Les deux faces d'une opale

Dim 22 Sep 2024 - 11:38

Malka & Smoky

tw : sang, violence conjugale (mentions)

52 Litha, plein milieu de la nuit.

Oshaara. Une île qu'elle connaissait bien.
A vrai dire, elle connaissait mieux Borhae que Anhae, et elle était d’ailleurs passée par la première pour revoir sa vieille amie maquerelle et trouver quelques informations utiles. S’octroyant au passage quelques réflexions déplaisantes et des regards plein de jugements - sur son apparence, parce qu’elle n’avait rien dit suggérant sa récente loyauté envers le Duc de Fedja.
Une erreur de revoir Dai Lin. Mais elle pensait que celle-ci lui serait utile.

Perte de temps.
Malka se rendit donc à Anhae avec peu d’informations mais un objectif clair : trouver un serviteur du Palais. Le Roi voulait se rapprocher des Maeda et la shaman connaissait assez bien Oshaara pour lui offrir quelques noms utiles. Et il n’y avait pas de meilleurs endroits que les bordels pour dénicher des informations. La voilà qui en fit le tour, offrant ses services aux prostituées, comme à l’époque. Rien de tel qu’un petit avortement en privé avec une ribaude pour jouer les curieuses et dénicher quelques informations forts utiles sur sa clientèle. Cela faisait quelques jours maintenant qu’elle rôdait, s’entretenait avec des prostitués et retrouvait confiance en ses capacités…

Elle en avait trouvé une qui était tombée enceinte d’un serviteur du palais, une information qui plairait certainement à Velizar. Et elle avait laissé son bébé bien au chaud dans son ventre, pour le moment. La demoiselle hésitait, l’homme était un garde avec une situation correcte, elle était amoureuse… Malka l’avait évidemment encouragée à prendre son temps avant de se décider.

La brune ne faisait pas qu’aller et venir de bordels en bordels - prenant garde à ne pas croiser Eiran à la Maison Rouge, lieu qu’elle savait qu’il visitait - elle rôdait à divers endroits, à toute heure du jour et de la nuit, offrant ses services aux plus offrants. Pourquoi ? Pour s’entraîner évidemment. Devenir meilleure, bien meilleure. Être à la hauteur du prochain dragon qui croiserait sa route. Alors elle se retrouvait à aider des esclavagistes à attraper des tritons, ou même à mettre en cage des naïades. N’importe quelle occasion d’utiliser ses sorts lui convenait et plus c’était difficile et dangereux et plus elle en voulait. Bien sûr, il lui arrivait de soigner aussi, des blessures très graves. Il le fallait si elle voulait garder sa place. Et puisque les habitants de l’île étaient désespérés, elle ne refusait pas les grasses sommes qui lui étaient offertes.

Malka n’avait pas de temps pour l’ennui, ni pour le repos, et le bouche à oreille allait si vite qu’elle trouvait toujours quelque chose à faire. Ce qui était parfait, car elle avait quitté Fedja pour ça. Dans le même temps, elle n’oubliait pas de laisser traîner ses oreilles et sa curiosité en attendant d’être rejointe par les deux Ozova, non sans une certaine appréhension. Elle espérait bien les impressionner.

Cette nuit-là, elle avait été appelée au chevet d’une noble gravement blessée. La femme avait été agressée par un voleur, d’après son époux. Les marques sur ses phalanges laissaient quant à elles peu de place aux doutes. Pas le temps de s’émouvoir pour elle, elle était payée pour la soigner, pas pour trouver des solutions. Elle ne s’était pas attendue à voir autant de sang… Une vue qu’elle adorait, la plupart du temps, mais elle devait bien avouer ressentir une certaine compassion féminine.

Quoiqu’il en soit, il fallait bien la sauver avant d’envisager quoique ce soit d’autres.

