Beyond the Waves
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There's a drumming noise inside my head • Freyr

Zoya Ozova
Moussaillon à l'abordage !
Zoya Ozova
Hopes
Miscéllanées : There's a drumming noise inside my head • Freyr SC5ql

Âge : 37 ans.
Pronom : Elle.
Coeur : Mariée à Ronan Ethelsha par devoir envers son Roi. Homme qu'elle n'aime pas d'amour et auquel elle se refuse pour l'instant.
Origines : Native de l'île de Fedja. Île baignée de brume et de mystère, dominée par les Ozova depuis peu.
Clan : Les extrémistes de l'Onyx.
Sang : Shaman.
Pouvoirs : Pouvoirs de la psyché de l'Opale Noire.
Boussole : Fedja.
Aventures : Les femmes de l'Onyx ft Elowen Shade
Pour le meilleur ou pour le pire ft Ronan Ethelsha
Il faut savoir choisir son camp ft Velizar Ozova.
Mon âme sœur ft Caitlyn Ozova.
Teardrop on the fire, fearless on my breath ft Revna Meltys.
The wave inside my soul carries all I know ft Abel Kalaan
There's a drumming noise inside my head ft Freyr W. Brekker.

Irl : Elle.
Faceclaim : Katheryn Winnick.
Crédits : hell0.friend.dat
Trigger : Aucun.
Warning : Violence, abus, addiction.
Bones
   
There's a drumming noise inside my head

Lug — An 28
@Freyr W. Brekker

Les mains crispées sur le bastingage, Zoya scrutait la côte Nord d’Oshaara alors que la grande vivenef sur laquelle elle était montée, s’en approchait. Quelques jours de navigation seulement séparaient la petite Fedja de la grande Oshaara, mais cela lui procurait toujours une sensation étrange que de s’éloigner de son chez-elle, de cette île qui l’avait vu naître et grandir, et des responsabilités qui lui incombaient désormais. Les derniers jours avaient été plutôt tranquilles et elle avait fait en sorte que tout soit parfaitement en ordre avant de s’autoriser à s’éloigner quelques jours de ses hommes. Elle était partie seule, pour une fois, enveloppée de sa cape d’anonymat car il n’était pas question de provoquer un incident diplomatique ou de se mettre en danger. Les Ozova restaient tapis dans l’ombre pour le moment et Zoya ne ferait pas d’esclandre. Ou, elle essayerait.

Un épais smog commençait à les recouvrir, lui rappelant d’une certaine manière l’environnement brumeux de son île natale. Mais le smog était bien différent du brouillard qu’elle affectionnait, il était un peu étouffant et une odeur un peu âcre l’accompagnait, mélangée à celle du sel que la coque soulevait à chaque vague. Immobile et silencieuse, elle jetait parfois un œil sur les marins qui s’affairaient autour d’elle pour jouer avec la pression du vent et manœuvrer le grand navire marchand. Elle avait pu se glisser sur ce bateau en raison de leur but commercial : Le lotus noir. Elle en avait également entendu parler et cela avait attisé sa curiosité. Cette femme qui ne lâchait jamais prise, qui tenait d’une main de fer ses émotions qui ne s’écoulaient jamais de son cœur, désirait en apprendre davantage sur cette fleur qui pouvait l’aider à ressentir autre chose dans son corps et dans son esprit.

Elle avait appris que la fin d’Ostara signifiait la fin des moissons du lotus noir et que les habitants d’Oshaara organisaient de grandes fêtes pour célébrer. C’est donc en fin de journée, dans le tintamarre et les cris joyeux d’hommes et de femmes déjà relativement ivres, que le grand bateau accosta au Nord. Zoya mit pied à terre, sa capuche sur ses cheveux d’or, et s’élança dans le petit port. Vêtue simplement pour ne pas éveiller les soupçons de sa naissance noble et pour dissimuler le tatouage de Shaman sur son bras, elle déambula dans les ruelles. Elle scrutait de manière assez froide, les personnes qu’elle croisait, s’éloignait prestement lorsque l’un d’eux venait près d’elle pour lui souffler son haleine fortement alcoolisée au visage. Ce n’était pas pour l’alcool qu’elle était venue jusqu’ici. On l’accosta après quelques minutes, un marchand avec une petite barbe en bouc et aux yeux rieurs, qui lui coupa toute retraite.

« — Hey M’dame ! S’vous êtes venue pour fêter la fin d’nos moissons, va falloir qu’vous y goutiez aussi ! » S’exclama-t-il en lui donnant une tape sur l’épaule.

Zoya se crispa à ce contact et lui jeta un regard noir. L’homme, peu attentif à ce regard qu’elle venait de lui lancer, lui proposa de le suivre dans une sorte de petite boutique baignée de fumée entêtante, une fois que la question de l’argent fut discutée. Ils avaient beau être en fête, ils n’en oubliaient pas leur activité de commerce. Elle le suivit prudemment, silencieuse, jusqu’à ce qu’il l’invite à s’asseoir sur un coussin dans un coin de la boutique.

« — Vous n’allez pas me coller aux basques toute la soirée ? » Murmura-t-elle après quelques minutes à côté du même homme qui s’était installé auprès d’elle sans qu’elle n’ait eu l’occasion de lui dire d’aller se faire voir.

Son regard coula sur les différents individus dans la petite boutique, tirant sur de longues pipes dont l’odeur entêtante commençait déjà à lui provoquer une drôle de sensation. On leur apporta finalement l’une de ces pipes et Zoya détailla cette dernière alors que le marchand prenait une grande inspiration sur celle-ci, soufflant l’instant d’après une épaisse fumée d’entre ses lèvres. Alors qu’il se mettait à rire un peu bêtement, elle en vint à se dire que ce n’était peut-être pas la meilleure des idées, que de se laisser aller à une telle facétie. En avait-elle vraiment besoin ?
lumos maxima
Freyr W. Brekker
Artiste rêveur
Freyr W. Brekker
Hopes
Âge : 31 ans
Pronom : Il
Coeur : Célibataire, fraîchement séparé, tu as besoin de temps pour te remettre de cette rupture et pour oublier tes sentiments pour lui.
Origines : De ce que tu as compris tu es né à Oshaara, mais tu n'as pas cherché à vérifier si l'information était exacte.
Clan : La famille Brekker, même si tu tentes de t'éloigner de ton passé, tu renieras jamais ta famille.
Sang : Humain
Boussole : Chez ton frère Shades, à Oshaara. Ou en vadrouille un peu partout pour essayer de créer de nouvelles cartes ou d'actualiser celles que tu as déjà dessinées.
Aventures :
Dai
Kalan
Zoya
Shades
Kaï
Neera
Smoky
Ronan
Brekker family + Kal
Merle

Inventaire : De quoi dessiner (papier, carnets, plumes, ...)
Un poignard avec les initiales NM
Une plume chanteuse
Une bougie huakaʻi (3/4)

Irl : Elle
DC : Asla & Nikolas
Faceclaim : Maxence Danet-Fauvel
Crédits : Tag (avatar)
Trigger : Violence sur les animaux
Bones
   
