river flow in you - Ft Aedan

river flow in you

Levanah & Aedan

« Je me débrouille... » et puis il en avait vu d'autres. Sa blessure paraissait plutôt vilaine, une entaille assez profonde, la peau quelque peu déchiqueté. Rien de bien méchant si celle-ci était traitée à temps. Aédan n'avait que rarement réclamé les bons soins de guérisseurs ou de shamans. « Probablement mais je n'en connais pas... Et pour tes beaux yeux je n'irai pas au milieu de la nuit t'en trouver un je suis désolé... » il se fit le plus adorable possible, un peu taquin certes, mais elle le valait bien.

Lui, était rarement malade, quelques blessures parfois mais rien dont il ne puisse s'occuper seul. L'homme n'aurait pas supporté être dépendant d'autrui, ou d'une quelconque magie. Le solitaire en lui guidait beaucoup de ses convictions. Il aimait pouvoir se débrouiller seul, évoluer par lui même. Il n'utilisait pas souvent son nom de famille pour obtenir certaines choses. Il n'était qu'Aédan de Feyr, un type simple et débrouillard.

Quand il avait récupéré Levanah sur la plage plus tôt dans la journée, transie de froid, le derme dévoré par le sel, les vêtements en lambeaux : il avait prodigué quelques soins d'urgence. Désormais sa peau était propre et la blessure plus nette. Elle ne saignait même plus et déjà sur la voie de la guérison. Non sans mal, et sans méfiance elle accepta de se faire soigner. S'installant sur le sofa il la rejoignit avec un onguent - une recette qu'il avait hérité de ses ancêtres - et des bandages propres.

S'installant près d'elle, il posa un regard sur l'entaille. Elle avait suffisamment relevé la chemise pour qu'il puisse avoir accès à sa peau. Mais à peine eut-il le loisir d'approcher sa main, qu'elle l'attrapa et l'intima d'y aller avec tact. « Je serai doux comme une plume... » promit-il dans un souffle, attendant bien sagement qu'elle relâche sa prise, ce qu'elle ne tarda pas à faire.

Lev était intenable, le corps tendu, elle était bien incapable de se détendre, redoutant la douleur avant qu'il ne puisse se risque à la soigner. Et pour ne pas y penser, il fit ce qu'elle faisait toujours : parler. Et le faire parler... Pourquoi diable toutes les demoiselles qu'il rencontrait voulait qu'il raconte ses aventures ? Se considérant comme un piètre conteur, il ne savait pas parler de lui, raconter des trucs sur sa vie, ses aventures... Il aimait sa vie oui, mais il la trouvait affreusement banale. Il pouvait bien vivre des trucs probablement exceptionnels... Mais il était bien incapable de les considérer comme telles...

« Par quoi commencer... » amorça-t-il, tandis que ses doigts dans sa plus grande délicatesse, déposèrent de l'onguent sur le blessure de Lev. « Ka'Hauni est d'une beauté à couper le souffle... tu y es déjà allé ? » lui aussi meublait littéralement la conversation. Il continua ses soins, sentant parfois la jeune femme se tendre sous le coup de ses gestes infiniment doux pourtant... Elle détourna la conversation sur la richesse du repas qu'il avait à lui offrir, il ne put réprimer un faible rire. Levanah était tout à fait intenable...

« Cesse de gigoter tu veux bien ? » Après avoir appliquer l'onguent, il tira une bande de tissu qu'il appliqua sur la blessure. Il déroula doucement le bandage passant une main le long de son dos, puis une autre effleurant son ventre pour récupérer le tissu. Il fit quelques tours comme cela, puis vint simplement sceller le pansement avant de laisser la jeune femme tranquille.

« Tu as été bien courageuse... » lui parla-t-il comme à une enfant. Un dernier regard, tout juste un souffle, et il se releva pour aller leur servir de quoi se détendre un peu après toutes ces péripéties. A peine quelques minutes, le temps de lui offrir un verre en s'asseyant confortablement à côté d'elle. « Et si nous trinquions à cette improbable rencontre ? »

@Levanah Stark

(c) DΛNDELION

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Levanah Stark & Aedan Feyrborn

“Cesser de gigoter”.. Quelle drôle d’idée. La jeune femme ne surjouait rien aux côtés d’Aedan, elle essayait parfois de se canaliser pour ne pas l’agacer trop vite, sans succès. Toujours en action, elle ne comptait plus le nombre de fois où ses proches lui avaient demandé de se calmer et de respirer un bon coup entre deux phrases. A quoi bon ? Le monde l’émerveillait, les gens également. Son sauveur était plus discret et patient, ça sautait aux yeux.

La douceur de ses gestes ne trompait pas, il ne pouvait pas avoir un mauvais fond et ne se moquait pas d’elle. Pas de psychopathe à l’horizon visiblement, juste un homme altruiste à la compagnie apaisante dans pareil moment de trouble. « Tu trouves que je parle trop, c’est ça ? » demanda-t-elle avec une moue gênée, comme si elle s'apprêtait à faire des efforts. « Tu vas devoir t’y faire.» Et bien non, fausse alerte. Cet homme venait de lui sauver la vie, elle voulait en apprendre plus.

