son coeur est libre comme le vent qui fait gonfler les voiles. En espérant qu'il retombe pas trop vite...le vent pas son coeur. Un jour l'amour viendra, ou peut-être pas. Autant se laisser porter.
Origines : L'avantage quand on nait sur un bateau, c'est d'être de partout et nulle part à la fois. Il se considère comme venant de l'archipel et ce serait plus facile pour lui de vous montrer où exactement il est né, plutôt que de se prétendre d'un endroit ou d'un autre. Et puis, la terre ferme, vraiment, on s'en fiche.
Clan : C'est le tout nouveau et rutilant guérisseur du New Calypso. Il était déjà sur le Calypso tout court mais bon, l'histoire a fait que. Enfin bref, ses petits potes d'équipage, c'est eux, sa famille et son clan.
Sang : Shaman de l'ordre de l'opale blanche.
Pouvoirs : L guérit les bobos, recoud les plaies et si vous lui demandez gentiment, probablement vos chaussettes aussi.
Boussole : Il est probablement en train de passer la serpillière sur le pont, de plaisanter ça et là ou d'éplucher des patates pour son cuistot préféré.

Et si il est sur terre, cherchez la taverne la plus proche.

Irl : Elle/Iel
Faceclaim : Aaron Taylor Johnson
Crédits : ssamiiex tumblr
Trigger : Aucun à ma connaissance, mais ça se discute.
Warning : Langage cru/ vulgarités/ gestes violents/
Bones
   
Kal adore et a toujours adoré donner de bonnes nouvelles à Freyr. C’est comme si son corps tout entier s’éveillait au son de sa voix pour y réagir. C’est mignon, absolument adorable même. Et comme toujours, c’est ce qu’il fait, là. Il le voit sautiller, un sourire aussi immense que le ciel en mer, sur le visage. Et cette joie conforte Kal dans son envie de passer le reste de sa vie aux côtés de cet homme fantastique. Il n’y peut rien, qui ne voudrait pas d’un être aussi vivant jusque dans chaque fibre de son être? C’est impossible, improbable, hautement inacceptable. Et Freyr lui saute dans les bras et l’embrasse. Calypso qu’il pourrait passer des jours entiers avec ses lèvres contre celles de son poussin. Il est à sa place dans ses bras. Il est à sa place à ses côtés. Il a l’impression que tout est possible, quand il l’embrasse. Mais le baiser qu’il aimerait voir durer des heures se termine déjà, à son grand regret. Il en profite pour nouer maladroitement mais solidement le bracelet autour du poignet de son amour.

Ce n’est pas grand chose, ce bracelet. Il a appris à le faire pendant une escale auprès d’une vieille dame, à Kelona. Surement une ancienne pirate, vu son oeil vif et sa rapidité à rafler les nodos de Kal contre son savoir. Mais elle lui a dit que ce bracelet porterait chance et bonheur à qui le porterait. C’était idéal pour Freyr qui a toujours eu cette capacité de se retrouver dans des situations aussi inédites que peu confortables. Alors voilà, il s’est mis en tête de lui en fabriquer un. Et il a dû couper le cuir, le teindre, le tendre. Il a eu les doigts jaunes et bleus pendant des jours après tout ça. Mais ça vaut le coup. Vraiment ça vaut le coup. Il regarde, fasciné, le cuir du bracelet doucement magnifier le poignet de son poussin, les couleurs de la mer et du soleil, leurs deux coeurs enlacés, mettant en valeur la peau joliment dorée de son trésor. C’est beau, Kal trouve, presque autant que les mains de Freyr qu’il a toujours aimé à la folie. Il penche la tête un peu sur le côté, trop ému par les mots de son amour pour vraiment dire quelque chose. A la place, il pose sa main dans celle de Freyr et enlace leurs doigts dans cette gestuelle silencieuse qu’il a toujours utilisé pour lui dire “je t’aime. Leurs mains l’une dans l’autre c’est tellement important pour lui. Et ça veut dire tellement de mots. Le soutien qu’ils s’apporteront toujours. L’amour qu’ils partagent. Les sentiments qui tournent en lui comme une tornade quand Freyr est à ses côtés. Et cette plénitude sereine quand il se lève à ses côtés. Juste ses doigts mêlés à ceux de l’artiste, mais un univers de ressentis et de sensations.