There's a drumming noise
inside my head

TW; mention de violences et exploitation d'enfant

Parfois, en arpentant l’île, une pensée pour tes vrais parents se mêlent aux autres idées folles qui ne cessent d’encombrer ton esprit. Tu te demandes si tu es vraiment originaire d’Oshaara, comme le prétend Fagin, le type qui te sert de père adoptif. Tu ne sais plus trop quoi penser de lui. Petit, tu n’as jamais eu l’envie de retrouver tes parents biologiques, acceptant cette famille improvisée par Fagin comme étant ta vraie famille. Mais quand tu vois comment votre père adoptif vous a tous traité, tu te demandes comment ta fratrie a tenu le choc. Certes, vous vivez chacun de votre côté et si vous pensez encore aux uns et autres, les moments où vous vous réunissez tous sont très rares. La mort de Cyan, presque vingt ans auparavant, a peut-être brisé quelque chose. En tout cas, tu as senti l’avant et l’après avec Fagin qui ne s’est jamais remis de la perte de son enfant préféré. Et même si tu as toujours été protégé par ta fratrie, ça ne t’a pas empêché de subir les violences quand même.

« Tu t’es encore perdu dans tes pensées ? »

Cette question te ramène à l’instant présent, celui où tu es installé sur un fauteuil pour te faire encrer la peau par un tatoueur que tu connais bien depuis quelques années. Il fait partie des rares qui acceptent de te tatouer tes œuvres, sans chercher à les modifier ou à te questionner. Tu lui demandes toujours son avis sur la zone choisie, sur la taille, sur les détails, parce que c’est lui l’expert qui peut te dire si ton idée est réaliste ou pas. Pour le moment à part quelques ajustements mineurs, tu n’as pas eu à te plaindre de ses services. En plus, il commence à te connaître et ne se formalise pas quand tu deviens trop hyperactif ou que tu te perds dans tes pensées.

« Au moins je suis sage, j’te gêne pas dans ton travail. » Souffles-tu, un sourire amusé sur le bout des lèvres tandis que tu admires l’avancée du travail. Il ne reste plus grand-chose à ajouter. Tu es déjà satisfait du rendu. Le papillon de nuit, que tu as dessiné à ta façon et décidé de placer sur ton bras droit, s’harmonise à la perfection avec le reste de tes tatouages. La plupart de tes grosses cicatrices sont masquées derrière ton art. Un projet que tu as en tête depuis tout petit, à chaque fois que tu subissais les violences de ton père et les erreurs des vols que tu commettais pour lui.

Le reste de la séance se passe à merveille, tu arrives même à rester assez concentré pour échanger avec ton tatoueur. Parlant de tout et de rien, même si tes pensées de tout à l’heure restent dans un coin de ton esprit, prêtes à refaire surface. Et après avoir réglé tout ce que tu devais et écouté les rappels sur l’entretien d’un tatouage -même si tu en as plein, tu reste tête en l’air-, il te demande la suite du programme pour la journée. « Il est grand temps d’aller profiter des récoltes de lotus noir. » Lances-tu, décrochant un rire à ton tatoueur qui est persuadé que tu n’as pas besoin de ça pour avoir un bon trip, mais ce qu’il ignore, c’est que tu cherches un tout autre effet pour toi.

Après l’avoir salué, tu te diriges vers une échoppe que tu connais bien pour aller récupérer de quoi t’assurer quelques jours tranquilles, loin des pensées envahissantes qui brident ta créativité. L’ambiance festive du moment détourne ton esprit de tout ça et te donne le sourire. En chemin, tu échanges quelques mots avec des connaissances avant de franchir la porte de la boutique. « Al’, j’viens récupérer ce que j’t’avais demandé. » Tu offres un signe de main en guise de salutation, laissant le dénommer Almar te juger tandis qu’il tient compagnie à une jeune femme. Tu n’as pas souvenir de l’avoir déjà croisée par ici, et en même temps ce n’est pas étonnant, tu ne connais pas tout le monde. Sentant que le marchand n’était pas prêt à te servir tout de suite, tu prends place sur un des coussins à côté, t’incrustant dans le duo. Quelque chose te dit que la jeune femme n’est pas la plus à l’aise avec la familiarité des gens du coin. Tout le monde n’aime pas voir son espace personnel se faire envahir comme ça.

« J’te sers ça, mais lui raconte pas tes conneries, j’t’ai à l’oeil. » Te voir prendre place à leurs côtés pousse le marchand à vouloir te mettre à la porte rapidement, comme si tu allais faire capoter ses ventes. Tu n’avais même pas prévu d’aborder la jeune femme, tu te mettais juste là pour attendre qu’Almar se décide à te servir. Bien sûr, sa remarque te fait rire, te fichant éperdument de ce qu’il peut penser de toi. Tu n’as jamais réussi à te plier aux attentes de ton père adoptif, ce n’est pas pour le faire avec quelqu’un d’autre. Tu es très bien comme tu es.

Laissant le marchand se lever pour aller récupérer ta commande, tu jettes un coup d’oeil à la jeune femme. Tu ne pensais pas la déranger, mais maintenant qu’Almar t’a dit quelque chose tu ne peux pas t’empêcher de lui adresser la parole. « J’sais pas d’quoi il a peur, tu te feras bien ta propre idée en testant. » Tu hausses les épaules, n’attendant pas spécialement de réponse de sa part. « Enfin t’as peut-être déjà testé. C’est juste la façon dont il a dit ça m’a laissé penser que tu connais pas ça. » Et comme toujours, une fois lancé, tu deviens très vite bavard. « Aucun jugement ! » Tu lèves les mains, comme si tu voulais montrer patte blanche.
(c) DΛNDELION
Zoya Ozova
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Origines : Native de l'île de Fedja. Île baignée de brume et de mystère, dominée par les Ozova depuis peu.
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Pouvoirs : Pouvoirs de la psyché de l'Opale Noire.
Boussole : Fedja.
Aventures : Les femmes de l'Onyx ft Elowen Shade
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Après avoir expiré la fumée dans la boutique, un large sourire sur les lèvres, l’homme se tourna de nouveau vers elle. L’opium avait un effet euphorisant sur lui et elle voyait à son visage que l’effet du psychotrope avait provoqué une détente dans ses muscles, affaissant ses épaules d’un même mouvement. Si Zoya était curieuse de se délester de la tension qui ne quittait jamais ses trapèzes et descendait jusque dans son dos, de se décharger un peu de toutes les responsabilités qui pesaient lourdement sur elle, elle craignait l’effet rebond que cela pouvait engendrer chez elle. Même alors qu’elle se trouvait loin de Fedja pour quelques jours, elle ne pouvait cesser de réfléchir à la suite des préparatifs qui lui incombaient, de la préparation des armées, de l’entrainement des hommes qui les composaient, des futures stratégies qu’il faudrait mettre en place. Cette arborescence de la pensée ne lui permettait pas d’accéder à un sommeil reposant. Bien souvent, elle était réveillée en pleine nuit et retrouvait difficilement le sommeil, comme s’il s’évaporait dès qu’elle fermait les yeux. Cette fumée qui donnait envie de rire bêtement, saurait-elle l’aider à lâcher un peu prise sur son environnement et sur toutes les pensées qui la tenaillaient ?