«Ka’hauni est une île merveilleuse, la plus accueillante de toutes. Là-bas, on me laisse bavarder sans la moindre grimace. » Les habitants de cette île débordaient de bienveillante, un véritable havre de paix, mais malgré toutes ces qualités, la plus belle île de l’Archipel ne pouvait être autre que Temerys.

« Je suis née à Temerys, j’y ai grandi. Je connais toutes les ruelles, les meilleurs endroits où manger, danser. J’y ai vécu l’horreur et pourtant, je suis toujours très euphorique lorsque nous y faisons halte » Plus euphorique que la normale, visualisait t-il la chose ? Son équipage avait fini par s’habituer aussi bien à sa joie débordante, qu’à ses pics de colère effrayants.

Le bandage en place, soigneusement enroulé autour de son buste, elle osa enfin affronter le regard d’Aedan pour prononcer discrètement un simple « Merci ». Elle lui devait beaucoup, une dette à rallonge qu’elle ne pourrait jamais vraiment honorer. Il ne lui demandait rien en échange de son hospitalité, mais pourrait compter sur elle à l’avenir, si le vent des problèmes s’inversait un jour. Personne n’était à l’abri.

Enfin des paroles agréables ! Trinquer !

« Toutes les raisons sont bonnes pour trinquer, mais celle-ci plus qu’une autre. A cette rencontre improbable.. qui m’a sauvé la vie. » Sans chaleur, sans eau, ni soins, Levanah n’aurait pas fait long feu sur cette plage. La sensation de froid qui tétanisait ses muscles était encore très présente dans sa tête.

« J’ai.. je crois que c’est une sirène qui m’a ramené au large. Je suis peut-être folle. » Elle se souvenait de la voix d’une femme avant de s’être retrouvée ballotée dans les bras de l’homme qui l’hebergeait. Son verre à la main, elle trempa ses lèvres dedans et fut surprise par le goût du vin servi. Du vin haut de gamme qui ne laissait pas d’arrière goût après comme la piquette vendue dans certaines tavernes ou consommée sur les navires aux revenus modestes. Elle avait bu des boissons infectes avant que son business prenne autant d’ampleur.

« Hum.. tu t’y connais en vin ? C’est une bonne bouteille. » qui ira parfaitement avec des légumes crus, pensa-t-elle avec humour. Elle attrapa une pomme posée sur la table et croqua dedans sans même demander la permission, elle était affamée.

@Aédan Feyrborn

(c) DΛNDELION

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Levanah & Aedan

Aédan n’avait pas vraiment d’avis sur le fait que Lev parle trop ou pas assez. Il était évident que la jeune femme était incapable de s’empêcher de meubler la conversation. Mais elle était amusante et drôle, et cela ne déplaisait pas du tout à Aédan. L’homme avait une personnalité plus douce, plus patiente, il parlait peu, observait beaucoup. Plus le temps passait, plus son regard masculin accrochait chacune de ses mimiques, de ses rictus, du mouvement de ses lèvres. Il aurait presque pu imaginer y goûter un peu, il était homme à se laisser tenter plutôt facilement. Ce n’était pas tous les jours qu’une jolie brune débarquait sur ses côtes et se retrouvait dans son canapé à boire du vin… Il ne se rappela même plus la dernière fois qu’il s’était retrouvé en tête à tête avec une femme. Mais il dut réprimer un peu cette flamme qui brûlait en lui. Qui avait besoin de si peu pour être attisée, totalement embrasée… Plus tôt lorsqu’elle était dans le bain il aurait pu craqué, elle avait une certaine manière de jouer avec ses nerfs…

« Temerys est très belle aussi oui… » Aédan trouvait de la beauté dans à peu près tout. Chaque île de l’archipel possédait ses propres trésors. A leur manière elles étaient toutes belles, il aurait été bien incapable de les jauger et de les comparer. Lev avait sa préférence, mais elle était guidée par son histoire. Il était évident que l’île d’où chacun venait avait une place un peu plus privilégiée. Aédan ne prit guère la peine de lui dire qu’il était de Feyr. Cela devait probablement se deviner sur sa gueule.

Le bandage enfin terminée, la jeune femme lui accorda malgré tout un timide merci auquel il répondit par un simple sourire. Maintenant place aux choses sérieuses. Ses mains devaient quitter son corps et se poser sur un verre de vin bien mérité. Il fallait au moins ça pour se remettre de ses émotions et s’amuser un peu. Aédan n’était jamais le dernier pour s’amuser bien au contraire.