Il lui demande ensuite, gentiment, redressant sa tête, quelle aventure les attend. Il connait son poussin, il sait très bien que “rien” n’est jamais dans ses idées. Son cerveau est un constant volcan de situations et d’idées et de possibilités toutes plus jolies les unes que les autres. Et a peine lui a-t-il dit qu’il n’a rien en tête que son cerveau le rattrappe pour donner plein d’idées farfelues. Kal les aime immédiatement. Il ne peut s’empêcher de rire, franchement, puis de monter leurs mains liées à ses lèvres. Doucement il y dépose un baiser avant de continuer.

-Et si nous allions chercher ton matériel de dessin dans ta chambre et ensuite nous pourrons partir à la recherche de ces dragons et crabes. Je veux les voir, maintenant que tu en parles. Et si on en trouve pas, on aura qu’à rentrer et je poserai pour toi. Comme tu le voudras.

Son regard tendre ne quitte pas son amour, attendant doucement sa réponse.
Freyr W. Brekker
Belette distraite
Freyr W. Brekker
Hopes
Âge : 31 ans
Pronom : Il
Coeur : Célibataire, fraîchement séparé, tu as besoin de temps pour te remettre de cette rupture et pour oublier tes sentiments pour lui.
Origines : De ce que tu as compris tu es né à Oshaara, mais tu n'as pas cherché à vérifier si l'information était exacte.
Clan : La famille Brekker, même si tu tentes de t'éloigner de ton passé, tu renieras jamais ta famille.
Sang : Humain
Boussole : Chez ton frère Shades, à Oshaara. Ou en vadrouille un peu partout pour essayer de créer de nouvelles cartes ou d'actualiser celles que tu as déjà dessinées.
Aventures : Smoky
Dai
Kalan
Zoya
Shades
Kaï
Neera
Ronan
Brekker family + Kal
Smoky + Ronan
Merle

Inventaire : De quoi dessiner (papier, carnets, plumes, ...)
Un poignard avec les initiales NM
Une plume chanteuse
Une bougie huakaʻi (3/4)

Irl : Elle
DC : Asla & Nikolas
Faceclaim : Maxence Danet-Fauvel
Crédits : Tag (avatar)
Trigger : Violence sur les animaux
Bones
   
For you, I'd steal the stars

Te contenter d’une seule idée est tout bonnement impossible pour toi. Ton esprit est toujours une mine inépuisable de pensées en tout genre. Certaines ne sont pas bonnes à prendre, mais d’autres ont le mérite d’être surprenantes et innovantes. Et tu sais qu’avec Kal tu peux t’amuser à proposer tout et n’importe quoi, qu’il t’écoutera et acceptera tes idées, mêmes les plus folles. Il ne se moque jamais de toi, alors tu n’as pas peur de lui montrer cette part de toi. Tu n’as pas peur d’être toi-même. Avec lui, c’est toujours si simple, si doux, si parfait. Tu ne peux pas rêver meilleur petit-ami pour t’accompagner dans cette vie.

Il vient lever vos mains liées pour y déposer un baiser avant de te proposer d’aller voir les varans et les crabes. Tu as déjà envie de sautiller sur place, tellement tu es content qu’il accepte de t’accompagner dans cette aventure qui peut s’avérer dangereuse. Après, tu sais qu’il a affronté un requin et qu’il a perdu sa jambe ce jour-là, tu te doutes bien que quelques crabes géants et des varans ne vont pas l’effrayer. Et toi, tu te sens toujours en sécurité à ses côtés, parce que tu sais qu’il fait toujours attention à toi et qu’il ne te laissera pas faire une bêtise comme tu pourrais le faire en étant seul. « J’espère qu’ils seront vraiment géants ! Tu crois qu’ils sont plus grands que nous ? » Probablement pas, mais l’idée te fait bien rire.

Gardant vos mains liées, tu entraînes Kal à ta suite le long de la plage pour retrouver à l’auberge où tu séjournes. Tu lui dis de bien faire attention aux œufs de tortues pour ne pas les écraser. Tu as déjà repéré quelques zones à ne pas piétiner alors tu fais bien attention à les esquiver à nouveau. Lorsque vous gagnez enfin la ville, tu hésites à sortir ton carnet pour te souvenir du chemin, mais tu repères quelques détails qui t’ont sauté aux yeux lors de ton dernier passage. « Regarde ! C’est le cordonnier à la moustache ! » Tu pointes l’enseigne abandonnée avec une énorme moustache sur la façade. « Enfin, c’était un barbier avant, mais le cordonnier qui avait repris la boutique n’a jamais fait enlever la moustache. Je suis curieux de voir qui reprendra la suite et si la moustache va rester. » Ce serait très drôle de voir un fleuriste prendre la suite ou quelqu’un qui n’a rien à voir avec le barbier. Tu espères juste que la moustache restera encore longtemps, tu aimes bien ce point de repère.