L’homme lui tendit la pipe presque cérémonieusement et Zoya eut le sentiment qu’il en faisait trop, justement pour survendre son produit. Elle le lorgna froidement, aucun rictus ne vint habiller ses lèvres roses. Elle était tendue et il pouvait le voir aussi clairement qu’il voyait la couleur de ses cheveux. Elle n’en avait que faire. S’il osait la toucher à nouveau, elle lui couperait un doigt. Non. Elle s’était promis qu’elle ne ferait pas d’esclandre et devait s’y tenir si elle voulait avoir l’occasion de s’extirper à nouveau de Fejda, si tout ceci lui plaisait. Se faire livrer la marchandise jusque chez elle serait probablement plus aisé. Elle avait des choses à faire, après tout, et n’était pas du genre à bailler aux corneilles, ou demander des congés. Ce n’était pas de cette manière qu’elle aurait pu se hisser à cette place qu’elle tenait actuellement. Et elle ne l’avait pas obtenu du fait du sang qu’elle partageait avec l’homme qui tirait toutes les ficelles. Elle garda la pipe en main et la scruta comme si celle-ci avait été bourrée d’un poison, sentant le regard de l’autre peser sur elle, l’encourageant à se lancer presque impatiemment.

Elle ne remarqua l’homme qui venait d’entrer dans la boutique, que lorsqu’il s’assit sur le coussin voisin au sien, adressant à l’homme au bouc un sourire. Ils devaient se connaitre. Zoya glissa ses prunelles de glace sur le perturbateur, le dévisageant quelques secondes sans dissimuler sa contrariété face à son apparition non désirée. Quelques secondes s’étirèrent avant qu’elle ne détourne le regard, se rappelant qu’elle ne devait pas s’agacer que l’on s’adresse à elle de façon aussi légère. Elle n’était pas à la tête d’une armée ici, simplement une jeune femme trop crispée aux yeux des autres, une inconnue qui devait avoir l’air bien trop sérieuse. Une potentielle victime des différents marchands, qu’ils pourraient manipuler afin de lui faire payer le taux plein, et même bien plus. L’homme au bouc, Alm’ quelque-chose se releva pour aller chercher ce que le perturbateur était venu chercher, laissant Zoya seule en compagnie de ce dernier. Il prit cela comme une invitation, ou en tout cas, comme une possibilité de lui faire la conversation, se dévoilant bien trop bavard à son goût. Avait-elle l’air d’avoir envie de discuter avec lui ? La jeune femme pinça ses lèvres et les humecta du bout de sa langue, évitant d’en venir trop vite aux répliques cinglantes dont elle avait le secret. Pas d’esclandre.

« — Je ne connais pas, non. » Fit-elle en coulant son regard sur la pipe qu’elle tenait toujours. « Ça ne va pas me rendre complètement con ? » Ajouta-t-elle en fronçant légèrement les sourcils, désignant d’un léger mouvement l’homme qui avait disparu dans sa réserve. Si cela pouvait s’apparenter à une blague, aucun sourire ne traversa ses lèvres.

Prenant son courage à deux mains, elle porta la pipe à sa bouche et prit une grande inspiration. Le goût puissant de l’opium, amer et terreux, roula sur sa langue et dans sa gorge. Elle crut suffoquer pendant un bref instant. Si puissant, qu’elle éclata en quinte de toux, recrachant la fumée par le nez et la bouche. Elle porta une main à sa poitrine, certaine qu’elle allait finir par cracher ses poumons sur la petite table en bois.

« — C’est… Du poison… » Siffla-t-elle entre deux quintes de toux, les larmes aux yeux.

Elle avait, peut-être, simplement avalé de travers. Sans le regarder, elle tendit la pipe à l’homme à côté d’elle comme pour s’assurer que c’était bel et bien la réaction normale et qu’elle ne venait pas de se faire empoisonner comme la dernière des débutantes. Est-ce que c’était une pointe de paranoïa ?
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Freyr W. Brekker
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Clan : La famille Brekker, même si tu tentes de t'éloigner de ton passé, tu renieras jamais ta famille.
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Embêter Almar est devenu ton objectif du moment. S’il n’avait rien dit, tu aurais laissé couler, restant en silence à ta place, à attendre que ce soit ton tour, mais le marchand n’a pas résisté à te faire une remarque. Tu ne comprends toujours pas pourquoi il te donne autant de crédit, tu doutes que quiconque t’écouterait sérieusement. Du haut de tes vingt-huit ans -ou presque tu ne sais pas trop quand tu es né puisque ton père adoptif ne faisait qu’un seul anniversaire durant le mois de Yule pour toute la fratrie- tu ressembles plus à un jeune homme un peu perdu qui n’a aucune autorité qu’à un trouble-fête. En même temps, c’est pas vraiment ça que tu recherches dans la vie. Habitué à être le petit dernier, tu te plais très bien dans ta position de suiveur, surtout quand tu peux n’en faire qu’à ta tête et t’occuper de tes affaires dans ton coin. Tu ne comptes même plus le nombre de fois où tes aînés t’ont abandonné en mission parce que tu t’étais laissé distraire par une bêtise et c’est ton jumeau qui devait revenir te chercher pour pas que tu te fasses attraper par vos cibles.

Peut-être qu’aborder la jeune femme n’était pas la meilleure des idées pour embêter le marchand, mais à ta grande surprise elle te répond. Elle aurait très bien t’envoyer sur les roses, tu ne l’aurais pas mal pris. Après tout, tu la déranges alors qu’elle essaie de découvrir les plaisirs de l’opium. « Peut-être un peu. Enfin pas à ce point. » Lances-tu en riant, amusé par la question qu’elle vient de poser. « Après, son cas est à part, il baigne dedans toute la journée, toute l’année. Dur d’arriver à son état. » Tu te demandes s’il n’a pas développé une certaine résistance à force de consommer ça depuis tant d’années. « Mais le but c’est de lâcher prise, de s’offrir une pause, et donc, ça dépend comment tu réagis quand tu es détendue. Certains pleurent, d’autres rient pour un rien. » Et il y a des cas à part, comme toi, qui ressentent juste le vide dans leurs pensées, le calme plat. Tu ressens un certain soulagement quand tout s’arrête et que tu peux souffler. D’un autre côté, cette sensation de vide te terrifie parfois, comme si elle allait rester et ne jamais disparaître. Tu aimes ta vision des choses un peu particulière, tes pensées folles qui accompagnent chaque petite découverte. Mais parfois tu as besoin d’une pause. De respirer avant de plonger à nouveau dans la tempête.

La jeune femme se lance enfin. Tu l’observes en silence, oubliant complètement de la mettre en garde sur les premières bouffées qui peuvent être compliquées. Mais ça, c’est pas à toi de le faire, c’est au marchand de lui donner toutes les recommandations importantes avant de tester. Et forcément ça ne loupe pas, la voilà à manquer de s’étouffer, prise par une quinte de toux assez sévère. Tu te retiens de rire quand elle parle carrément de poison. Elle risque de mal le prendre si tu te mets à rire alors qu’elle a l’impression de suffoquer.