Mais la nuit ne se passa pas tout à fait comme prévue…

Alors qu’elle tentait de la sauver, elle en apprenait chaque minute un peu plus sur cet homme qui la suppliait de sauver son épouse et l’enfant qui grandissait dans son ventre, clamant haut et fort qu’il était proche des Maeda et saurait se montrer reconnaissant. Malka commença donc à en jouer, profitant de la situation à son avantage pour faire du chantage. Cela faisait pourtant déjà une heure qu’elle était penchée sur l’épouse et sa situation ne semblait guère s’améliorer. Malka avait les bras plein de sang, un tableau charmant, mais bon sang, comme ce petit pouvoir sadique était plaisant ! Voir cet homme, cet enfoiré, se pisser dessus et faire tout ce qu’elle voulait, la supplier. Tout ce qu’elle voulait c’était l’empêcher de respirer mais en même temps, cela faisait trop longtemps qu’elle n’avait pas fait ça et elle avait oublié à quel point c’était jouissif.

Ce qu’elle ignorait, c’est qu'un serviteur avait fait appeler une autre opale.

Made by Neon Demon

Mer 2 Oct 2024 - 21:34

Les deux faces d'une Opale

@Malka Velana

Me déplaçant comme une zombie dans la nuit noire, je pestais intérieurement qu’on soit venu me réveiller. Un inconnu était débarqué à la maison, avait tambouriné à la porte comme un dégénéré. Trop lâche pour me lever, j’avais envoyé Moon répondre, ressemblant davantage à une femme des cavernes qu’à une femme tout court. De toute façon, Moon venait tout juste de venir se coucher, ayant terminé de travailler légèrement plus tard qu’à son habitude. Et on ne pouvait pas dire que ça faisait des heures que j’étais plongée dans les bras de Morphée. Alors m’extirper de mon lit m’avait pris toute la force humainement possible. Disons que le ton plus qu’alerté de ce serviteur avait aidé. Ça et les yeux doux de Moon qui me rappelait que j’avais pris la décision d’offrir des services de guérisseuse. Franchement, il allait falloir que je revoie les termes des contrats en apposant des heures d’ouverture et de fermeture. Néanmoins, et par chance, les urgences de nuit n’étaient pas ce qu’il y avait de plus fréquent ou alors on demandait à d’autres personnes que moi.

Mon regard bifurqua sur l’homme qui se rongeait les ongles de stress et qui me pressait d’avancer plus vite en babillant des paroles aussi intelligibles que Freyr quand il était gamin. N’étant pas encore suffisamment réveillée pour être courtoise, je me contentai de grommeler quelques paroles ou plutôt quelques grognements pour lui signifier que je l’écoutais à peu près. Je n’avais pas besoin d’avoir le tableau, j’avais juste besoin de me poser près de cette personne, poser mes mains sur elle et BAM, magie-magie. Le petit bout d’homme ne cessait de me presser en me disant que nous arriverions trop tard. Moi, tout ce que je voyais, c’était mon tarif augmenté parce qu’il me plombait les nerfs en un temps record. Je pouvais bien comprendre qu’il était inquiet et tout le pataras qui entourait cette sordide histoire, mais bien souvent, tant qu’on a pas les yeux sur ce qui se passe, c’est beaucoup plus difficile de réaliser l’ampleur des dégâts. Après tout, dans le stress et l’anxiété causés par l’événement, ceux qui en sont victimes avaient tendance à exagérer la situation dans des proportions anormales. Je le savais très bien vu le nombre de conversations que j’ai écouté aux portes dans ma vie.

J’avouai que je poussai un soupir de découragement quand je vis qu’il me menait dans les maisons de bourges. Évidemment, il n’y a qu’eux pour nous réveiller au milieu de la nuit. On m’entraîna jusqu’à une somptueuse demeure dans laquelle l’agitation des domestiques était à son comble. Mes sourcils se froncèrent légèrement devant ce constat. Bon peut-être que le petit bout d’homme n’exagérait pas trop la situation finalement. C’était sans compter l’odeur de fer qui emplissait l’air ambiant au point de me donner la sensation d’en avoir le goût sur ma langue. Je plissai le nez tout en tentant de m’habituer à l’odeur. Il n’y avait aucune chance que ce soit une petite coupure domestique et que j’aille raison de râler tout au long du soin. On m’amena dans la pièce où se trouvait la dame à réparer - bah ouais hein, c’est pas plus que ça - différentes voix me parvenant avant que je puisse véritablement voir le tableau.