Vous arrivez enfin à l’auberge, tu te diriges rapidement à l’étage pour aller à la chambre que tu as louée. Elle est petite, mais elle te suffit. Tu n’as pas besoin de plus, surtout sachant que tu vas passer ton temps dehors, en train de profiter de ce que la ville et l’île ont à t’offrir. Bien sûr, tu as réservé une chambre avec un lit double au cas où Kal pourrait rester avec toi. Vous pourriez parfaitement tenir dans un lit une place, mais autant être confortable, surtout que tu as les sous. « Tu veux laisser quelque chose ? » Demandes-tu en commençant à fouiller dans ton sac pour récupérer ton matériel d’art. Tu envoies quelques vêtements sur le lit pour mieux y voir, ne réfléchissant pas une seconde au bazar que tu es en train de mettre.

En un rien de temps, tu as récupéré tes crayons et ton aquarelle, pressé de pouvoir mettre de la couleur sur tes dessins. Tu sais que tu te souviendras des nuances des paysages ou des animaux que vous allez croiser, mais les dessiner sur place est encore plus simple. En plus, tu ne peux t’empêcher d’essayer de comparer tes crayons avec ton bracelet, curieux de voir si tu as des teintes proches de celles utilisées par Kal. Tu n’oses pas imaginer le temps qu’il a mis pour le confectionner, mais tu sais déjà que tu vas en prendre soin, comme le plus beau des trésors.

Tu te relèves d’un bon, ton sac en bandoulière glissé sur ton épaule. « Prêt à partir à l’aventure ? » Lances-tu en t’approchant de Kal. Tu ne peux pas résister à l’envie de venir lui voler un doux baiser avant de vous mettre en route.
(c) DΛNDELION
Kalan Marsy
Moussaillon à l'abordage !
Kalan Marsy
Hopes
Âge : 35 ans
Pronom : Il/Elle/Iel/ Il s'en fiche. Sifflez-le si ça vous chante, ça marche aussi.
Coeur : Son coeur est libre comme le vent qui fait gonfler les voiles. En espérant qu'il retombe pas trop vite...le vent pas son coeur. Un jour l'amour viendra, ou peut-être pas. Autant se laisser porter.
Origines : L'avantage quand on nait sur un bateau, c'est d'être de partout et nulle part à la fois. Il se considère comme venant de l'archipel et ce serait plus facile pour lui de vous montrer où exactement il est né, plutôt que de se prétendre d'un endroit ou d'un autre. Et puis, la terre ferme, vraiment, on s'en fiche.
Clan : C'est le tout nouveau et rutilant guérisseur du New Calypso. Il était déjà sur le Calypso tout court mais bon, l'histoire a fait que. Enfin bref, ses petits potes d'équipage, c'est eux, sa famille et son clan.
Sang : Shaman de l'ordre de l'opale blanche.
Pouvoirs : L guérit les bobos, recoud les plaies et si vous lui demandez gentiment, probablement vos chaussettes aussi.
Boussole : Il est probablement en train de passer la serpillière sur le pont, de plaisanter ça et là ou d'éplucher des patates pour son cuistot préféré.

Et si il est sur terre, cherchez la taverne la plus proche.

Irl : Elle/Iel
Faceclaim : Aaron Taylor Johnson
Crédits : ssamiiex tumblr
Trigger : Aucun à ma connaissance, mais ça se discute.
Warning : Langage cru/ vulgarités/ gestes violents/
Bones
   
Ses yeux s’illuminent et enfin Kal les voit: les mille et une étoiles qui habitent son regard. Calypso qu’il pourrait passer du temps à les compter, les observer, les aimer, les étoiles de ses yeux. Mais le temps leur est compté. Quatre jours c’est si peu. C’est tout ce que Kal a réussi a avoir. Ce sera toujours trop peu, de toute façon… Son sourire ne se tarit pas et Kal suit son amour sur la plage, doucement. Il zigzague pour éviter des oeufs de tortues qu’il ne voit absolument pas. Il a toujours été un peu nul, de ce point de vue. Le sable les a recouvert et si certains seraient capables de trouver l’endroit exact en regardant les traces dans le sable, pour lui c’est juste… du sable. Peu importe. Il titube, Kal, fait de son mieux pour ne pas tirer Freyr dans une chute qu’il peut encore éviter. Le sable est devenu son pire ennemi après cette histoire de jambe. Le bois s’enfonce comme un bâton et évoluer devient difficile. Mais le pirate n’a pas arrêté d’essayer. Et même si c’est dur, il n’est pas du genre à abandonner. Alors il marche comme il peut, remercie en son sein son amour de bien vouloir adopter son rythme et enfin, enfin rejoint la terre ferme. Après ça, le trajet est plus facile. Ils s’arrêtent un instant devant une grande moustache et Kal écoute avec attention Freyr. Il rit un peu, l’enlace par derrière et pose sa tête sur son épaule en regardant l’enseigne.