« Une sirène ? » l’homme était quelque peu interloqué, il n’en avait jamais croisé par ici… Les océanides avaient plutôt l’habitude de se faire très discrets. « Ce n’est pas impossible… mais je dois avouer ne pas en avoir beaucoup croisé par ici… »

Laissant cette conversation de côté, ils gouttèrent au vin et grignotèrent ce qui leur passait sous la main. Pas de la grande cuisine mais ça faisait bien l’affaire comme repas d’appoint. Il lui trouverait un vrai repas le lendemain… « Non pas vraiment… » le marin réprima un sourire. Il n’avait que des bonnes bouteilles parce qu’il voyageait suffisamment pour ramener d’excellents vins. Et puis la cave de son père, un Feyrborn au demeurant, était remplie de belles bouteilles qu’il piquait à l’occasion. « Je crois que celui là vient de Temerys d’ailleurs… Mon père les collectionne et moi je me sers ! » Il but une nouvelle gorgée avant d’attarder un doux regard sur elle, inclinant légèrement la tête.

« Tu arrives à tenir le coup ? Je veux dire… ça n’doit pas être facile ce que tu vis la maintenant… » Elle devait probablement être le genre de personne à refouler, à planquer au fond ce qui ne va pas, à couvrir de ses mots enjoués, de ses sourires et de son franc parler, les sentiments douloureux. Du moins c’est ce qu’elle offrait en apparence. « J’adore t’écouter parler… mais… si t’as besoin d’une épaule… » Il ne termina pas vraiment sa phrase, il ne voulait pas qu’elle se méprenne sur ses intentions. L’homme s’exprima d’ailleurs très maladroitement. Des fois, il pensait que décharger les émotions négatives ça faisait aussi du bien, il ne souhaitait pas la voir refouler amèrement ses émotions juste pour paraître équilibrée et de merveilleuse humeur devant lui… Enfin si c’était ce qu’elle désirait alors il l'accepterait.

@Levanah Stark

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Levanah Stark & Aedan Feyrborn

A plusieurs reprises, entre deux gorgées du précieux nectar rouge qui réchauffait sa gorge, la brunette s'interrogea sur la situation. Aedan était si prévenant avec qu’elle qu’il lui donnait l’impression d’être un ami de longue date, comme si cette soirée n’était qu’une banale fin de journée entre deux camarades capables de refaire le monde et de discuter de tous les sujets qui traversaient leurs pensées. Déroutant, oui, cette rencontre était troublante, mais l’angoisse de se faire attaquer par surprise par un parfait inconnu faussement sympathique s’était entièrement dissipée en elle.

« Tu t’entends bien avec lui, avec ton père ? » La brunette s’infiltrait dans des sujets plus personnels, cherchant à mieux le connaître malgré une affinité plus prononcée pour la discrétion et le calme, visiblement. Ses parents, elle n’en n’avait pas le moindre souvenir et se fascinaient toujours pour les relations familiales des autres, comme pour chercher à comprendre ce qu’elle avait manqué, la vie qu’elle aurait pu avoir si les Sarao n’avaient pas trouvé la mort prématurément.

« Je n’ai qu’une sœur. Si… on peut dire ça. Une connaissance plutôt. Aujourd’hui je suis plus proche de toi que je le suis d’elle.» Un rire étouffé, rempli d’amertume. Qu’elle le veuille ou non et malgré tous ses efforts pour rejeter la moindre pensée concernant Malka, elle restait son talon d’achille. « D’après les rumeurs, elle profite des petits fours des familles ducales… grand bien lui fasse. » D’autres rumeurs plus sombres circulaient, se chantaient même dans les tavernes, mais ce sujet là était trop douloureux même pour une grande optimiste.

« Ais-je si mauvaise mine pour que tu t’inquiètes ainsi de mon état ? » Elle lui adressa un sourire complice, comprenant parfaitement le sens de sa question même si elle faisait semblant de l’inverse. Peut-être.. attendait-elle un signe.. un compliment.. qui s’accorderait avec les crépitements dans sa poitrine qui recommençait à chaque fois qu’Aedan posait les yeux sur elle…

« Je.. vais bien ? J’ai l’impression de repartir de 0, mais je dirais qu’il s’agit du drame de ma vie. Réussir pour mieux tomber, un éternel recommencement. » Depuis toujours, Levanah se démenait pour parvenir à gravir les échelons de l'échelle sociale en partant de tout en bas. Le luxe et les petits fours n’étaient certainement pas son objectif, mais plus son nom resonnerait au sein de l’archipel, plus elle serait en sécurité. Il y avait visiblement encore beaucoup à faire…

Le sérieux d’Aedan contrastait avec l’euphorie de la petite brune, mais lui permettait de canaliser ses excès ainsi que la colère silencieuse en elle. « Si j’extériorise mes craintes, Aedan, je ne donne pas long feu de ton épaule, ni de ta maison. » Elle n’était certainement pas le genre de femme à laisser couler ses larmes en public, mais plutôt de celle à frapper sa rage avec ses petits poings.. Un risque qu’elle ne pouvait plus prendre, car ses émotions les plus fortes donnaient de merveilleuses tempêtes incontrôlables.