« Mais non, tout va bien. » Tu n’as pas l’habitude d’être quelqu’un de très rassurant. Ta famille n’a jamais été très douce, même si tu as souvent été protégée par ta sœur et tes frères. Heureusement, parce que vu ton instinct de survie médiocre, tu serais sans doute mort depuis belle lurette si tes proches n’avaient pas pris soin de toi. « Al’ t’a pas prévenue pour la première bouffée ? » Demandes-tu en récupérant la pipe. Pour la rassurer, tu prends une grande inspiration à ton tour. Ce n’est pas la première fois que tu fais ça, alors tu n’as pas la même réaction. Tu en profites même pour essayer de faire quelques ronds avec la fumée. Tu aimerais faire des formes plus amusantes, mais tu n’es pas certain que ce soit possible. « Tu vois, j’ai rien. Tout va bien. » Tu lui offres un sourire, lui rendant la pipe. Après tout, ce n’est pas toi qui a payé, ce serait mal venu d’en profiter.

« T'es venue pour ça ou l’vieux Al’ t’a mis la main dessus ? » Tu es peut-être un peu trop curieux. Elle ne semble pourtant pas être la personne la plus ouverte à la discussion, mais si tu vas trop loin, tu espères qu’elle te le fera comprendre. Soit en te le disant, soit en t’ignorant, soit en te lançant un regard glacial. Tant qu’elle n’utilise pas la violence, tout te convient. Tu as l’habitude de trop parler et de te prendre des vents.
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La perspective du lâcher-prise était alléchante pour une femme telle que Zoya qui n’y parvenait jamais. Il n’y avait que le travail dans sa vie, que ses responsabilités et ses devoirs, avant tout le reste. C’était de cette manière qu’elle prenait du plaisir, même si cela l’agaçait à certains moments. À vrai dire, le concept de plaisir n’était pas vraiment connu de la blonde, qui n’avait jamais été vraiment capable d’en prendre dans quoi que ce soit. Comment une fleur pouvait-elle la détendre et apaiser les tourments dans son cerveau, et l’aider à ne plus être obnubilée par toutes ces pensées qui la hantaient ? Elles ne semblaient jamais pouvoir s’arrêter, toutes ses pensées qu’elle était incapable de contrôler ou de retenir. Est-ce que cette fleur pourrait l’aider à les mettre à distance ? À ne pas songer à ce qu’elle avait vécu ? À ne pas se tendre au contact d’autrui, même fugace ? Elle désirait autant s’abandonner qu’y résister. Était-ce pour cette raison qu’elle était en train d’expectorer ses poumons ? Zoya secoua la tête, passa le dos de sa main sur ses lèvres pour y essuyer la salive avant de lever les yeux au ciel et de prendre une grande inspiration dans un râle incontrôlé. Difficile de respirer dans une telle quinte de toux.

« — Il m’a prévenu de rien. » Gronda-t-elle une fois qu’elle eut entièrement repris possession de son diaphragme. « Pas que j’allais crever à la première bouffée de ce truc. » Elle plissa le nez, visiblement agacée.

Elle le regarda avec intérêt lorsqu’il prit la pipe et qu’il en prit une grande inspiration sans être gêné une seule seconde par le goût de la fumée et par la sensation de celle-ci qui emplissait ses poumons. Zoya le regarda avec une certaine méfiance, un peu circonspecte que cela soit si aisé pour lui alors qu’elle venait littéralement de presque mourir asphyxiée. Elle suivit les petits ronds de fumée qu’il recracha avant de reporter son attention sur la pipe lorsque celle-ci retrouva ses doigts fébriles. Elle ne savait pas tellement si elle désirait réitérer l’expérience désormais. Elle sentait encore sa gorge un peu nouée d’avoir toussée de cette manière et se racla la gorge plusieurs fois avant de reprendre la parole quand elle glissa ses prunelles céruléennes sur le visage souriant, et un peu niais, de son interlocuteur.

« — Mouais. Il y a intérêt. » Pas d’esclandre, mais c’était un peu plus fort qu’elle, visiblement.

Si elle ne portait pas son habituelle épée à sa taille, la blonde était armée d’une dague qu’elle gardait dissimulée sous ses vêtements, prête à la sortir au moindre doute. Pas nécessairement pour tuer, simplement pour menacer en silence avec le fil de la lame sur la gorge de l’éventuel persécuteur. Mais nul besoin d’en arriver à de telles extrémités pour l’instant. Cet homme qui se tenait près d’elle avait l’air sympathique. Elle savait que n’importe qui pouvait se montrer doux et agréable devant, mais essayer de se servir d’elle par derrière. Alors elle restait méfiante. Juste au cas où. À la nouvelle question qu’il lui posait, au sujet de ce dénommé Al’ qui l’avait entrainé dans son échoppe avant qu’elle n’ait eu le temps d’y réfléchir un peu plus, elle se tendit.

« — Les deux. » Soupira-t-elle. « Je commence à regretter mes décisions. » Marmonna-t-elle quand elle porta de nouveau la pipe à ses lèvres pour en inspirer une nouvelle bouffée.

L’opium pénétra ses poumons par sa gorge un peu sèche et elle sentit la fumée rouler différemment sur sa langue, remplir sa bouche de ces arômes entêtant. La jeune femme ferma les paupières et essaya de se détendre au contact de cette fumée et du goût qui ankylosait ses papilles. Lentement, elle sentit la tension sur ses épaules la quitter, celle-ci s’affaissant d’un même mouvement. L’espace de quelques instants, le brouhaha de la petite échoppe berça le silence de son esprit. Le calme. La douceur. Zoya expira la fumée par le nez, sans tousser cette fois-ci. À nouveau, elle se racla la gorge et ouvrit les paupières sur le visage de celui qui était toujours à côté d’elle.

« — Je ne ressens pas grand-chose. C’est pour ça que tout le monde s’arrache ce truc ? Quelle déception. » Se lamenta-t-elle quand elle vit le dénommé Al’ ressortir de son arrière-boutique. « À quel moment est-ce que je vais res-… » Elle s’arrêta net dans sa phrase et se releva d’un bond.

Sans dire un mot de plus, le visage blafard et la mâchoire étroitement crispée, elle se précipita vers la sortie et rendit une bonne partie de ce qu’elle avait encore dans l’estomac quelques secondes plus tôt, dans un coin de la rue. Zoya prit appui sur le bâtiment et échappa un grognement de mécontentement. Elle ne se sentait pas bien. Sa tête tournait et elle avait l’impression que les contours des bâtiments se balançaient, que les visages des personnes qui la regardaient, étaient déformés.
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Brekker family + Kal
Merle

Inventaire : De quoi dessiner (papier, carnets, plumes, ...)
Un poignard avec les initiales NM
Une plume chanteuse
Une bougie huakaʻi (3/4)

Irl : Elle
DC : Asla & Nikolas
Faceclaim : Maxence Danet-Fauvel
Crédits : Tag (avatar)
Trigger : Violence sur les animaux
Bones
   
There's a drumming noise
inside my head

Mordillant ta lèvre, tu te retiens de rire aux paroles de la jeune femme. Crever à la première bouffée, qu’elle dit. Ça t’amuse grandement. Dire que c’est toi que ta sœur trouve un peu trop dramatique parfois, faut avouer que tu paniques pour des bêtises alors que face aux situations dangereuses tu peux rester étrangement calme. Enfin, tu ne peux pas dire que la jeune femme est trop dramatique, alors qu’elle a souffert de sa première expérience sans avoir les bonnes instructions pour se préparer. Ne s’attendant pas à cette réaction, elle a vraiment du avoir l’impression de s’étouffer pour de bon. Almar s’est contenté de lui prendre ses nodos et de lui refourguer la marchandise sans se soucier des conséquences après. D’un coup, tu te demandes si c’est à cause de toi si elle n’a pas eu toutes les consignes, parce que le marchand s’est empressé d’aller chercher ta commande dans l’espoir de te voir disparaître rapidement. Cette pensée te gêne un peu, comme si c’était ta faute alors que c’est à Almar de faire attention à ses clients.