-Et pourquoi pas un forgeron? Ou bien… je ne sais pas… un apothicaire. Les gens penseront qu’il vend des remèdes à base de plantes et de poils de moustache.

Il rit un peu, dépose un baiser dans la nuque de son poussin avant de s’éloigner. La marche reprend, calme, agréable, une déambulation dans des rues qu’ils connaissent bien tous les deux. C’est vraiment apaisant. Vingt jours. Vingt jours en compagnie de son bouchon, à faire les idiots, à se remplir le coeur de joie et de rire. Mais vingt jours passés à vouloir parler avec Freyr, à ressentir un manque. Vingt jours sans sérénité. Il se sent juste…exister ici. Loin des regards coupables de son autre moitié pour lesquels il ne peut rien faire et qui le frustrent tant. Loin de Gavril et de ses ordres parfois farfelus, même si jamais plus que les idées de Cyan. Loin du monde des pirates, des armes, des bandits. Loin de la mer. Ici, main dans là main avec Freyr, Kal est lui-même. Oh bien sûr, il a toujours été lui-même avec son bouchon, c’est juste deux parties différentes. La scission est encore pire depuis l’accident. Parce que Kal ne supporte que rarement les regards que Cyan pose sur sa jambe et ça le mine autant que son camarade. Kal inspire, expire, serre doucement la main de Freyr pour la sentir dans la sienne et se laisse porter par le bruit de la ville, les gens qui marchent et vaquent à leurs occupations. C’est paisible.

Ils arrivent vite à l’auberge et une nouvelle épreuve attend l’homme à la jambe de bois. Mais cette épreuve là, il la connait bien: les escaliers. Il lâche la main de Freyr, lui fait une courbette avec un sourire et un petit ”Après vous!”, se redresse ensuite en riant joyeusement. Et quand il se concentre de nouveau Kal souffle un grand coup court. Un petit ”C’est parti.” et le voilà cahin-caha montant les marches de l’escalier du mieux qu’il le peut. Il n’aime plus trop les marches en général, Kal, mais les escaliers, ce sont les pires. C’est une vraie torture pour ses hanches sur lesquelles il doit complètement s’appuyer. Un jour viendra où Kal ne pourra plus les monter. Mais on y est pas encore. Arrivé à l’étage, il se plie, souffle un peu encore et rejoint son amour.

La chambre est minuscule mais absolument adorable. Kal a l’impression de rentrer dans le coeur de Freyr. Il a déjà eu le temps de laisser quelques feuilles gribouillées par-ci,par-là. Et le voilà en train de vider son sac à la va vite. Le pirate s’approche du lit, entasse proprement les affaires que Freyr s’échine à étaler partout, vient les déposer sur le bureau sur lequel il pose aussi son sac bandoulière comprenant quelques changes et de quoi prendre des bains, parce que la propreté a toujours été importante pour lui et peut-être aussi parce qu’il voudrait masser Freyr avec son huile à la fleur d’oranger. Mais plus tard. Sa bourse reste tranquillement dans sa poche, son coutelas pend à sa ceinture, comme d’habitude et Kal sent le poids de sa petite flasque de rhum dans son autre poche. Habituellement il la garde dans la poche intérieure de sa veste, mais il ne la porte pas. Tant pis, il la garde, sait-on jamais. Le pirate accueille son poussin contre lui, profite du baiser, vient en quémander un autre, puis un autre, puis un autre, plus long que les trois précédent, celui-là. Enfin il consent à se séparer de son poussin.

-Maintenant je suis prêt.

Ils se remettent en route. Kal s’arrête tout de même dans la salle de l’auberge, commande de quoi manger pour l’emporter avec eux, sait-on jamais. Et ensuite, les voilà partis. La route jusqu’à la plage et l’endroit dont parlait Freyr est assez longue, somme toute. Il faut suffisamment s’éloigner de la ville et Kal marche naturellement moins vite. Non pas à cause de sa jambe, seulement parce qu’il aime le rythme de la balade. Il a toujours aimé profiter de marcher calmement. C’est le genre de chose que l’on fait rarement, sur un bateau. C’est l’une de ses activités favorites, sur terre. Ils arrivent rapidement à une plage, isolée. Et c’est là qu’il les voit: des dizaines de crabes d’un taille assez imposante. Kal tire Freyr sur un rocher surplombant la plage, assez rapproché, avant de lui murmurer.