Respirer, sourire, garder le contrôle.

« Tu.. tu pourrais tout de même venir à côté. »

Près d’elle. Rejoindre le canapé. Réduire la distance. Non merde, idée idiote ! Dangereuse. Reste où tu es. Ou pas. Arf, inutile de se voiler la face, avec un tel sauvetage digne des histoires de princes héroïques pour petites filles, Levenah ne pouvait plus nier son attirance et dormir dans cette maison n’était peut-être pas une si bonne idée.

Malgré les rires et la légèreté de leurs échanges, elle fuyait son regard autant que possible. Ses yeux étaient bien trop… captivants pour qu’elle puisse conserver un semblant de raison.

« Je n’ai fait que des haltes sur cette île, comment est la vie dans le coin ? Les locaux m’ont toujours paru un peu.. méfiants, bourrus… »

Mais pas toi. Fait chier.

@Aédan Feyrborn

(c) DΛNDELION

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Levanah & Aedan

Poursuivant la conversation Lev s’enquit de sa relation avec son père. Aédan sourit, la jeune femme s’intéressait à tout et ne manquait pas de mots pour faire la conversation, même s’il était lui même peu enclin à se dévoiler. Son père ? Oui il s’entendait bien avec lui. Mais il fallait être difficile pour ne pas s'entendre avec le Feyrborn. Aédan tenait probablement de lui sa simplicité, sa patience, et son flegme. Un homme qui avait choisi une vie volontairement simple loin de l’archipel et des océans. Son côté aventurier lui venait assurément de sa mère.

« Oui… c’est un chouette type… » lui répondit-il toujours très peu bavard, surtout en ce qui concerne sa vie. Lev enchaîna quant à elle sur sa sœur. Visiblement quelqu’un de très différent de Lev. Elles ne devaient pas être particulièrement proches en effet. Aédan n’avait ni sœur ni frère, alors il ne savait quoi lui dire. Il était néanmoins très proche de sa cousine Neïa, elle était comme une sœur pour lui. « Elle a l’air fort charmante… » ajouta t-il sur le ton de l’humour. Présenté comme cela, Aédan n’avait que très peu d’informations pour se faire une idée. d’autant que Lev brossait d’elle un portrait peu flatteur.

La jeune femme balaya très vite les inquiétudes qu’Aédan venait de formuler. Il n’était pas étonnant qu’elle soit le genre de personne à positiver facilement ce qui arracha un sourire à Aédan posté de l’autre côté du salon. Si elle allait bien alors d’accord… Après tout, qui était-il pour en juger ? Lev lui assura qu’il valait mieux qu’il ne la voit pas extérioriser ses craintes et sa colère… Amusé par les mots de la jeune femme, il répondit : « Il y a tout un tas de manières d’extérioriser sa colère… » Sans en dévoiler plus, il pensait à des choses moins violentes mais peut-être tout aussi enflammées… Le marin avait tendance à laisser parler ses pulsions charnelles un peu trop facilement, comme un gamin qui ne se lassait jamais de ça. Finalement garder un peu de distance physique avec la jeune femme lui permettait de ne pas trop se laisser submerger lui même. Sauf qu’elle réclama qu’il se joigne à elle, plutôt que de rester à l’écart comme un animal prudent.

« À votre guise… » lui dit-il en feignant une petite révérence, avant d'étouffer un rire. Madame avait donc des exigences… Il s’approcha d’elle et du sofa, et s’y assit confortablement. C’était étrange la manière qu’elle avait de l'appeler à elle, mais de fuir son regard, son contact. Lui sans ménagement aucun plantait son regard doux sur elle, incapable de s’en détourner.

« Les feyriens sont très méfiants oui mais… la vie y est douce et paisible dans ce coin du monde. Tu devrais y faire halte plus souvent… » Il avala une nouvelle gorgée de ce vin fort goûteux qui réveillait ses papilles autant qu’il pouvait commencer à désinhiber ses sens… « Et maintenant que tu me connais, tu as une bonne raison de revenir non ? » Il releva un sourcil, le regard inquisiteur mais fort charmeur… « Je pourrai te montrer à quel point nous sommes fort accueillants. » Il essaierait au moins de faire mentir les rumeurs sur son peuple, lui qui était au contraire un homme très ouvert et prêt à aider le ou la première venue… Il bu une nouvelle gorgée de son verre de vin avant de reposer un regard sur elle.

Dans les airs virevoltait un petit papillon blanc qui vint se poser délicatement sur la jolie tête brune de Levanah. « Ne bouge pas… » lui dit-il en s’approchant doucement pour essayer d’attraper l’insecte.

@Levanah Stark

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Levanah Stark & Aedan Feyrborn

L’homme n’était pas un grand bavard, mais sans doute était-ce mieux ainsi car sa voix parvenait à la charmer à chaque syllabe. Moins elle en savait sur lui, moins elle le trouverait charmant, n’est-ce pas ? Après une journée si éprouvante, le vin se faufilait dans ses veines à grande vitesse, rendant son rire plus facile encore et ses émotions de moins en moins contrôlables.