Tu prends la pipe et lui montre que ce n’est pas empoisonné, qu’une fois habitué il n’y a plus rien à craindre. C’est un peu ta façon à toi de la rassurer. Pourtant tu vois bien qu’elle n’est pas encore complètement convaincue par ta démonstration et tes paroles. « J’ai envie de dire que tu peux m’faire confiance, mais bon ... » Tu hausses les épaules, conscient que les gens ne font pas confiance juste parce que tu vas le dire. Tu n’es pas naïf au point de croire que tes paroles suffisent à convaincre tes interlocuteurs. « C’est une réaction tout à fait normale, la suite devrait mieux se passer. J’mens pas là-dessus. » Tu mens quasiment pas. Tu oublies juste de dire les choses importantes, notamment quand tu te retrouves dans des situations dangereuses. Et le pire, c’est que ce n’est même pas voulu de ta part. Ton cerveau passe tellement vite d’une idée à une autre, se concentrant sur les choses agréables qui te donnent de la dopamine plutôt que sur les désagréments de la vie.

Ta curiosité prend le dessus, te poussant à questionner la jeune femme sur son arrivée dans l’échoppe. Tu t’attends presque à ce qu’elle t’ignore ou te fasse comprendre qu’elle n’a aucune envie de discuter, mais à ta grande surprise elle te répond. De façon brève, mais ça te suffit amplement. Tu comprends que si Almar a réussi à l’entraîner jusqu’ici c’est sûrement parce qu’elle est réellement intéressée pour tester la marchandise. Sinon elle l’aurait envoyé sur les roses. C’est le genre de femmes qu’il ne faut pas contrarier. Et même en comprenant ça, te voilà à rester à ses côtés et à lui taper la discut’, tu n’as vraiment aucun instinct de survie. Désespérant. Heureusement tu as le réflexe de te taire, de ne pas mentionner qu’elle pourra en rire dans quelques temps en se souvenant de cette expérience catastrophique et du type qui lui casse les pieds depuis quelques minutes.

La jeune femme retente sa chance et comme prévu, la deuxième bouffée se passe mieux. Pas de quinte de toux. Tout se passe bien. Tu la laisses profiter de l’instant sans la déranger, sans parler. Aussi bavard que tu es, tu n’as jamais ressenti le besoin de combler les blancs, tu sais apprécier le silence à sa juste valeur. Même si à cet instant, l’échoppe était suffisamment bruyante pour combler votre manque de conversation. Tu écoutes chaque échange autour de toi, chaque bruit. Petit à petit, tu te sens moins capable de discerner chaque son, chaque voix. La paix commence doucement à pointer le bout de son nez et bientôt tu n’auras pas ton attention dispersée dans tous les coins. Tu auras enfin droit au calme. Juste un court instant.

La voix de la jeune femme te tire de tes divagations, te ramenant à votre situation. Tu lui offres un sourire, la laissant se plaindre tandis qu’Almar revient de l’arrière boutique avec ton paquet. Tu aimerais lui dire d’être patiente, mais tes paroles disparaissent lorsque tu la vois se lever d’un bond pour filer hors de la boutique.

Oh.

Tu te lèves, prêt à la suivre, mais le marchand te chope le bras droit. Tu grimaces, sentant une vive douleur à l’endroit où tu viens de te faire tatouer. « T’as dit quoi pour la faire fuir, crétin ! » Forcément, il pense que tu as dit quelque chose à la jeune femme, alors que c’est lui qui ne l’a pas mise en garde sur les réactions qu’elle pourrait avoir en testant le produit pour la première fois. Tu n’y peux rien si elle réagit comme ça. Tu n’as pas envie d’épiloguer avec lui, alors tu récupères ta commande que tu glisses dans ta poche, avant de lui fourrer le paiement entre les mains. Tu ne lui laisses pas le temps de répliquer, que tu le forces à te lâcher et tu files dehors à la suite de la jeune femme.

Par chance, elle n’est pas partie bien loin. Frottant ton bras à l’endroit où le marchand t’a chopé, tu t’approches d’elle. « J’crois bien que l’effet est là. » Tu marques une pause, constatant qu’elle est bien plus pâle que l’instant d’avant. « Tu veux t’allonger ? » Demandes-tu, curieux de voir comment tu peux l’aider. C’est pas toi l’expert du lotus noir, surtout pas quand on voit que tu réagis très différemment des clients habituels, mais tu es prêt à lui donner un petit coup de main. Au moins, elle n’a pas à affronter sa première expérience seule, même si elle aurait sûrement préféré être avec quelqu’un de plus fiable que toi. « Oh, t’sais ce qui peut aider ? Manger un morceau. Bon, j’pense que t’as pas faim après avoir vomi, mais crois-moi, ça t’feras du bien. » Tu regardes autour de vous, cherchant un repère que tu connais pour trouver où vous pourriez manger. « Y a un vendeur ambulant dans la rue suivante, là-bas. » Tu t’en souviens parce qu’il se place souvent en dessous d’une fenêtre où est accroché un ruban aux teintes orangées. Tu n’as toujours pas compris pourquoi quelqu’un a accroché le ruban là, mais tu apprécies la petite touche de couleur.
(c) DΛNDELION
Zoya Ozova
Moussaillon à l'abordage !
Zoya Ozova
Hopes
Miscéllanées : There's a drumming noise inside my head • Freyr SC5ql

Âge : 37 ans.
Pronom : Elle.
Coeur : Mariée à Ronan Ethelsha par devoir envers son Roi. Homme qu'elle n'aime pas d'amour et auquel elle se refuse pour l'instant.
Origines : Native de l'île de Fedja. Île baignée de brume et de mystère, dominée par les Ozova depuis peu.
Clan : Les extrémistes de l'Onyx.
Sang : Shaman.
Pouvoirs : Pouvoirs de la psyché de l'Opale Noire.
Boussole : Fedja.
Aventures : Les femmes de l'Onyx ft Elowen Shade
Pour le meilleur ou pour le pire ft Ronan Ethelsha
Il faut savoir choisir son camp ft Velizar Ozova.
Mon âme sœur ft Caitlyn Ozova.
Teardrop on the fire, fearless on my breath ft Revna Meltys.
The wave inside my soul carries all I know ft Abel Kalaan
There's a drumming noise inside my head ft Freyr W. Brekker.