-Je prépare le pique-nique, installe toi pour dessiner, d’accord?

Un petit baiser sur le nez et le voilà déjà partie à son activité.
Freyr W. Brekker
Belette distraite
Freyr W. Brekker
Hopes
Âge : 31 ans
Pronom : Il
Coeur : Célibataire, fraîchement séparé, tu as besoin de temps pour te remettre de cette rupture et pour oublier tes sentiments pour lui.
Origines : De ce que tu as compris tu es né à Oshaara, mais tu n'as pas cherché à vérifier si l'information était exacte.
Clan : La famille Brekker, même si tu tentes de t'éloigner de ton passé, tu renieras jamais ta famille.
Sang : Humain
Boussole : Chez ton frère Shades, à Oshaara. Ou en vadrouille un peu partout pour essayer de créer de nouvelles cartes ou d'actualiser celles que tu as déjà dessinées.
Aventures : Smoky
Dai
Kalan
Zoya
Shades
Kaï
Neera
Ronan
Brekker family + Kal
Smoky + Ronan
Merle

Inventaire : De quoi dessiner (papier, carnets, plumes, ...)
Un poignard avec les initiales NM
Une plume chanteuse
Une bougie huakaʻi (3/4)

Irl : Elle
DC : Asla & Nikolas
Faceclaim : Maxence Danet-Fauvel
Crédits : Tag (avatar)
Trigger : Violence sur les animaux
Bones
   
For you, I'd steal the stars

Face à la boutique fermée, qui a toujours l’enseigne à la moustache, tu ne peux t’empêcher d’essayer d’imaginer qui prendra le relais. Kal te propose deux nouvelles idées, te faisant rire à la dernière. Tu viens glisser tes bras sur les siens tandis qu’il te serre contre lui. « Peut-être que les poils de moustache ont des propriétés intéressantes. Est-ce que quelqu’un a déjà essayé ? » Peu importe qui a fait l’expérience ou non, tu as déjà envie de dessiner tout ça dans ton carnet. Même si ça ne fait pas bien sens, tu aimes avoir des souvenirs des discussions, des idées folles qui traversent ton esprit. C’est toujours un plaisir de feuilleter tes dessins et de revoir tout ça.

Une fois à l’auberge, tu n’arrives pas à contenir ton impatience et te voilà déjà en train de mettre le bazar. Heureusement que tu n’as pas emmené trop d’affaires non plus. Mais comme tu comptais rester quelques jours, tu as pris suffisamment de matériels d’art, et d’habits, pour laisser libre court à tes envies.

Tu essaies de rester sage et de prendre que le strict minimum pour ne pas vous encombrer, avant de revenir vers ton petit ami. Tu lui demandes s’il est prêt, l’embrassant. Tu ris joyeusement lorsqu’il te couvre de baisers, avant de confirmer que vous pouvez y aller. « C’est parti ! » Lances-tu en sautant les marches deux à deux, au risque de te casser la figure. Tu remontes quelques unes en remarquant que tu étais en train de descendre trop vite pour Kal. Tu as tendance à oublier qu’il a une jambe de bois et que c’est compliqué pour lui. Faut dire que ton enthousiasme est parfois trop fort et tu as du mal à le contenir.

En voyant Kal faire un arrêt pour commander à manger avant de partir, tu réalises encore une fois que tu as de la chance de l’avoir avec toi. Tu aurais probablement quitté l’auberge sans prendre ni à boire ni à manger et tu te serais retrouvé loin de la ville affamé et assoiffé comme un idiot. Parfois tu fais attention, parfois non. C’est très aléatoire, au point où on se demande comment tu as pu t’en sortir depuis tout ce temps.

Sur le trajet, tu ne peux pas t’empêcher de t’arrêter toutes les deux minutes pour immortaliser une plante, un insecte, un animal ou tout autre détail qui attire ton attention. Au moins avec Kal, tu sais qu’il ne va pas t’abandonner comme l’aurait fait ta fratrie. Combien de fois tu as fini tout seul, oublié en arrière par tes aînés ? Bien trop souvent ! C’était généralement Sunny qui venait te récupérer, habitué à te voir disparaître sans prévenir. Parfois tu avais Bug avec toi qui s’était arrêté pour voir un insecte et qui te racontait les anecdotes qu’il connaissait sur la petite bête.