L’homme se redressa, effectuant au passage une révérence qui la fit rougir naïvement et elle replia ses jambes pour faire un peu de place à son sauveur du jour. Les yeux du jeune homme riaient pour lui et si près, il lui semblait à présent évident qu’il se jouait d’elle et de sa drôle de timidité. Rares étaient les hommes capables de la mettre mal à l’aise, elle qui dictait les ordres avec autorité sur une vivenef remplit de matelots plus grands qu’elle.

« La mer de Feyr est la plus dangereuse d’après moi. La preuve.. » Depuis toujours, elle s’était méfiée des falaises abruptes et anguleuses de cette île, mais n’avait pas été suffisamment vigilante sur le reste. A elle d’assumer sa négligence à présent, mais ce qui semblait être un drame quelques minutes plus tôt, devenait presque une histoire plaisante à raconter, à vivre.. à ses côtés.

Un papillon joueur s’amusait avec ses nerfs et la demoiselle gesticula pour le chasser avant qu’Aedan ne décide de s’en charger. Elle n’était pas une grande adepte des petites bestioles et pouvait se mettre à hurler pour bien moi que ça, ce qu’elle ne fit pas cette fois, bien incappable de bouger, presque de respirer face à cette proximité déroutante. Plus proche d’elle, cherchant à s’emparer du papillon posé sur sur sa chevelure brune, ses poumons cessèrent de respirer et son coeur s’agita si fort qu’elle entendait l’écho de ses propres battements jusqu’à dans ses tempes, son ventre, ses cuisses, ses chevilles. Dans un réflexe incontrôlé, sa main se posa sur son bras et enfin, ses yeux se levèrent jusqu’au sien. Le vin pouvait servir d’alibi pour justifier son geste, mais il n’en n’était rien, elle n’était pas ivre.

« Aedan.. repousse moi.»

Maintenant. Tout de suite. Éconduit mes ardeurs, repousse ma présence, recule, gesticule, fait quelque chose.

Si près de cet homme, son souffle se mêlait au sien pour une danse des sens totalement déraisonnable. L’attraction ressentit plus tôt lors du bain, lors de ce petit jeu narquois mené de son propre chef ne s’éteignait plus. Elle avait joué avec le feu en riant à ses côtés et commençait à se brûler. Alors qu’elle l’implorait d’un murmure d’oublier le papillon et de s’écarter d'elle, ses doigts fins s’accrochaient un peu plus au tissu de de ses manches pour ordonner le contraire.

Accrochée à ses yeux sans parvenir à détacher ses iris teintés de vert de son regard, le point de bascule était proche… trop proche… Une petite voix intérieure lui hurlait de ne pas flancher et de reprendre ses esprits le plus vite possible, mais son corps s’enflammait à chacune de ses respirations. Un homme protecteur, un sauveur digne des plus belles histoires de princesse et doté d’un charme qu’elle qualifiait d’envoutant…

« Le papillon est parti..» Il tournoyait autour d’eux avant de poursuivre son chemin plus loin dans la pièce, pourtant, elle ne l’avait pas encore lâché.. pire, sa main tiède et tremblante glissa jusqu’à son cou dépourvu de vêtements avec l’envie profonde de sentir la texture de sa peau sous ses doigts. La jeune femme avait souffert d’un froid piquant un peu plus tôt, mais ne parvenait plus à se souvenir de la sensation du froid. Son corps s’enflammait au moindre contact…

« Le vin est fort, n'est-ce pas ?» Oui, bien sur.

@Aédan Feyrborn

(c) DΛNDELION

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Levanah & Aedan

L’ambiance était plutôt calme assez feutré, bien que la jeune femme ne cesse de sexprimer et de combler le possible vide qui pourrait s’imiscer entre eux, l’ambiance était assez apaisée. Aédan se sentait plutôt bien en sa compagnie bien que son tempérament soit différent du sien. Soudain un peu insecte volatile voulu jouer avec les nerfs de la jeune femme. Aédan ne souhaita pas l’en inquiéter et lui suggéra simplement de ne pas bouger pour qu’il puisse s’en débarrasser. Se penchant légèrement vers elle, il chercha à attraper le papillon au creux de sa paume pour ne pas lui faire de mal. Dans une infinie délicatesse dont il était étrangement tout à fait capable, il attrapa l’insecte qui battit d’ailes pour essayer de lui échapper. Mais il l’emprisonna dans sa large main. Son geste fut stoppé net par Lev qui posa sa propre main sur son avant bras et le supplia du regard : Aedan.. repousse moi. Son myocarde rata un ou deux battements, peut-être plus. Il sentait la jeune femme différente soudainement, elle posa un nouveau regard sur lui… Ce genre de regard qui ne laissait pas les hommes comme lui indifférents. Une tension nouvelle s'immisça entre eux, elle l'implora de la repousser tandis que son corps, son aura réclamait tout le contraire. Il sentit sa paume se refermer, froisser le tissu de sa manche : elle le tenait.

