Beyond the Waves
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Beg me to stay

Calyssa Teahui
Moussaillon à l'abordage !
Calyssa Teahui
Hopes
Miscéllanées : Beg me to stay 569ddeeddf4a4de67570d6950c6886cd

Âge : 35 ans
Pronom : Elle
Coeur : Célibataire, elle comble ses besoins lorsqu'elle en a envie sans regard du sexe de la personne dont elle a envie.
Origines : Originaire de la Baie des Sirènes, elle a ensuite établit une vie sur Ka'Hauni et trouve maintenant son refuge sur l'Arcadia.
Clan : Princesse océanide déchue, elle est le dernier enfant du roi Coirseus et de la reine Myrfit. Il ne lui reste que Rhyse comme famille de sang.
Sang : Sirène pure souche
Boussole : Second, vigie et espionne sur le vaisseau de l'Arcadia, elle est devenue une pirate pour tenter de libérer les oppressés, surtout son propre peuple.
Irl : Elle
DC : Smoky, Faye & Helios
Faceclaim : Ana de Armas
Crédits : Showmeyouricon
Trigger : RAS
Warning : Violence, séquestration, mutilation, torture
Bones
   
Beg me to stay
Ses iris contemplent la cité qui se dresse devant elle, dans les profondeurs maritimes de l’Archipel. Elle sent son cœur se débattre dans sa poitrine, mais ses pensées accusent la descente dans les eaux profondes. Ses souvenirs ne l’ont pas flouée, le trajet vers Hydore n’est pas des plus aisés entre les différents courants marins et les bestioles qui s’y trouvent, c’est un excellent exercice pour la sirène qui s’est visiblement octroyer trop de balade à dos de navire ces derniers temps. Mais il fallait dire que depuis la Lune Rouge, il lui avait été crucial de s’accorder un peu de repos. Elle n’avait pas besoin de semaines et de semaines encore de vacances, seulement quelques jours… entrecoupés de missions autres et de repérages pour Anastasia. S’était-elle un jour imaginer que sa vie serait tranquille? Pas du tout, mais elle n’avait pas cru que tout s’enchaînerait à la vitesse de la lumière. Il lui semblait qu’elle ne faisait que cligner des yeux qu’elle avait de nouveau les pieds dans les plats. Quelle vie!

La sirène plaque une main contre son bras dont un bandage recouvre celui-ci. C’était au plus rapide qu’elle avait réagi, ne souhaitant pas que son sang attire des prédateurs alors qu’elle avait fait preuve de lunatisme et s’était accrochée contre un récif. Rien de grave, mais juste assez pour que ça la lance suffisamment. C’est sans doute pourquoi elle s’octroya le droit de prendre quelques minutes d’observation de la cité. Un léger sourire naît sur ses lèvres alors qu’une vision absolument magnifique s’impose à elle. Bientôt, les océanides auront un lieu de vie sécuritaire qui leur sera offert sous l’eau. C’était de la magie à ses yeux alors que quelques mois plus tôt encore, ce n’était qu’une idée considérée comme farfelue. Certes, il fallait remercier une famille pour cela. Les Volantis avaient travaillé d’arrache-pied avec d’autres océanides sous le regard vigilant de Sylla.

Sylla

Son cœur s’emballe rien qu’à la pensée de son nom. Elle a tout tenté pour l’oublier, pour le mettre de côté, pour se dire qu’il n’était rien de plus qu’une connaissance. Mais plus la sirène tentait de l’éloigner de son esprit, plus la silhouette du triton s’imposait en force à son esprit. Elle revoyait un peu trop souvent sa sale gueule arrogante, celle confiante, celle qu’il arborait sur ce bord de plage. Son salaud d’esprit lui ramenait trop souvent ce moment agréable où elle avait été nichée dans ses bras, cette chaleur qui lui avait été si agréable qu’aujourd’hui, elle a toujours l’impression qu’un froid subsiste dans son corps, comme si elle était incomplète, comme s’il lui manquait cette partie d’elle-même pour la réchauffer. C’était sans compter son parfum particulier qui venait hanter ses neurones dès qu’une fragrance y ressemblait. Et que dire de toutes ces nuits où elle est assaillie par des images à eu faire rougir les plus prudes d’entre eux. Ce visage, ses bras, ses jambes, son torse, ses han….

Calyssa secoue la tête dans l’espoir de se fouetter. Il valait mieux qu’elle continue de se mentir, de se dire qu’elle n’est ici que par curiosité morbide, que pour rendre service à son frère pour suivre la progression des travaux à Hydore. Oui, il vaut beaucoup mieux que de s’avouer qu’elle meurt d’envie de le revoir depuis trop longtemps. Même les nombreuses occupations à bord de l’Arcadia n’ont pu l’effacer de son esprit, au point de demander à Neera s’il n’y a pas une façon de rompre ce lien. C’était handicapant après tout, d’avoir cet homme qui lui tourne constamment dans le crâne, à se demander sans cesse ce qu’il fait, ce qu’il pense et avec qui il est. Combien de fois avait-elle dû réprimer au meilleur de ses capacités, des crises de jalousie et de colère sans nom? On ne la connaissait pas pour sa férocité hors combat, or elle pourrait confirmer que l’équipage commençait à la craindre par moment. Alors, peut-être que cette escale à Hydore l’aiderait à passer à la prochaine phase et possiblement être suffisamment rassasiée pour retrouver le cours normal de sa vie.

Se doutant que la surveillance d’Hydore l’avait déjà aperçu, Calyssa reprit sa nage en direction de la cité. C’était plus fort qu’elle de ne pas apprécier cette nage et les splendeurs que l’océan avait à lui offrir, mais elle se devait aussi de réfléchir à l’excuse logique qu’elle fournirait à Sylla. Après tout, il ignore toujours qui elle est, il ignore toujours le sang royal qui lui coule dans les veines. Elle se présente à l’entrée de la cité avec un sourire avenant, ravie de s’y retrouver pour la seconde fois. Elle résiste à la tentation de vouloir tout explorer à nouveau et demande à voir celui qui gère toutes les opérations. Elle tend la main alors qu’on l’escorte pour effleurer une algue luminescente du bout des doigts. C’est surtout pour tenter de faire abstraction de son cœur qui tambourine si fort à ses oreilles, ne parvenant à décider si son appréhension est positive ou négative. Elle le saura bientôt de toute façon. Ce n’est que lorsqu’elle peut finalement distinguer sa silhouette que sa voix se noue quelques secondes dans sa gorge. C’est indécent comment elle le trouve attirant et ça l’agace d’autant plus. Alors elle se contente de plisser le nez de frustration avant de redresser la tête fièrement et de lâcher joyeusement. « Bonjour Sylla. »

(c) DΛNDELION