Alors que tu termines le croquis d’un papillon, tu sens Kal t’entraîner au sommet d’un rocher. Tu le suis sans opposer de résistance, voyant rapidement pourquoi il t’a amené ici. Des crabes géants se réunissent juste en dessous de vous. Des étoiles dans les yeux, tu regardes ton petit ami qui te propose de dessiner pendant qu’il prépare à manger. C’est déjà l’heure du repas ? Tu avoues n’avoir pas fait attention au temps qui passait, bien trop occupé à tout admirer autour de toi.

« Tu crois qu’ils font une réunion de famille ? » Tu essaies de ne pas parler trop fort, mais pris dans ta bulle tu serais bien capable d’oublier l’instant d’après. Tu as commencé à dessiner au crayon quelques crabes, pour t’exercer, pour comprendre leur anatomie, leur forme. Tu es concentré sur ce que tu fais, pourtant tes pensées ne peuvent s’empêcher d’imaginer des bêtises. « Là, on dirait une maman et son petit. » En effet, tu vois un crabe bien plus petit suivre à la trace un autre plus imposant. « Ou son papa. » Tu réalises que tu ne connais rien sur ces animaux. « Et là, celui qui s’agite, on dirait un vieux papi ronchon. » Comme le vieux fermier qui te hurlait dessus quand tu allais piquer ses carottes avec tes frères. Il avait raison de s’énerver, mais toute ton enfance tu as appris à voler pour avoir à manger dans ton assiette. Tu n’avais pas le choix. Et quelque part, tu penses que le fermier le savait puisqu’il ne t’a jamais fait de mal.  
(c) DΛNDELION
Kalan Marsy
Moussaillon à l'abordage !
Kalan Marsy
Hopes
Âge : 35 ans
Pronom : Il/Elle/Iel/ Il s'en fiche. Sifflez-le si ça vous chante, ça marche aussi.
Coeur : Son coeur est libre comme le vent qui fait gonfler les voiles. En espérant qu'il retombe pas trop vite...le vent pas son coeur. Un jour l'amour viendra, ou peut-être pas. Autant se laisser porter.
Origines : L'avantage quand on nait sur un bateau, c'est d'être de partout et nulle part à la fois. Il se considère comme venant de l'archipel et ce serait plus facile pour lui de vous montrer où exactement il est né, plutôt que de se prétendre d'un endroit ou d'un autre. Et puis, la terre ferme, vraiment, on s'en fiche.
Clan : C'est le tout nouveau et rutilant guérisseur du New Calypso. Il était déjà sur le Calypso tout court mais bon, l'histoire a fait que. Enfin bref, ses petits potes d'équipage, c'est eux, sa famille et son clan.
Sang : Shaman de l'ordre de l'opale blanche.
Pouvoirs : L guérit les bobos, recoud les plaies et si vous lui demandez gentiment, probablement vos chaussettes aussi.
Boussole : Il est probablement en train de passer la serpillière sur le pont, de plaisanter ça et là ou d'éplucher des patates pour son cuistot préféré.

Et si il est sur terre, cherchez la taverne la plus proche.

Irl : Elle/Iel
Faceclaim : Aaron Taylor Johnson
Crédits : ssamiiex tumblr
Trigger : Aucun à ma connaissance, mais ça se discute.
Warning : Langage cru/ vulgarités/ gestes violents/
Bones
   
Se balader dans les rues de n’importe quelle ville, sur n’importe quelle île, en compagnie de Freyr Brekker est un véritable enchantement. Partager la compagnie de son poussin en est un aussi. Et peut-être que Kal est biaisé par l’amour qu’il ressent pour l’autre homme: cet amour qui gonfle et gonfle et gonfle de la plus délicieuse des manières au creux de son coeur; l’immensité de ce sentiment qui ne semble jamais se terminer. Le bonheur qu’une seule mèche de ses cheveux dans son périmètre de vue peut lui procurer. Oui, Kal est sûrement biaisé. Il suplierait n’importe qui de ne pas lui rendre la vue claire parce que sa vision du monde aux côtés de Freyr Brekker est un éternel paradis sans fin.