Le temps se suspendit quelques secondes, un silence pesant qu’elle brisa à nouveau. Sa prise le fit relâcher l’insecte qui se mit à virevolter au-dessus d’eux, à battre des ailes pour leur échapper le plus vite possible. Aédan en oublia jusqu’à son existence avec l’envie irrépressible de plonger sur elle. Rien ne le retenait sauf elle, et ses mots contredisant ses gestes. Il n’eut le temps de répondre lorsque Lev déclara que le papillon s’était enfui et que le vin était probablement trop fort.

Ni lui ni elle n’étaient ivre, chacun étant en parfaite possession de tous leurs moyens. Très vite, il sentit la main de Lev se glisser sur sa nuque, un contact qui réveilla son derme d’un frisson brûlant. Autant Aédan était un homme parfaitement prudent qui n’aurait jamais profité de la faiblesse de quiconque. Autant les signes concourraient tous à ce qu’il pense la jeune femme tout à fait consciente de ce désir qu’elle n’avait aucunement l’intention, ni l’envie de réprimer.

« Vraiment ? » Est-ce tout à fait la faute du vin ? Pas sûr… « Si tu le dis… » N’ayant aucunement l’envie de débattre plus longtemps sur l’intensité du vin, ni même de vouloir le comparer à l’intensité de son regard et de ses gestes, de cette main dans sa nuque qui le conduit tout droit sur elle. Sans attendre une seconde de plus, Aédan fondit sur les lippes de la jeune femme offrant à la douce un baiser passioné.

Aédan aurait menti s’il avait prétendu qu’il n’en avait pas envie depuis qu’elle eut plongé dans ce bain. Depuis qu’il avait fait courir ses yeux sur sa silhouette voluptueuse. A partir de cet instant où elle s’amusa, se joua de lui et qu’il aurait suffit un seul mot d’elle pour qu’il puisse plonger sa main dans l’eau du bain. Il s’imaginait déjà faire courir ses doigts le long de sa cuisse et la faire remonter… Oui Aédan avait fait jouer son imagination mais s’était rappelé qu’il avait récupéré son corps meurtri plus tôt sur une plage et qu’il ne connaissait absolument rien d’elle… Elle était une inconnue pour lui autant qu’il l’était pour elle. Mais le désir n’avait apparemment aucun impératif.

Il plongea ses mains dans le sofa de part et d’autre de Levanah s’empêchant de poser son corps massif sur celui de la jeune femme. Il brûlait d’envie de se loger entre ses cuisses mais se retint encore de céder à toutes ses pulsions. Néanmoins, elle ne le repoussa pas, il sentait encore cette pression s’exercer dans sa nuque. Il mit fin, quelque peu amer, à ce premier baiser.

« Tu voulais quoi déjà ? » Elle qui l’avait intimé quelques secondes plus tôt de le repousser : est-ce qu’il avait bien entendu ? Il sourit et s’empara à nouveau de ses lèvres dans un baiser un peu plus langoureux. Il sentit ce brasier gonfler en lui impossible de calmer ses propres ardeurs. Il rompit le contact de leurs lèvres, laissant leurs souffles chauds se mélanger dans une danse lascive. « Un seul mot de toi… » et j’arrête tout.

@Levanah Stark

(c) DΛNDELION

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Levanah Stark & Aedan Feyrborn

TW ; rp sensuel.

La tension était plus que palpable et chacune des paroles de la jolie brune étaient en contradiction totale avec ses envies et ses gestes. Charmée par le regard dévastateur qu’il posait sur elle, Levanah se sentait tout à coup bien fébrile. Aedan s’approcha d’elle et ses lèvres vinrent se joindre aux siennes avec une exquise douceur. Le simple contact de sa bouche fut suffisant pour raviver son rythme cardiaque, échauffer son corps tout entier et sentir une flemme naître dans son bas ventre. La sensation était exaltante, renforcée aussi par ce petit goût d’interdit, cette idée folle de faire d’un parfait inconnu l’homme de sa nuit. Avait-elle perdu la raison ? Non, bien au contraire. La brunette avait failli mourir un peu plus tôt dans la journée et à présent, elle voulait se sentir plus vivante que jamais.

Ses mains trouvèrent facilement place autour de sa nuque, se frayant un chemin dans sa chevelure tout en se pinçant les lèvres pour garder le silence et ne pas dire une idiotie qui mettrait un terme à ce charmant spectacle. Cet homme était beau et malgré ses vêtements, elle devinait sans mal la perfection d’un corp tout en muscles qu’elle pourrait chérir jusqu’au bout de la nuit s’il l’autorisait à le faire. « Je voulais que tu retires ma main. Que tu t’éloignes.. » Elle cramponna ses doigts fin dans son dos et l’attira davantage contre elle. Haletante, sa voix n’était plus qu’un murmure « Mais je ne le veux plus Aedan..»