Une femme allongée, blanche comme la mort. Des draps souillés de sang. Une odeur laissant présager le pire. Des domestiques qui chantonnaient leurs louanges et prières à Calypso de sauver cette noble. Un homme aux yeux exorbités, presque fou penché par-dessus une autre femme qui se tenait près de la presque morte. S’il y avait déjà quelqu’un ici pour aider la femme, alors pourquoi avais-je été demandé? Je m’approchai tout de même du lit, relevant toute ma chevelure en amas derrière ma tête, ne souhaitant guère les voir trainer dans le sang de la femme. Ce n’est que là que je remarquai qui était véritablement près de la femme. “Eh bah, une revenante!” Un léger sourire moqueur s’étira sur le coin de mes lèvres alors que mes prunelles détaillaient Malka. Ça faisait des mois que je ne l’avais pas vu dans les environs, prenant même quelques fois la relève à la Maison Rouge pour des cas urgents. N’étant pas du genre à réellement m'inquiéter pour les autres sauf pour quelques personnes proches, je n’avais pas fait de cas de son départ. Après tout, en étant shaman d’Opale Blanche, nos services étaient réquisitionnés de toute part. Il nous suffisait de choisir ce qui nous intéressait et tant pis pour le reste. “Un petit coup de main?” Elle me semblait débordée, mais peut-être que je me faisais des illusions aussi. Mon regard se posa contre la silhouette pâle de la femme puis sur l’homme qui ne lâchait pas Malka d’une semelle. “On m’avait parlé d’une altercation violente. Qu’est-ce qui s’est passé?” Le domestique avait bien tenté de m’expliquer de son mieux, mais ses explications m’avaient semblé aussi intelligentes que si un poisson me les avait dites. Puis tout aussi innocemment, je lâchai à l’égard de mon égale. “Et toi, t’étais passée où? Tu m’as laissé déborder ici-bas!” Un sourire en coin railleur aux lèvres puisque ce n’était pas du tout un reproche et surtout totalement inadapté à la situation, mais ça c’était du classique Smoky.

(c) DΛNDELION

Dim 27 Oct 2024 - 14:37

Les deux faces d'une opale

Malka & Smoky

tw : sang, violence conjugale (mentions), torture

52 Litha, plein milieu de la nuit.

Smoky Brekker… Super. Songea Malka tout en levant les yeux au ciel. La garce blonde avait été appelée pour la seconder, ou la supplanter ce qui ne faisait pas ses affaires… Même si le terme “garce” était affectueux. Juste avant son arrivée, elle était en train de demander au noble s’il n’avait pas autre chose à lui offrir en échange, mot pour mot. Elle parlait évidemment de la vie de sa femme et de son bébé, encore que pour la première, c’était peut-être déjà bien trop tard. Et comme monnaie, ce n’était rien de matériel qu’elle espérait recevoir.
Un homme bien difficile à convaincre, sinon tout aurait été plus simple depuis le début.

« Ça n'a peut-être pas l’air, mais je gère parfaitement la situation. » Bien sûr, puisqu’elle les y avait menés. Malka avait tout sauf envie qu’une autre Opale s’en mêle, même si au moins, Smoky n’avait d’allégeance que le tintement de l’or dans une bourse bien remplie. M’enfin, sa phrase voulait dire ce qu’elle voulait dire : casse-toi Smoky, on n’a pas besoin de toi ici. Ce qu’elle ne ferait certainement pas, malheureusement.

Une altercation violente, hmm ? La shaman en eut un petit sourire en coin. Elle ne pouvait pourtant pas avouer qu’elle essayait de faire chanter le nobliau d’une bien ignoble façon, et qu’elle s'apprêtait à laisser mourir son épouse et peut-être son enfant aussi.
Malka se saisit donc de la seconde question pour éviter, temporairement, la première.