Alors oui, se balader avec son amour est une grande source d’amusement pour. Kal. La première raison est la suivante: il adore ça, se balader, alors en présence de son trésor, c’est encore mieux. La seconde est plus évidente et concerne vraiment Freyr. C’est Freyr, voilà tout. Comment ça il faut expliquer? Avez vous déjà vu ce trésor sur patte? Un rien le fascine. Un caillou l’émerveille. Un papillon peut lui prendre des heures. Son monde est si complet, paré de mille couleurs que Kal peine a imaginer. Sa façon de voir les choses est si singulière qu’en en devient teintée d’une magie propre à l’homme. Et si celui-ci n’est pas, à proprement parlé, un shaman ou un océanide, donc ce qu’on appellerait un être doté de “magie” ou de dons surnaturels, il a dans le cerveau cette magie de l’imagination, la vision d’un enfant naïf qui n’aurait vécu qu’amour et douceur. Calypso que Kal sait que c’est faux. Il sait la misère dans laquelle a vécu Freyr. On ne vole pas les autres quand on est un enfant élevé par des parents aimants qui nous mettent à l’abri. Et si lui n’a pas eu besoin de voler, c’est seulement parce que les gens à qui il a été confié étaient des gens bien, avant et après être devenus des pirates. On peut pas dire que ce soit l’apanage de tout le monde dans l’Archipel. C’est un exploit, sincèrement, que Freyr soit celui qu’il est aujourd’hui; aussi doux, aussi émouvant, aussi sensible. Kal ne peut s’empêcher de remercier ses frères et soeurs pour cet exploit. Il sait qu’ils y sont pour beaucoup. Le reste n’est dû qu’à Freyr et sa faculté à rester lui-même, à ne pas vraiment comprendre le monde qui l’entour et à sa passion.

Alors ils marchent et ça prend un temps fou, mais ça n’a pas d’importance. Du temps, ils en ont plein. Quatre jours pour être exact, et puis la prochaine fois, et encore la prochaine, et la prochaine, ainsi de suite. Toute la vie. Il donnerait toute sa vie pour juste perdre du temps à regarder Freyr s’émerveiller de la sienne.

Leur destination atteinte, Kal ne peut empêcher le petit baiser sur le front qu’il donne à son amour, avant d’aller vider son sac sur une partie du rocher propre. Le pain et le jambon sont entourés d’un torchon dont il se sert sommairement de nappe, ayant oublié d’en demander une. Il dispose les différents mets, les fruits, puis sort son coutelas pour créer des sortes de tartines. Il regarde les crabes, rit sous cape en entendant Freyr leur inventer une vie.

-Peut–être que c’est le cas. J’ai lu quelque part que les crabes par-ici vivent en colonies. Ils peuvent avoir plusieurs petits les uns avec les autres. C’est différent des humains qui sont monogames. Enfin si ça se trouve c’est un tas de bêtises. Les livres que je trouve en escales ont toujours ce gout de “peut-être vrai”. Mais c’est tout ce qu’il y a.

Kal hausse les épaules. C’est pas le genre de truc qui l’embête. Il se glisse ensuite derrière Freyr, s’assoit le torse contre son dos et sourit, sa tête posée sur son épaule pour le regarder dessiner.

-On peut manger, si tu veux, ou alors on peut imaginer la vie de ces crabes encore un peu. Celui-là d’ailleurs est charpentier, ça se voit à la forme de ses pinces.

Et Kalan se dit que oui, une vie comme celle-ci est un vrai rêve éveillé.
Freyr W. Brekker
Belette distraite
Freyr W. Brekker
Hopes
Âge : 31 ans
Pronom : Il
Coeur : Célibataire, fraîchement séparé, tu as besoin de temps pour te remettre de cette rupture et pour oublier tes sentiments pour lui.
Origines : De ce que tu as compris tu es né à Oshaara, mais tu n'as pas cherché à vérifier si l'information était exacte.
Clan : La famille Brekker, même si tu tentes de t'éloigner de ton passé, tu renieras jamais ta famille.
Sang : Humain
Boussole : Chez ton frère Shades, à Oshaara. Ou en vadrouille un peu partout pour essayer de créer de nouvelles cartes ou d'actualiser celles que tu as déjà dessinées.
Aventures : Smoky
Dai
Kalan
Zoya
Shades
Kaï
Neera
Ronan
Brekker family + Kal
Smoky + Ronan
Merle

Inventaire : De quoi dessiner (papier, carnets, plumes, ...)
Un poignard avec les initiales NM
Une plume chanteuse
Une bougie huakaʻi (3/4)

Irl : Elle
DC : Asla & Nikolas
Faceclaim : Maxence Danet-Fauvel
Crédits : Tag (avatar)
Trigger : Violence sur les animaux
Bones
   