Le vin n’était pas responsable de son état. Elle avait joué avec le feu, l’avait provoqué en se dénudant devant lui et en se pavanant pour sentir son regard se poser sur elle. En cet instant, dans ce moment sombre de sa vie, il était une lumière qui pouvait éclairer sa nuit. Une parenthèse. Un moment d’extase avant de replonger dans une réalité brutale. Sa douceur était rassurante et collait parfaitement avec l’homme attentif à ses besoins qui l’avait porté jusqu’ici pour lui venir en aide.

« Je veux vivre. Je veux me sentir vivante. Embrasse moi encore. » Un ordre ? Non, une supplication. Levanah n’avait pas envie de cogiter trop longtemps, ses envies étaient limpides et convergeaient toutes dans une seule direction. Lui. Sans ressentir la moindre douleur, trop occupée à se noyer dans son regard brûlant, elle le repoussa et se plaça sur lui. Le dos d’Aedan reposait contre le dossier du canapé pendant que la belle se jetait à nouveau contre ses lèvres avec passion. Ses hanches ondulaient sous le rythme d’une musique mentale, de leurs souffles en parfaite harmonie, de leurs bassins en pleine découverte. « J’ai envie de toi. » Un besoin impérieux, scandaleux. Il n’était pas marié et elle n’avait plus de mari, deux âmes en osmose qui ne faisaient de mal à personne.

La brunette le convia à ôter sa chemise, refusant de se priver de la suite du spectacle. « Le repas était léger, mais le dessert est bien mieux !» Pleine d’une assurance séduisante, Levanah ne ménageait ni ses mots, ni ses gestes. Ils n’avaient rien à se prouver, tout à se donner et la nuit ne faisait que commencer. « Je dors avec toi, ce soir. » Ses gestes étaient redevenus plus lents et sensuels. Ses lèvres s’emparaient brièvement des siennes, ses doigts s’étaient déjà frayés un chemin sous le tissu pour s'imprégner de la chaleur de son torse et ses yeux brûlaient d’un désir sourd et sans équivoque. S’il attendait un non de sa part, il ne l’obtiendrait pas..

@Aédan Feyrborn

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Levanah & Aedan

TW: RP sensuel

La température était brutalement montée entre eux, dans cette pièce, dans leurs entrailles tout s’embrasait à une vitesse éclair. Il n’y avait plus rien pour les retenir, ni leurs mots, ni leurs corps, rien ne saurait faire taire leurs suppliques. Ils se désiraient, et ce petit jeu du chat et la souris trouvait décidément son apogée là sur ce canapé inconfortable. L’attirant à elle, le retenant presque contre son corps fin et perclus d’équimoses, la jeune femme en redemanda encore et encore. Aédan n’était pas homme à dire non à ce genre de demande, lorsque l’attirance était là, il n’y avait nul besoin de lutter plus encore.

Il sourit quand la jeune femme lui demande de l’embrasser encore, de la faire se sentir vivante. Aédan ne résista pas à cette supplique et lui dévora à nouveau les lippes. Elle le repoussa finalement pour mieux venir s'asseoir sur ses cuisses, son bassin ondulant contre le sien. Lev réaffirma son avis, lui annonçant sans aucune subtilité qu’elle avait tout simplement envie de lui, ce à quoi il répondit un simple : « moi aussi… » Et dire qu’ils ne se connaissent que depuis quelques heures, Aédan cru devenir fou. La raison l’avait littéralement quitté à cet instant. Surtout lorsqu’elle l’aida à retirer sa chemise, le tissu quittant son torse aussi massif que finement dessiné.

Le Feyrborn déposa ses mains sur ses cuisses qu’il fit remonter jusqu’à son séant qu’il pressa contre lui. Gonflé de plaisir, il continua à parcourir son corps effleurant au passage ce pansement qui protégeait ses plaies. « Tu veux seulement dormir ? » lui répondit-il dans une moue qui se transforma très vite en un large sourire. Ses caresses étaient vives et entreprenantes. Il explorait chaque parcelle du corps de Levanah sous ce tissu fin et léger qui la couvrait encore. Les baisers de la jeune femme réveillaient son derme, sa respiration se fit plus haletante. Il n’aurait su faire taire les battements assourdissants de son myocarde. Levanah faisait absolument dérailler toute la machinerie.

Pétri d’impatience il se releva finalement du canapé, à la seule force de ses jambes, la jeune femme dans ses bras. Elle était si légère que la porter était une formalité pour lui. Il l’emmena dans une autre pièce, celle qui abritait son lit et probablement aussi quelques nuits torrides comme celle qui les attendait.