« J’étais partie sur un navire pirate, maintenant j’ai trouvé un autre employeur. Mais crois pas que je sois revenue, je suis juste de passage. Profite Smoky, moins de concurrence, plus de travail, plus de sous. Surtout que je sais soigner maintenant. T’as pas envie que je te pique toute ta clientèle. » Sous-entendue qu’elle était meilleure qu’elle, petite pique bien amenée face à une femme qui ne manquait pas de piment.

« Et donc… Monsieur ici présent, est un connard qui a frappé son épouse enceinte. Il l’a même frappé dans le ventre, d’où son état… Alors voilà où on en est… » C’était toujours plus impressionnant que ça ne l’était réellement, mais elle n’avait pas non plus perdu tant de sang ; Malka avait tout de même fait en sorte de la maintenir en vie. Monsieur Windell s’exclama soudain, faisant un pas agressif en direction de la ténébreuse shaman, le poing levé et l’air mauvais, clairement en colère.

« Elle ment, elle ne la soigne pas, elle veut quelque chose en éch… » Malka leva une main, qu’elle serra dans l’air tout en serrant sa gorge pour qu’il s’étrangle et tombe au sol, alors elle le relâcha. « Parle encore une fois et je te tue. »

Le regard sombre, elle revint vers Smoky. Malka n’aurait pas ce qu’elle recherche, mais il restait un dilemme à résoudre.

« C’est vrai, je me suis contentée de la maintenir sur le fil. J’attendais que cet enfoiré me donne une raison valable de sauver sa famille… Maintenant je suis bien tentée de le tuer lui et de les sauver eux. T’en dis quoi Smoky ? »

Vilaine, vilaine Malka… En guise de précautions, elle gardait une main menaçante dans sa direction, prête à lui couper le souffle à nouveau, juste pour qu’il reste tranquille et n’essaye pas de s’en prendre à elle. Alors le petit noble qui s’était trop goinfré dans sa vie se tourna vers la blonde, unissant ses mains devant lui pour la supplier.

« S’il-vous-plaît, sauvez-nous. Vous voyez bien qu’elle est folle… Mon épouse, elle avait juste une fièvre, c’est elle qui a fait ça. Au lieu de la soigner, elle nous torture… Je vous en supplie… »

Et il se mit à chialer. Pathétique.
La brune leva les yeux au ciel.

Il avait parlé à nouveau, elle devait le tuer ou se montrer miséricordieuse ?

Made by Neon Demon

Les deux faces d'une Opale

@Malka Velana

J’haussai les épaules alors que Malka m’affirmait qu’elle avait la situation entièrement sous contrôle. « Tant mieux. » De toute façon, j’allais tout de même charger des honoraires justes pour m’être déplacée, alors si Malka avait les choses en main… J’allai m’asseoir à côté du lit et croisai mes jambes en attendant de travailler ou simplement de regarder une connaissance travailler. Sans doute que ça ferait d’autant plus chier le noble de payer deux Opales Blanches, dont une à rien faire. Mais à Oshaara, tout le monde connaissait ma façon de fonctionner. Si ça ne leur faisait pas plaisir, il valait mieux ne pas faire appel à mes services.

Faisant mine de retirer une poussière de mes vêtements, l’air complètement désintéressée de ce qui se tramait réellement ici, je posai mon regard en alternance sur la femme puis sur l’homme qui rougissait de fureur. « Doucement, si vous continuez de rougir ainsi je pourrais croire que vous êtes sous notre charme. » J’entendis le grognement sourd qu’il poussa, alors que je lui adressais le sourire le plus effronté du monde. Tout ce qu’il me manquait c’était une boisson pour accompagner ma posture et l’affront serait complet. D’autant plus que nous n’avions pas besoin d’être deux pour ce genre de besogne. À moins que Malka ne soit devenue vraiment nulle dans les derniers mois…