For you, I'd steal the stars

Installé sur les rochers en compagnie de Kal, te voilà parti dans de nombreux croquis des crabes. Les voir évoluer juste en bas de vous te fascine. Tu n’as aucune connaissance sur ces créatures, tu n’as pas encore pris le temps de bien te renseigner sur elles et pourtant, elles t’intéressent tout autant que le reste. De toute façon, tu as toujours préféré découvrir par toi-même les êtes vivants qui peuplent ce monde que de te plonger dans des ouvrages. Pourtant tu as appris à lire, même si tu butes encore sur quelques mots que tu ne connais pas, que tu n’as pas encore eu la chance d’entendre ou de voir. Mais voilà, si les mots disent des choses, la vie en dit d’autres. Et tu préfères te laisser porter par ce que tu vois de tes propres yeux plutôt que ce que tu lis dans un livre qui n'est peut-être pas à jour.

Tu en profites pour faire tes petites histoires, troquant ton crayon pour un fusain qui permet de tenter un style de croquis complètement différent. Même si avec ça tu as tendance à t’en mettre plein les doigts et le visage quand tu oublies de te gratter la joue ou le bout du nez avec l’autre main. « Oh. » Souffles-tu après l’information que Kal t’a soufflée, réfléchissant un instant à tout ça. Tu n’as pas envie de te prendre la tête à savoir si c’est faux ou non. Tu préfères y croire et peut-être qu’un jour tu tomberas sur un vrai passionné de crabes géants qui te dira si tu te trompes ou non. « Ben si c’est vrai, ils ont bien raison. Au moins ils se prennent pas la tête. » Sur le coup, tu te demandes à quel point les crabes sont intelligents, s’ils ont réfléchi à tout ça ou si c’est juste venu naturellement. Tu doutes pouvoir vérifier cette donnée en observant simplement les crabes, mais honnêtement ça t’importe peu, quelle que soit la réponse.

« Après, tu dis que nous sommes monogames, mais quand je vois le nombre de gens qui vont voir ailleurs, on ferait peut-être mieux de faire comme les crabes. » Si certains veulent rester avec une seule personne, ils le peuvent bien sûr. Mais tu penses à tout ces gens qui se mettent avec une personne et ne peuvent pas s’empêcher de courir après d’autres. Est-ce un problème de monogamie ou juste qu’ils se forcent à rester avec la mauvaise personne ? Ça aussi, ça pose problème. « Quoi que, ça voudrait dire que tu aurais d’autres personnes dans ta vie et que tu pourrais venir me retrouver moins souvent. » Tu laisses reposer ton carnet sur tes genoux, le fusain en équilibre au centre, afin de profiter de l’étreinte de ton petit ami. Tu te retiens de venir toucher son visage, observant un instant tes doigts qui sont déjà noircis. « Après tu as peut-être quelqu’un d’autre dans ta vie et finalement tu m’accordes toujours autant de temps. » Un sourire aux lèvres, tu tournes la tête pour venir embrasser la joue de Kal. « En vrai, t’es plutôt monogame ou comme les crabes ? » Finalement poser la question directement à l’intéressé est beaucoup plus simple.

Kal te propose de manger un morceau avant d’imaginer une vie à un crabe. Il le voit charpentier à cause de ses pinces et d’un coup l’image se forme dans ton esprit. « Oui ! On dirait qu’il travaille dur pour ses amis ! » Tu en oublies immédiatement la nourriture qu’il a préparée pour venir dessiner ce fameux crabe. Tu essaies de lui donner une vraie allure de charpentier, tentant de te souvenir de leurs tenues, et de le faire construire des abris pour ses compagnons.

Tu es à fond sur ton croquis, ne prêtant plus attention au reste autour de toi. Ce n’est que quelques minutes plus tard, après avoir achevé la base du dessin, que tu prends conscience de la situation. « Pardon ! » Tu lèves le nez de ton carnet, riant un peu. « J’ai oublié que tu voulais qu’on mange. Mais faudrait que je me lave les mains, non ? » Demandes-tu en lui montrant le carnage. Tu as estompé quelques uns de tes traits pour donner un rendu plus flou, empirant ainsi l’état de tes doigts qui étaient déjà bien noirs au contact du fusain. Et discrètement, d’un air espiègle, tu viens toucher le bout du nez de Kal avec ton doigt, choisissant évidement la main salie pour lui faire une petite trace noire à son tour. Forcément, ça te fait rire comme un enfant fier de sa bêtise.
(c) DΛNDELION
Contenu sponsorisé
Hopes
Bones