Irl : Elle.
Faceclaim : Katheryn Winnick.
Crédits : hell0.friend.dat
Trigger : Aucun.
Warning : Violence, abus, addiction.
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‘La suite devrait mieux se passer’, avait-elle l’air de mieux se passer ? Quel menteur ! Alors qu’elle était à l’extérieur de l’échoppe, le regard braqué sur le sol sans vraiment le voir. La sensation qui s’accrochait à ses tripes ne la quittait pas, elle se sentait mal. Si mal. Elle ferma les paupières, pinça ses lèvres et essaya de retrouver une consistance autant physique, que mentale. La grande Zoya, guerrière émérite et crainte par les siens, mise en déroute par une simple petite fleur aux propriétés euphoriques. Où était donc passée l’euphorie ? Elle avait plutôt l’impression de se sentir encore plus sombre, encore plus mal que lorsqu’elle avait rencontré le dénommé Al’. L’avait-elle payé, d’ailleurs ? Elle ne s’en souvenait même plus. S’il revenait la choper par le col en la traitant de voleuse, elle aurait sa réponse. Pour le moment, pas de nouvelle de lui, seulement quelques éclats de voix qui lui vinrent de la porte qu’elle avait quitté en vitesse. L’autre avait dû en prendre pour son grade. Cela n’avait pas d’importance pour la blonde qui relevait difficilement les yeux sur le monde environnant, la mâchoire toujours crispée de mal-être.

La sensation nauséeuse ne s’évanouissait pas et toute sa tête lui faisait désormais mal, comme si elle avait été prise dans le rouleau d’une vague et qu’elle continuait d’être secouée. Seulement, elle n’était pas en apnée, et le monde continuait de se dérouler en face d’elle. Zoya releva le nez, focalisant son regard sur un point lointain pour essayer de soulager le tournoiement de ses idées et de sa vision, espérant que cela se calmerait rapidement, ou elle finirait par rendre une nouvelle fois sur les chaussures du premier qui viendrait s’enquérir de son sort. Cela n’arriva pas, lorsque ce fut le jeune homme, qui l’avait encouragé dans la petite échoppe de vente d’opium, qui la rejoignit. La blonde ne se tourna pas tout de suite vers lui quand il s’approcha d’elle. Sa voix l’atteignait comme si elle venait de bien plus loin, légèrement étouffée par les remous de son esprit. Était-ce comme avec l’alcool ? Fallait-elle en fumer davantage pour que cette sensation désagréable veuille bien la quitter et qu’elle puisse enfin se laisser aller à un sentiment plus agréable d’abandon ?

« — Non. » Elle ne voulait pas s’allonger. Surtout pas. Les nausées étaient toujours pires quand elle fermait les yeux.

Zoya ne trouvait pas ses mots. Elle ne désirait pas parler, non plus. Si son anonymat n’avait pas été aussi important, elle n’aurait même pas pris la peine d’ouvrir la bouche et aurait simplement parlée par la pensée. Mais elle ne pouvait pas laisser entendre qu’elle était une Shaman de l’Opale Noire. Elle ne savait pas comment cet homme réagirait. Non pas qu’elle en avait quelque chose à faire, qu’il s’éloigne d’elle, ou qu’il la fuie, soudain apeuré. Ce qu’elle ne voulait surtout pas, c’était attirer l’attention sur elle. Alors, elle fournissait des efforts pour se montrer moins désagréable qu’à l’accoutumé, peut-être aussi moins directive et revêche. Comme elle fournissait des efforts pour ne pas trop faire entendre son accent. Si un membre de sa famille la voyait ainsi, qu’est-ce qu’ils se moqueraient ! Elle préférait ne pas y songer car cela lui donnait encore plus envie de dégobiller.

Il lui conseilla alors de manger quelque chose et Zoya lui décocha un regard assassin, lui signifiant qu’elle n’avait aucun désir d’écouter un autre de ses conseils alors qu’elle avait l’impression d’être en train de mourir de l’intérieur. Probablement qu’elle en faisait trop. Après tout, la jeune femme n’avait jamais été une grande consommatrice d’alcool afin de ne jamais perdre le contrôle, que ce soit des autres comme d’elle-même. Surtout d’elle-même. Sa main lourde passa sur son visage crispé et blafard, essayant de se raccrocher à la réalité et aux sensations extérieures, plutôt que celle qui se passaient dans son corps et dans son esprit, parfaitement désagréables. Elle consentit pourtant à le suivre, sans un mot, puisqu’elle craignait d’avoir de nouveau envie de rendre si elle ouvrait la bouche. Ils marchèrent jusqu’à ce marchand ambulant dont la petite devanture se trouvait sous des rubans aux couleurs orangées. Zoya essayait de marcher droit et d’avoir l’air digne mais cela lui était difficile. Elle commanda en silence une espèce de brochette à base de poisson et la considéra quelques secondes en silence après avoir payé son dû.

« — Ça devrait bien se passer, hein. » Maugréa-t-elle avec une mine sombre.

Elle en prit un morceau et le mâcha longuement avant qu’elle ne l’avale prudemment. Cela tomba lourdement dans son estomac mais pas de façon aussi désagréable qu’elle ne se l’était imaginée. Elle en reprit donc une bouchée qu’elle macha un peu plus rapidement. L’appétit venait en mangeant et il lui semblait brusquement qu’elle avait vraiment faim.

« — Est-ce que tout le monde réagi comme ça, pour leur première fois ? » Le questionna-t-elle quand elle sentit le poids sur son estomac s’alléger. « Je ne m’y attendais pas. Ma faute pour avoir manqué de prudence. » Ronchonna-t-elle encore.
lumos maxima
Freyr W. Brekker
Artiste rêveur
Freyr W. Brekker
Hopes
Âge : 31 ans
Pronom : Il
Coeur : Célibataire, fraîchement séparé, tu as besoin de temps pour te remettre de cette rupture et pour oublier tes sentiments pour lui.
Origines : De ce que tu as compris tu es né à Oshaara, mais tu n'as pas cherché à vérifier si l'information était exacte.
Clan : La famille Brekker, même si tu tentes de t'éloigner de ton passé, tu renieras jamais ta famille.
Sang : Humain
Boussole : Chez ton frère Shades, à Oshaara. Ou en vadrouille un peu partout pour essayer de créer de nouvelles cartes ou d'actualiser celles que tu as déjà dessinées.
Aventures :
Dai
Kalan
Zoya
Shades
Kaï
Neera
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La jeune femme n’est pas commode. Elle te foudroie du regard lorsque tu lui proposes d’aller manger un morceau parce que tu penses que ça lui fera du bien, surtout après avoir rendu le contenu de son estomac. Toute personne censée aurait sûrement pris ça comme un signal pour prendre congé auprès de la jeune femme, mais pas toi. Ton instinct de survie a disparu depuis fort longtemps, tu ne peux compter sur lui pour te protéger. Et puis, étrangement, tu ne la trouves pas si désagréable. Elle est mal, ça se voit, alors c’est un peu normal qu’elle ne réagissait pas bien. Tu ne t’attends donc pas à ce qu’elle te fasse la conversation avec un grand sourire. En plus, tu sais que rester seul dans ces moments c’est dangereux. Elle vient de fumer et n’est pas habituée aux sensations, donc plutôt que de la laisser affronter seule, tu es prêt à supporter ses regards noirs et ses réponses froides.