« Je dors dans un lit… tu dois trouver cela étonnant non ? » Il était taquin avec elle, sachant qu’elle le trouvait probablement étrange de vivre seul au milieu de la pampa… une étrangeté qui soudainement avait un charme indéniable. La quiétude du lieu ne saurait ainsi être perturbée, la nuit leur appartenait. Doucement Aédan s’approcha du lit pour venir l’y déposer avec précaution. Il n’oubliait pas qu’elle était blessée et qu’il avait toujours à cœur de la ménager même si elle semblait brûler d’envie jusqu’à en oublier qu’elle avait été récupérée à moitié morte quelques heures plus tôt.

Se retrouvant à nouveau sur elle, il commença à dévorer sa carotide du bout des dents, du bout des lèvres tout en déboutonnant cette chemise qui la couvrait encore…

@"Levanah Stark"

(c) DΛNDELION

river flow in you

Levanah Stark & Aedan Feyrborn

TW ; rp sensuel.

Seulement dormir ? Douce illusion. Fin rêveur. Elle se consummerait à ses côtés jusqu’à tard dans la nuit pour chasser tous les démons de son esprit, pour s’offrir le droit de vivre et de profiter malgré tout ce qu’elle venait de perdre. Plus il couvrait son corps de baisers sensuels et délicat, plus elle sentait ses sens s’éveiller, danser en elle au point de ne plus penser à rien d’autre qu’à lui. Sans effort, il la souleva du canapé, lui arrachant un rire au passage et vint déposer sa frêle silhouette couverte d’équimoses sur un lit confortable qui était lui aussi, très attractif.

A sa merci, elle contempla son visage aux proportions parfaites, la rage, la passion, la ruse et la force qu’il s'exprimait. La provocation dans ses yeux brillait de mille feux lorsqu’il vint s’étendre au-dessus d’elle, l’allure féline et le regard féroce. Se sentir désirée et désirable, voilà ce qu’elle cherchait et ce qu’il lui offrait sans détour. Lev déposa des doigts fins sur son torse, s'enivrant des battements violents qui l’habitait pendant que son sauveur retirait un à un les boutons de sa chemise. La pudeur ? non merci. Avec quelques mouvements de bassins, se frottant ostensiblement sous ses hanches pour réveiller ses ardeurs, elle chassa ses vêtements et lui offrit une moue parfaitement maitrisée, l’air de dire “Oups, c’est tombé malencontreusement”.

Elle tremblait, titubante, tandis que sa peau se collait enfin à la sienne. Un contact chaud et sensuel qui parvenait à la faire taire, pour une fois. Toutes ses pensées se réduisaient à ses caresses, à ces sensations imprévues et toutes celles qu’elle voulait éprouver. Lorsque ses lèvres se posèrent à nouveau sur son corps dévêtu, elle gémit, planta ses doigts dans la chair de son bras et sentit ses muscles se mouvoir. Dans son malheur, elle pouvait s'estimer chanceuse de ne pas avoir été secouru par un vieillard aux dents manquantes. Aedan incarnait tout ce qu’elle aimait physiquement chez un homme, la force et la protection qu’il lui offrait était un privilège. A son tour, elle glissa sa main sur la protubérance de son pantalon, lui ordonnant d’un regard rempli de conviction de retirer ses vêtements. Tous. Maintenant. Plus vite.

Avant de le laisser lui échapper pour se mettre à l’oeuvre, elle s’empara de ses lèvres. Ce baiser n’avait rien de tendre ni de doux ou d’hésitant. C’était une conquête fougueuse et sans retenue, un déchainement. Et son goût, sa chaleur, les caresses impérieuses de sa langue envers la sienne… Cette nuit-là, elle était à lui. Une amante de passage, mais certainement pas passive.

Lorsqu’il eut enfin chasser son pantalon, elle se mordit la lèvre. Les muscles de son corps étaient forts, parfaitement dessinés et cela, de haut en bas. Rien ne dénotait, la vue était pour le moins agréable. Ses mains plongèrent dans ses cheveux pour l’attirer plus près d’elle et Levanah répondait avidement à chacun de ses baisers. En repensant à sa virilité déployée, elle sentit l’intérieur de son corps se contracter en réponse.

« Aedan.. » Souffla-t-elle, et son nom était comme une prière.

Elle le voulait sur elle et en elle, sans compromis, avec juste assez de douceur pour ne pas sentir sa blessure refaire surface. Un appel urgent, la conquête des corps ne pouvait plus attendre. S’il semblait encore plus raisonnable qu’elle, Levanah libéra ses cuisses pour lui offrir la place de la rejoindre pendant que son corps continuait de frissonner à chaque contact…

« Je vais bien. » lui confirma-t-elle en glissant ses doigts dans ses cheveux, juste au cas où il se questionnerait sur son état. Cette rencontre n’avait rien d’ordinaire, mais elle n’était pas folle, ne se servait pas de lui pour se guérir, elle avait besoin de lui pour partager un moment d’intimité entre deux adultes consentants, rien de plus.

@Aédan Feyrborn

(c) DΛNDELION

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