J’allongeai une jambe contre le lit ensanglanté alors que mes iris se ramenèrent contre la shaman. Sans savoir pourquoi, imaginer Malka sur un navire pirates, ça me semblait étrange, mais si elle était heureuse, tant mieux pour elle. Surtout que dans les derniers souvenirs que j’avais, elle n’était pas la plus douée pour guérir, alors qu’y faisait-elle? Certainement pas de la soupe et du pain. Un sourire orgueilleux traversa mes lèvres devant le compliment qui se dissimulait dans ses paroles. « Oh, mais je ne m’en plains pas du tout… Enfin, sauf quand on me réveille en pleine nuit alors que c’était totalement non nécessaire. » Pourtant, je prêtai plus attention à la raison de l’altercation. Si mon visage ne transmis aucune information sur ce que ma tête pensait, mon esprit quant à lui bouillonnait. Des hommes comme lui, j’en avais croisé des tas dans ma vie. Ayant moi-même été sous les coups d’un homme jusqu’à ce que je fusse en mesure de me défendre, je pouvais comprendre que ces gestes pouvaient aller très loin. Et c’était loin de me plaire.

Un ricanement m’échappa alors que Malka menaçait l’homme qui tentait de se défendre comme il pouvait. « Si j’étais vous, je la croirais sur parole, Malka c’est pas la personne qui plaisante le plus. » Je n’avais aucun ressentiment pour cet homme qui était en train de suffoquer sous les pouvoirs de la jolie brune à côté. Et sa proposition me laissa songeuse un moment. Je savais que je n’avais pas le droit de décider de la vie ou de la mort de quelqu’un… Mais en même temps, cet homme éveillait en moi des blessures que j’espérais un jour pouvoir passer outre. « Assurément, je ne sais pas si ça vaut la peine qu’ils soient tous vivants dans cette chienne de vie. » Parce que même si je m’amusais constamment, je ne pouvais m’empêcher de penser que cette vie n’était pas pour les doux. Ou peut-être était-ce seulement mon enfance tortueuse qui me faisait penser ainsi.

« Je pourrais tenter de vous sauver tous, mais ça va me demander tellement d’énergie. Et en plus, c' est la nuit, je suis fatiguée de ma journée. J’ai un peu mal à la tête ce qui va me demander encore plus de concentration, donc encore plus d’énergie… C’est beaucoup pour ce que vous nous offrez jusqu’à maintenant. Combien vaut leur vie à vos yeux? Parce que vous n’avez pas été particulièrement gentil. Ça ne doit pas valoir à ce point… » Tout était théâtral chez moi. J’accentuais la fatigue, jouais la comédie et j’avais la faculté de mentir comme de respirer, mais ça j’avais encore de la marge de manœuvre. De toute façon, vers qui d’autre se tournerait-il à ce moment-ci de la nuit? À moins d’avoir un océanide sous la main – et à Oshaara c’était pas les plus faciles à dénicher – il n’avait guère plus de choix que nous deux. Je me retournai vers la brune ténébreuse. « Je doute que ce soient des conditions merveilleuses pour un enfant de vivre le risque d’être frappé tous les jours. Ça fait d'autres personnalités comme la mienne dans l'Archipel et je ne penses pas qu'on en veuille d'autres comme moi. Je ne suis pas certaine que ça vaut la chandelle de gaspiller notre énergie. Je crois que le mieux sera eux ou lui. J'opterais pour eux, mais ça, c'est ma vision à moi. À moins qu’il ne t’offre ce que tu veux. As-tu d’autres demandes pour lui? » L’escroquerie, toujours et encore. Je ne me souciais pas suffisamment des gens, sauf peut-être des enfants quand ils vivaient des situations similaires à la mienne, c’était sans doute pourquoi j’étais réticente à l’idée de sauver cet enfant… à moins de parvenir à convaincre la mère de se sauver avec son enfant sans jamais se retourner. « Je prendrais un verre avant de me mettre au travail. Non, la bouteille au complet. Malka? Tu veux quelque chose? C’est moi qui te l’offre! »

(c) DΛNDELION