« Allez, suis-moi. » Tu l’invites à aller jusqu’au marchand ambulant dont tu viens de lui parler. Si elle laissait penser qu’elle ne voulait plus t’écouter, elle te suit quand même. Sur le trajet, tu fais un pas de côté, comme si tu évitais consciemment la route de quelqu’un. Tu penses avoir repéré deux pirates qui t’ont causé quelques ennuis y a trois mois de ça. Tu ne sais pas s’ils sont en lien avec Fagin, ton père adoptif, ou s’ils voulaient juste s’amuser avec toi, mais tu préfères rester discret. Tu as fui ton père adoptif quand tu avais dix-huit ans, une fois certain que tu pourrais vivre de ton art. Tu as eu du mal à mettre de l’argent de côté sans qu’il le voit ou sans que ta fratrie ne vende la mèche ou te fasse chanter. Garder quelque chose pour soi dans cette famille c’est presque mission impossible, mais tu as réussi à te débrouiller, t’offrant ainsi une porte de sortie sans risque de finir affamé au bout de quelques jours.

« Et voilà, ça donne envie, non ? » Lances-tu comme si de rien n’était une fois que vous arrivez devant le marchand. Le dernier client s’éloigne après avoir récupéré sa commande, vous laissant le champ libre. Tu laisses la jeune femme commander en première avant de demander une galette à base de riz et poisson. Tu payes ta part, observant comment se comporte la jeune femme. Elle semble hésiter, râlant parce que tu lui as dit que tout se passerait bien et que pour le moment tout semble prouver le contraire. Tu es pourtant certain qu’elle a connu bien pire que ça. Alors tu te contentes de sourire, mangeant un morceau de ta galette.

Finalement tu la vois manger, prenant même une deuxième bouchée. Avoir l’estomac rempli ça peut aider. Enfin ce n’est pas une science exacte, mais tu es persuadé que dans beaucoup de cas, ça peut soulager. « Ta faute, oui et non. Le vieux Al’ aurait dû t’expliquer ça. » Et tous les risques qu’elle peut encourir en prenant de la drogue. Ce n’est pas sans risque et si beaucoup s’en sortent, il arrive que certains subissent des effets secondaires très dangereux. « Mais j’te rassure, la première fois on crache tous nos poumons. Surtout avec une telle dose ! » Tu te rends compte que le marchand a vraiment agi bêtement. Non seulement il n’a pas donné les bonnes indications à la jeune femme, mais il aurait peut-être pu lui faire tester avec une dose plus légère, pour être sûr qu’elle le supporterait. « Donc les prochaines fois, si t’es pas trop dégoûtée par ta première expérience, ça se passera mieux. » Elle a déjà mieux réagi à la deuxième bouffée, même si elle a fini par vider le contenu de son estomac devant la boutique.

Tu termines de grignoter ta galette, avant de reprendre la parole. « Perso j’consomme ça mélangé au tabac. » Tu fais ton propre mélange quand tu en as besoin, choisissant la quantité que tu veux mettre en fonction de l’effet désiré. « J’ai pas besoin d’une grosse quantité pour réagir. Certains ont besoin de plus, ça dépend. » C’est dur à dire et le physique ne joue pas toujours dans l’équation. Un grand gaillard peut parfaitement réagir à une dose faible et un gringalet à une dose plus forte. Chacun est différent. « Tu sembles avoir des réactions classiques, donc j’te conseille de tester sous différentes formes pour voir ce qui te convient le mieux. » Enfin, elle fera bien ce qu’elle veut de ton conseil, surtout que tu n’es pas forcément un spécialiste. « Sinon, ça va mieux ? » Demandes-tu, pas spécialement par inquiétude, tu vois bien qu’elle n’est plus aussi pâle qu’avant.
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Zoya Ozova
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Malgré les regards noirs qu’il essuyait et l’antipathie de la jeune femme, son compagnon de misère ne perdait pas la face. Bon nombre de ses semblables à Fedja aurait déjà fait volte-face en la laissant à son triste sort, mais ce n’était pas le cas de cet étranger, un peu trop enjoué et familier, qui ne semblait pas prêt à la laisser. Zoya restait méfiante car cela faisait partie de sa nature, de se méfier d’autrui et de leurs desseins envers elle, de ce qu’ils pouvaient lui faire vivre. C’était toujours la manière la plus radicale que de se protéger des autres, les garder à distance. Il n’était pas particulièrement impressionné par sa mauvaise humeur et continuait de la suivre et de lui répondre avec un certain détachement, comme si elle était n’importe qui. C’était précisément ce qu’elle était, pourtant, n’importe qui, avec cet homme-ci qu’elle ne connaissait pas et qu’elle ne reverrait sans doute jamais une fois qu’elle aurait rejoint les eaux de Fedja la mystérieuse.

Zoya reprit un morceau de brochette, glissant la viande de poisson le long du petit pique en bois avant de mâcher avec plus d’appétit ce morceau qui avait du goût. Elle se sentait mieux à mesure que les minutes passaient, et une sensation plus douce lui courait dans les terminaisons nerveuses. Mais elle n’était pas capable de dire si cela venait du fait qu’elle mangeait alors qu’elle avait faim, ou si cela avait un rapport avec sa consommation chaotique quelques minutes plus tôt. Quoi qu’il en soit, elle était soulagée de reprendre des couleurs et de se sentir un peu mieux. Elle écouta d’une oreille faussement distraite son compagnon d’un jour et se demanda s'il lui faudrait attraper ce certain Al’ par le colback pour lui faire regretter de l’avoir considérée avec autant de dédain et de nonchalance. Elle aurait aussi pu utiliser sa magie, la nuit venue, et venir le hanter dans ses rêves. Voilà une idée qui lui plaisait particulièrement. Elle solda cet accord avec elle-même avec un nouveau morceau de poisson qu’elle avala rapidement.

« — Si tu le dis. Tu as l’air d’être un habitué. » Répondit-elle de façon un peu moins froide mais sans aucune once de chaleur. Elle restait neutre, mais pas hostile. « Je retenterais bien le coup. Mais je ne laisserais pas cet homme se moquer de moi un seconde fois. » Une lueur revêche traversa son regard. Ce n’étaient pas des menaces jetées en l’air.

Le regard dirigé vers lui jusqu’à maintenant, elle faisait attention où elle mettait les pieds et ils arrivèrent bientôt sur les quais. Là, Zoya s’arrêta devant le grand bateau qui l’avait emmené ici puis s’assit sur un petit muret pour poursuite la dégustation de sa brochette jusqu’à ce qu’elle la termine en quelques autres bouchées. Le ventre rempli, elle s’était enfin débarrassée de cette sensation nauséeuse qui lui avait tordu les tripes jusqu’à maintenant.

« — Oui. » Répondit-elle brièvement à sa question sur son état, lui glissant un regard. « Manger n’était pas une si mauvaise idée finalement. » Ses doigts sur le pique en bois, elle échappa un soupir. « Peut-être que j’essayerai avec du tabac. Ce n’est pas pour une consommation régulière mais juste… De temps en temps. » Elle n’avait pas tellement envie de s’expliquer à ce sujet.

Son attention se perdit un peu sur les différentes personnes qui passaient devant eux et qui rejoignaient les différentes échoppes. Ils parlaient d’une voix forte, se hélaient les uns et les autres, comme s’ils se connaissaient tous. L’ambiance était bien différente de Fedja où l’ordre était de mise. Et pas étonnant lorsque les Ozova étaient aussi menaçants à la moindre rébellion. Personne ne vivait dans l’opulence ou la mièvrerie. Ici non plus, mais ils ne semblaient pas avoir conscience de la menace au Nord-Ouest qui pesait sur eux. Celle de son cousin et de son armée.

« — Combien de temps dure cette fête ? Es-tu là pour ça ? » Lui demanda-t-elle, plus par conversation que par réel intérêt. Elle jeta un autre regard autour d’elle. Il lui faudrait trouver un endroit où dormir pour cette nuit, dans une auberge peut-être, afin de dormir dans un bon lit. Elle repartirait probablement le lendemain où le jour d’après, puisqu’elle n’avait jamais prévu de s’éterniser ici.
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La méfiance est toujours là, mais la jeune femme s’est un peu détendue. Tu la sens plus neutre, moins disposée à t’envoyer sur les roses. Elle ne te foudroie plus du regard comme si elle cherchait à te transpercer avec. C’est déjà un bon début. Et ça restera probablement ainsi jusqu’à la fin de votre discussion. Après tout, tu ne cherches pas à t’en faire une amie ou à lui décrocher un sourire. Tu l’accompagnes juste dans sa découverte du lotus noir et de la ville, puisque tu lui as fait découvrir le marchand ambulant pour manger un morceau.

Tu ne réponds rien à la remarque de la jeune femme. Habitué, peut-être. Tu es né ici, si Fagin ne te raconte pas des salades, et tu as toujours baigné dans ce genre d’atmosphère. Ta fratrie t’a tout fait découvrir dès le plus jeune âge. Cyan t’a même entraîné dans un bordel alors que tu avais à peine huit ans, parce que tu as osé t’adresser à lui pour savoir ce qu’était le sexe. Tu voulais juste une réponse, pas une démonstration. Heureusement pour toi, ton frère s’est laissé distraire et tu as pu faire ta vie.

« Toujours se méfier des marchands ici. Surtout ceux qui consomment leur propre marchandise. » Le problème d’Almar c’est qu’il fume presque qu’autant que ses clients. Il finit par oublier les règles de sécurité et vend à n’importe qui ses produits juste pour se faire du fric. « Après je m’en fais pas pour toi. » Elle s’est peut-être faite avoir aujourd’hui, mais tu vois bien qu’elle n’est pas commode et qu’elle ne se laissera pas faire la prochaine fois. Elle a bien plus de chance que toi de s’en sortir dans la vie. C’est même étonnant que tu te fasses pas plus arnaquer que ça ou attaquer. Tu es pourtant une proie facile, n’étant qu’un simple artiste tu ne prends pas le temps d’apprendre à te défendre. Tu as juste quelques restes de ton enfance et ton adolescence, quand tu devais te sortir de situations périlleuses. Voler des objets et des informations aux gens est un métier risqué, surtout quand on est petit et qu’on ne connaît pas tous les dangers de la vie.

Vos pas vous mènent aux quais. Tu te demandes si Kal va revenir bientôt. Il doit vivre de belles aventures en compagnie d’autres pirates. Il te racontera tout ça la prochaine fois que tu le verras. Alors tu laisses cette pensée se faire emporter par la mer, te concentrant sur la présence de la jeune femme qui ne t’a toujours pas faussée compagnie. C’est presque surprenant qu’elle accepte aussi facilement ta présence et tes questions.

Tu esquisses un sourire, ravi de voir que ton idée d’aller manger un morceau soit pas si mauvaise que ça. Tu viens te poser sur le muret à ses côtés, écoutant ses paroles. « Comme moi. J’consomme ça quand j’ai besoin de faire une pause. » Que cherches-tu à fuir ? Tu ne le précises pas. Elle n’a aucune envie de savoir ce qui se passe dans ton esprit, comment chaque jour c’est la tempête d’émotions et de pensées qui s’entrechoquent. Et surtout, tu ne connais pas grand monde qui arrivent à te comprendre, qui savent ce que ça fait de penser constamment sans jamais pouvoir s’arrêter, d’avoir besoin de cette drogue pour avoir la paix. Pour sentir son esprit se vider de tout. Pour enfin comprendre ce que c'est le véritable silence.

« Aucune idée. » Tu te souviens jamais si la fête dure un nombre de jours en particulier ou si chacun en fait qu’à sa tête et prolonge jusqu’à ne plus pouvoir. Tu n’as aucune notion du temps, tu te laisses porter. Il t’arrive même de louper les festivités, oubliant complètement la période de l’année. « Et non, j’suis venu me faire tatouer. » Tu récupères ton carnet, n’ayant pas trop envie de retirer ton haut pour montrer le résultat. Tu fouilles dans les pages, dévoilant quelques paysages, des visages, des plantes, des animaux, des morceaux de cartes, jusqu’à tomber sur le papillon de nuit que tu as dessiné comme modèle. La jeune femme peut trouver ça ridicule comme tatouage, mais tu ne pourrais pas t’en ficher plus. C’est ton corps, et peu importe ce que les gens pensent, tu couvriras tes cicatrices et les marques de ton enfance avec ton art jusqu’à être satisfait du rendu. « Je l’ai mis là. » Tu pointes ton bras droit, tout en venant montrer ton carnet à la jeune femme pour qu’elle puisse y jeter un coup d’oeil si elle en a envie. Tu ne la forces pas, après tout, elle se fiche probablement de ta réponse. Pourtant ça ne t’empêche pas de continuer à parler. Si elle ne veut pas t’entendre, elle ferait mieux de ne pas t’encourager en te posant des questions. « Et comme mon tatoueur est dans le coin j’en profite pour récupérer ce que j’ai acheté à Al’ et m’amuser un peu. L’ambiance est toujours très cool, surtout le soir. L’alcool coule à flot, et c’est facile de se faire payer un verre ou deux. » Tu restes un Brekker, que tu le veuilles ou non, alors tu as pris l’habitude de profiter des opportunités pour faire quelques économies. Pourtant tu ferais mieux de te méfier de qui traîne en ville, tu as déjà croisé quelques types peu recommandables qui aimeraient bien la te mettre la main dessus.

« Et toi ? Tu comptes reste un peu ou tu as déjà eu ta dose pour cette année ? » Tu ne sais pas depuis combien de temps elle est là, et honnêtement ça ne t’intéresse pas spécialement. Mais si elle compte rester, tu peux lui donner quelques idées d’endroits où aller. Tu connais très bien l’île d’Oshaara.
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